Du brut vert, avec tous les avantages du brut fossile, mais sans ses inconvénients (soufre, azote, benzène).
Cette production est issue d’algues bleues, et la production s’établirait à 100 000/l hectares et par an.
D’ailleurs, quiconque connait les algues, ne serait ce que par leur faculté à occuper un vieux réservoir ou abreuvoir d’eau stagnante n’est pas étonné par la performance.
Reste que, il faut le répéter, la solution n’est pas forcément là.
Car, si elle s’avère plus efficace que celle d’huile de palme (6000 litres à l’hectare), la vraie solution réside dans la réduction des consommations.
Même avec une production si élevée, l’investissement sera, lui aussi prodigieux (à moins qu’on trouve une utilisation utile à toutes ces horreurs appelées "piscines", qui fleurissent le long des maisons).
Et même si on a trouvé LA solution, il faudra aussi solutionné LE problème politique : quel sera le mode de production, justement ?
Production décentralisée et donc, très largement, autoconsommation possible.
Là, les états sont coulés, les grandes compagnies au cimetière, faute de rentrées fiscales et faute de marché suffisant.
On peut enterrer aussi quelques états arabes et la mondialisation.
Ou plus classiquement des "usines" de productions ?
Vendredi 8 août 2008


















