Pour ne pas mourir idiot, il faut absolument lire les écrits anglo-saxons. Je constate que la liberté d’expression et d’opinion dans ces pays rend, en ce moment, cette affirmation particulièrement pertinente. Les jérémiades écolo-bien-pensantes françaises pétries de vérités écologiques et de réchauffement infernal nous menaçant de punitions suprêmes qui rappellent les temps joyeux de l’inquisition hispanique et de ses saints dominicains, deviennent à la longue insupportables pour celui allergique à toute forme de mysticisme . Il faut lire la Presse anglo-saxonne pour apprendre que des profs de fac américains ont témoigné devant le Sénat pour exprimer leurs doutes et leurs questionnements sur la part anthropique du réchauffement climatique observé. Il faut lire le poulet de John Constable de la Renewable Energy Foundation et qui porte sur l’impact économique des taxes et autres subventions soi-disant favorables au développement des énergies renouvelables et qui, dans les faits, perturbent l’établissement d’un réel marché des ressources énergétiques chargé de faire le tri entre les diverses options et de sponsoriser les innovations dans ce domaine. Le caractère critique de ces témoignages rafraîchit l’atmosphère et témoigne de la vivacité de la pensée scientifique et économique du moment.
L’Allemagne, riche parangon de la vertu écologique occidentale, brûle du lignite et du charbon pour secourir ses centrales électronucléaires toujours actives (et oui). De par sa position géographique centrale en Europe, elle utilise sans vergogne le réseau électrique ouest-européen comme d’une batterie à laquelle elle vend ses surproductions intermittentes prioritaires ou elle achète de la puissance à ses voisins, en cas de pénurie locale, faute de vent et bien-sûr de soleil.
Tel est le monde tel qu’il est et non tel qu’il devrait être.
Mais revenons au Royaume-uni et aux présentations de John Constable qui prévoient des subventions aux énergies renouvelables au Royaume-Uni qui devraient atteindre les 4,5 milliards de livres en 2015 et qui devraient dépasser les 8 milliards de livres en 2019, affichant ainsi un doublement en cinq ans (FIG.).
Cet auteur attire l’attention du lecteur sur les préjudices économiques immédiats que génèreront au Royame-Uni ces dépenses.
LIRE l’excellente présentation de John Constable.
Le 19 Décembre 2015









