Auteur/autrice : Raymond Bonnaterre

  • Accord entre le danois Novozymes et le canadien Lignol pour mettre au point un procédé d’alcool cellulosique économiquement viable

    Accord entre le danois Novozymes et le canadien Lignol pour mettre au point un procédé d’alcool cellulosique économiquement viable

       Les temps sont durs dans la définition de procédés de production d'éthanol à partir de cellulose qui soient industriellement viables. Les voies technologiques possibles sont nombreuses sur le papier, mais l'équation économique nécessite de définir des procédés agricoles simples, mis en œuvre dans de petites unités à la taille du canton, ressemblant par leur tailles aux usines existantes utilisant le maïs comme ressource, pilotées par quelques dizaines d'opérateurs. On est loin des grands rêves d'immenses unités de BTL (biomass to liquid), sortes d'immenses unités de conversion ressemblant à des raffineries de pétrole et dont on ne sait toujours pas d'où et par quels moyens logistiques proviendraient les millions de tonnes de bois nécessaires à les alimenter.

    Lignol[2]

     La preuve de ces difficultés est apportée par l'annonce de l'alliance bien tardive conclue entre le danois Novozymes et le canadien Lignol dans la mise au point d'un tel procédé économiquement soutenable. Le premier apporte son expertise dans la définition et la production d'enzymes de conversion de la cellulose en sucres, le second apporte un procédé d'extraction par solvants de la cellulose à partir de diverses matières premières, mis au point par l'excellent Dr Kendall Pye. Les intérêts majeurs du procédé Lignol résident dans la pureté de la cellulose extraite qui doit permettre d'atteindre des "bières"  concentrées en alcool et dans la possible valorisation des résidus ligneux par la production de panneaux de particules et autres produits dérivés (FIG.). L'alliance des deux industriels pourrait conduire un jour à définir un procédé économiquement viable à partir d'enzymes efficaces et d'un prix abordable, mises en œuvre  dans un procédé qui valoriserait au mieux les sous-produits. Mais la réussite de tels projets nécessite bien des efforts que les divers plans plus ou moins fumeux de montées en cadence des productions d'éthanol cellulosique élaborés jusque là avaient de toute évidence sous-estimés.

    LIRE le communiqué de Novozymes.

    Le 16 Juin 2010

  • Une fable: la consommation des ménages soutiendrait l’économie française

    Une fable: la consommation des ménages soutiendrait l’économie française

     Il suffit d'écouter les discours sans appel de bien de nos économistes parmi les plus prestigieux pour apprendre que la politique budgétaire laxiste des derniers gouvernements de la France est certes critiquable mais qu'elle a tout de même permis de maintenir un bon niveau de consommation des ménages, seul moteur valide de l'économie française. Dans ce domaine des choses évidentes, admises par tous, il est toujours nécessaire d'adopter un comportement prudent et de se référer si possible aux données chiffrées. Dans le cas de la consommation des ménages, l'INSEE nous apprend qu'à l'arrivée du Gouvernement Fillon, elle était en  Avril 2007 de 21,85 milliards d'euros et que trois ans plus tard elle a atteint les 22 milliards d'euros ce qui représente une progression non significative. Dans les faits, depuis trois ans, la consommation des ménages de la France a stoppé sa progression et stagne autour des 22 milliards (FIG., courbe bleue) avec une variabilité (écart type/moyenne) de 1.3%.

    Dépenses-conso-2002-2010-04

    Un examen de cette consommation dépouillée des achats de voitures dont les fluctuations varient en fonction des annonces sur les primes à la casse, instrument privilégié des mesures de support à l'économie, montre un profil de consommation encore plus stable (courbe rouge) qui sur trois ans a affiché une moyenne de 19,2 milliards d'euros avec une variabilité inférieure à 0,8% .

    Enfin si l'on ne regarde que le commerce de détail il apparaît que durant cette période de trois ans, cette composante de l'indice global (courbe noire) a oscillé autour de 15,9 milliards d'euros avec une variabilité de moins de 1%.

    Les chiffres étant têtus, il est possible de dire que la politique budgétaire hétérodoxe de ceux qui nous gouvernent depuis trois ans a tout au plus permis de maintenir à flot la consommation des ménages. Elle n'a pas dissuadé  les Français, malgré les incitations à moderniser leur automobile, à privilégier une politique d'épargne de précaution par ces temps agités. Certains médisants prétendent même que c'est ce laxisme gouvernemental ambiant qui incite nos concitoyens à épargner plus et donc à limiter leur consommation. Allez-donc savoir!

    Remarque: Le taux d'épargne des ménages est passé de 14,9% à 16,2% entre 2005 et 2009 nous dit l'INSEE. Mais ce processus s'est accompagné en 2009 d'une baisse des investissements immobiliers et d'une hausse brutale de deux points de l'épargne financière (FIG.II). La perception de l'avenir des Français s'est profondément modifiée avec la crise.

    Taux d'épargne ménages 2000-2009

    Le 13 Juin et 14 Juin 2010

  • Allemagne: le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière tiré vers le haut par l’export

    Allemagne: le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière tiré vers le haut par l’export

     Après 3,1% de croissance séquentielle au mois de Mars, le chiffre d'affaires de l'industrie manufacturière allemande affiche une nouvelle croissance de 1,2% au mois d'Avril. Ce dernier index résulte d'un baisse de 0,6% du business sur le marché domestique (courbe rouge) et d'une hausse de 3,5% à l'export (courbe rose) dont 3,9% vers l'eurozone.

    Depuis les plus bas du printemps 2009, il ressort donc que l'industrie manufacturière allemande est essentiellement tirée par l'export qui se situait au mois d'Avril à un niveau d'activité atteint cinq ans auparavant (FIG.).

    Allemagne-CA-Industrie-2002-2010 

    Ces chiffres montrent combien sera lent le rétablissement d'une économie européenne qui n'a qu'un seul moteur poussif: l'export allemand. Or, l'Asie et l'Amérique découvrent qu'une Europe branlante et malade, premier marché mondial pour leurs produits, est un handicap majeur pour leur activité et donc pour la reprise mondiale.

    LIRE le communiqué de Destatis sur le sujet.

    Le 10 Juin 2010

  • BP et TOTAL…même combat!

    BP et TOTAL…même combat!

    Le métier de compagnie pétrolière internationale (IOC) est une activité très ingrate. Entravées de plus en plus par les compagnies pétrolières nationales (NOC) très attachées à leurs ressources, les IOC sont obligées pour survivre d'aller prospecter et produire là ou plus personne ne peut les suivre. Il s'en suit une politique industrielle de risque dans l'offshore profond ou les régions hostiles du globe comme l'Arctique. Elles pâtissent également de la réduction des consommations de pétrole dans les pays développés, là où elles sont le mieux implantées, ce qui entraîne l'existence de larges surcapacités de raffinage comme aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, surcapacités qui plombent les marges de raffinages. Elles sont enfin l'objet d'attaques de la part de mouvements écolos extrémistes, symboles d'un capitalisme à détruire, obstacles à un retour à la vie frugale d'un monde de Bisounours. En France nous détenons avec la Compagnie pétrolière Total, une des plus impopulaires du moment. Seul le Royaume-Uni nous challenge ce leadership dans le domaine, avec sa pétrolière BP qui elle aussi n'en rate pas une…malgré un logo très écolo. Pour déterminer quelle est, parmi les deux, la plus impopulaire, sans avoir recours au moindre sondage d'opinion, je vous propose un arbitre imparable: l'évolution des cours de bourse des six derniers mois des deux Sociétés (FIG.).

    BP-TOTAL 

    Vous serez alors surpris de constater, malgré la chute des cours de BP de ces dernières semaines, combien notre pétrolière nationale effraie les investisseurs. En effet, pour l'instant, son cours de Bourse a baissé d'avantage que celui de son homologue anglo-saxonne tant décriée.

    C'est peut-être le sort réservé à Total par l'opinion, sorte de bouc-émissaire boursier. Quoiqu'il arrive de malsain dans le monde du pétrole et du gaz, elle aurait sa part de responsabilité. Triste sort pour une compagnie qui n'a jamais découvert la moindre trace de pétrole dans le Golfe du Mexique!!

    Le 6 Juin 2010

  • Suntech, le N° 1 chinois du photovoltaïque, pâtit de la baisse de l’euro

    Suntech, le N° 1 chinois du photovoltaïque, pâtit de la baisse de l’euro

     Suntech, le N°1 chinois du photovoltaïque, vient de publier ses résultats du premier trimestre 2010. Les volumes de modules commercialisés sont en croissance de 11% d'un trimestre à l'autre mais le chiffre d'affaires n'est qu'en légère progression de 0,8%. La faute à la baisse des prix mais aussi à la baisse des cours de l'euro, devise dans laquelle Suntech réalise les deux tiers de ses ventes. Il affiche par exemple, pour le trimestre, une perte de change de 24,5 millions de dollars, à rapporter à un CA de 588 millions de dollars. Bien sûr cet effet altère, en partie, la profitabilité de l'Entreprise. Le cours de l'action Suntech à New York a perdu 10% la semaine dernière et 30% de sa valeur en un mois.

     Pour l'ensemble de 2010 le management revoit à la hausse le volume des ventes de modules à plus de 1,3GW dont la plus grande part sera encore commercialisée en Europe (FIG.).

    Suntech-2010-estimation 

     La capacité de production de Suntech devrait atteindre les 1,4 GW au milieu de l'année, dont 0,45 GW seront assurés par son produit haut de gamme Pluto. Suntech a abandonné son projet de développement de ses productions vers des produits bas de gamme en couches minces de Silicium dans son usine de Shanghai. Au contraire, il semblerait que ce soit le produits haut de gamme qui seront favorisés avec un projet d'extension d'un GW durant les trois ans à venir.

     Bien sûr, tout cela suppose que les Etats poursuivent leurs politiques de subventions et que les prix des modules décroissent encore. Quand à l'euro, Suntech table sur une valeur moyenne de 1,23$ pour le second semestre.

    LIRE le communiqué de Suntech et CONSULTER la présentation.

    Le 5 Juin 2010

  • Les gaz de schistes, une chance pour la Chine …et pour le monde

    Les gaz de schistes, une chance pour la Chine …et pour le monde

     Les gisements de schistes sont largement répartis dans le monde. Une étude Schlumberger datant de 2007 recensait 688 formations importantes de schistes répartis dans 142 bassins (FIG.). L'Amérique du Nord, dont l'intérêt pour le gaz naturel contenu dans ces filons fait la une de toutes les bonnes feuilles, en est largement pourvue. Mais, également, l'ensemble des continents sont également pourvus en cette ressource potentielle de gaz et plus tard d'hydrocarbures liquides encore plus complexes à extraire.

    Monde-gas-shale

    Un point important réside dans le fait que la Chine peu favorisée par les ressources classiques de pétrole, possède, à côté de ses gisements de charbon, de larges gisements de schistes, aussi vastes que ceux des Etats-Unis et qui ne demandent qu'à être exploités grâce aux technologies ad hoc. C'est la raison pour laquelle les 24 et 25 Mai dernier le Département d'Etat américain et la National Energy Administration chinoise ont signé un accord pour favoriser le développement de ces ressources. C'est le "Shale Gas Resource Task Work Plan" qui prévoit de transposer le know how des Compagnies pétrolières et gazières américaines aux gisements de schistes chinois.

     Alors que la part du gaz naturel dans le mix énergétique chinois est encore très faible, certains experts estiment qu'en 2020 cette part pourrait atteindre les 10%. Il est alors évident que les Dirigeants chinois mobiliseront l'ensemble des gaz non conventionnels tels que les gaz de houille (coal bed methane) déjà en exploitation  et ceux de schistes locaux pour assurer une large part de la fourniture. L'autre partie proviendra des importations de Russie, d'Indonésie ou du Moyen-Orient essentiellement.

    Il y a de toute évidence dans ces énormes ressources potentielles de gaz naturel une opportunité pour la Chine de switcher peu à peu des centrales au charbon polluantes vers des centrales au gaz à cycle combiné qui permettent de réduire les émissions de CO2 par deux. C'est une des voies évidentes pour assurer le développement de ce pays tout en améliorant les rendements énergétiques des processus de génération d'électricité.

    LIRE un papier de l'excellent Institute of Energy Economics japonais sur le sujet.

    Le 4 Juin 2010

  • Le commerce mondial en progression au mois de Mars a profité des bonnes performances de l’Eurozone

    Le commerce mondial en progression au mois de Mars a profité des bonnes performances de l’Eurozone

     Les péripéties financières et budgétaires d'Etats trop endettés sont tout à fait anachroniques avec la reprise de l'économie mondiale dont le meilleur indicateur, celui du commerce, avait récupéré 20% depuis le printemps 2009 (FIG., courbe rouge). L'indice de ce commerce mondial du mois de Mars, base 2000, calculé par pbl.nl est ressorti à 155 en progression de 20% en un an et de 3,5% par rapport au mois précédent. Une approche analytique sur le mois montre que c'est l'Eurozone très en retard qui dynamise l'indice avec une progression de 5,5% (courbe verte et bleue).

    Commerce-mondial-Europe-2010-03 

    Cette information vient confirmer la bonne impression qui était ressortie de la progression des entrées de commandes à l'industrie en Europe durant ce même mois de Mars (LIRE).

    Le futur immédiat du commerce mondial devrait poursuivre sa progression, à moins que les problèmes financiers et politiques du moment viennent contrecarrer cette reprise mondiale. L'Eurozone devrait être en particulier moins handicapée par le niveau de sa monnaie.

    LIRE l'étude de pbl.nl sur le sujet.

    Le 2 Juin 2010

  • Volvo: 25 à 30% d’économie de carburant pour les bus hybrides en ville

    Volvo: 25 à 30% d’économie de carburant pour les bus hybrides en ville

    Volvo-7700-hybrid[1]   Volvo annonce le lancement en production de série de deux nouveaux bus hybrides dans ses usines polonaises et suédoises. Cet industriel souligne le retard pris par l'Europe dans cette approche appliquée aux transports collectifs, par rapport au succès connu par cette technologie aux US, où un bus sur cinq mis en circulation est hybride. Les tests en vraie grandeur ont révélé que les économies de carburants atteignent des valeurs courantes de 25% et même comprises entre 30 et 35% dans des conditions de trafic congestionné.

     L'hybridation des bus urbains qui accélèrent et décélèrent des centaines de fois dans une journée, est une voie évidente d'amélioration des performances énergétiques du trafic de masse dans les villes. Combien est lente sa mise en place dans une Europe soi-disant à la pointe des technologies vertes, mais toujours en retard dans les processus d'innovation.

     Nous attendons toujours le bus à gaz naturel comprimé hybride qui alliera efficacité énergétique et absence de dépendance vis à vis des carburants liquides.

    LIRE le communiqué de Volvo

  • La consommation américaine de produits pétroliers s’est stabilisèe au mois de Mars

    La consommation américaine de produits pétroliers s’est stabilisèe au mois de Mars

     La reprise de l'économie américaine semble vouloir entraîner une stabilisation des consommations en produits pétroliers autour des 18,2 millions de barils/jour au mois de Mars, bien loin des 21 millions de barils enregistrés au mois de Mars 2005. Il y a belle lurette que la consommation de pétrole dans les pays les plus avancés ne dépend plus des variations du PIB. L'élasticité entre les deux paramètres s'est fortement détendue depuis 2004-2005. Depuis les prix du pétrole se sont fortement valorisés et la consommation est passée par un maximum (FIG.I, les points représentent les moyennes trimestrielles).

    PIB-2004-2010-USA
    Quoiqu'en pensent les officines de prévision, le développement des pays les plus développés va se faire à consommation énergétique décroissante grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique des processus qui est à la base des approches marketing de bien des industriels dans le monde. La baisse des consommations américaines en produits pétroliers illustre parfaitement ce phénomène.

    Cette baisse est parfaitement identifiable pour les consommations hors éthanol américaines de carburants routiers et de kérosène (FIG.II) qui représentent plus des deux tiers des consommations en produits pétroliers de ce pays. En particulier la baisse de la consommation d'essence se poursuivait au mois de Mars dernier. La teneur moyenne en fuel éthanol plafonnait à 8,5%.

      Conso-carburants-US-2008-2010

     Les Etats-Unis qui produisent plus d'éthanol qu'ils n'en consomment sont devenus exportateurs de biocarburants en direction du Canada et des Pays-Bas informe la Renewable Fuel Association (LIRE). Cela veut dire qu'il existe encore un potentiel important de substitution de l'essence consommée par du bioéthanol, à condition que la teneur maximum de 10% dans l'essence soit accrue par l'Administration américaine. La montée en puissance sur le territoire des pompes de E85 pour les véhicules Flex-Fuel devrait également participer à cette décroissance des consommations d'essence.

     L'autre paramètre déterminant repose sur les prix des produits pétroliers. Devant les difficultés économiques européennes et les menaces de régulation plus strictes, les cours du baril ont perdu 20% en trois semaines pour passer au-dessous des 70$/baril. Ce plongeon va rapidement être comblé devant la menace de durcissement des conditions d'exploration et de production en offshore profond par l'Administration Obama, conséquence des péripéties écologiques de BP dans le Golfe du Mexique. Les cours américains du pétrole dépendent essentiellement de ce qui se passe en Amérique du Nord. Un contretemps dans le déploiement de l'exploration-production offshore va automatiquement se traduire par un durcissement des cours. C'est la raison de la remontée abrupte observée tout récemment. Il faut donc imaginer des cours du pétrole qui vont remonter assez rapidement vers les 90 à 100 dollars/baril et donc une consommation américaine limitée par cette contrainte économique.

    Il apparaît donc probable, qu'à la lumière des divers paramètres qui agissent sur la consommation de pétrole, la progression attendue du PIB américain se poursuive dans les années à venir à consommation stable ou décroissante de produits pétroliers. Le gaspillage d'énergie américain est un filon qui va devoir être exploité durant au moins toute la décennie à venir.

    Le 28 Mai 2010

  • Alliance Daimler-BYD un cocktail original pour de futurs véhicules électriques chinois

    Alliance Daimler-BYD un cocktail original pour de futurs véhicules électriques chinois

    BYD-LiFePO4-battery   Pour produire industriellement de grandes quantités de véhicules électriques il faut impérativement associer dans l'aventure un concepteur-constructeur de batteries. Si cet industriel est de plus le N° 1 chinois dans la spécialité comme l'est BYD, cela apporte un avantage concurrentiel évident et ouvre un superbe marché: celui de la voiture électrique chinoise. Si de plus cette alliance est supportée par un grand constructeur automobile allemand, elle ne peut conduire qu'à une gamme de produits aux succès fort probables. Daimler, tout comme les autres constructeurs allemands, a pris beaucoup de retard dans le développement de nouveaux véhicules hybrides ou électriques. Une des raisons évidentes de cette situation, réside dans l'absence de grand constructeur de batteries allemand, conséquence de la disparition de Varta, acteur indispensable pour convertir après une bonne décennie d'efforts, les maquettes de batteries de laboratoires en produits industriels validés. Ce saut technologique quantitatif fait généralement défaut aux constructeurs européens et américains. C'est la raison pour laquelle les alliances de ce type sont absolument nécessaires. La filiale commune appelée "Shenzen BYD Daimler New Technology" disposera d'une dot initiale de 88 millions de dollars pour concevoir et industrialiser ces nouveaux véhicules.

    LIRE la nouvelle : BYD Company Limited and Daimler AG Sign Joint Venture Contract to Develop Electric Vehicles in China.

    Le 27 Mai 2010