Catégorie : actualités

  • Brut vert.

    Brut vert.

    Images_6 Du brut vert, avec tous les avantages du brut fossile, mais sans ses inconvénients (soufre, azote, benzène).
    Cette production est issue d’algues bleues, et la production s’établirait à 100 000/l hectares et par an.
    D’ailleurs, quiconque connait les algues, ne serait ce que par leur faculté à occuper un vieux réservoir ou abreuvoir d’eau stagnante n’est pas étonné par la performance.
    Reste que, il faut le répéter, la solution n’est pas forcément là.
    Car, si elle s’avère plus efficace que celle d’huile de palme (6000 litres à l’hectare), la vraie solution réside dans la réduction des consommations.

    Même avec une production si élevée, l’investissement sera, lui aussi prodigieux (à moins qu’on trouve une utilisation utile à toutes ces horreurs appelées "piscines", qui fleurissent le long des maisons).
    Et même si on a trouvé LA solution, il faudra aussi solutionné LE problème politique : quel sera le mode de production, justement ?
    Production décentralisée et donc, très largement, autoconsommation possible.
    Là, les états sont coulés, les grandes compagnies au cimetière, faute de rentrées fiscales et faute de marché suffisant.
    On peut enterrer aussi quelques états arabes et la mondialisation.
    Ou plus classiquement des "usines" de productions ?

    Vendredi 8 août 2008

  • Anchorage : lampadaires à LED

    Anchorage : lampadaires à LED

    Images Anchorage prévoit de changer le quart de ses lampadaires pour des LED à haut rendement.
    Ceux-ci seront 50 % pour économes et permettront d’économiser 360 000 $ pour un budget total de
    2 200 000 $.
    Dans ces conditions là, les résidents approuvent en masse la mesure.
    D’ailleurs, on imagine mal aucun administré, ni aucun conseiller municipal désirant payer plus cher le même service.

    Il faut dire qu’Anchorage se situe aux USA, Alaska, que le jour y est une denrée rare et que les habitants profitent d’une lumière naturelle 85 jours par an, pendant 8 heures.
    Bien entendu, on peut penser que si cette politique s’avère concluante, la totalité du parc de lampadaire sera modernisée.
    Pour le moment, seul 16 000 lampadaires, soit le quart, sont concernés.

    vendredi 8 août 2008

  • Les propos peu diplomatiques de Muellen.

    Les propos peu diplomatiques de Muellen.

    Images L’amiral Muellen est donc passé, il y a quelques temps, à Tel Aviv.
    Il leur a dit qu’il était préférable qu’il n’y ait pas d’attaques contre l’Iran, mais il leur a aussi dit qu’il serait préfèrable qu’il n’y ait pas de nouveau USS liberty  (bateau de surveillance électronique coulé "par erreur" après une attaque de 40 minutes, par  les israéliens en 1967).
    "L’U.S. Navy n’a pas oublié l’attaque contre le Liberty et, si les circonstances s’y prêtaient, elle n’hésiterait pas à régler ses comptes  ".
    On voit donc que la concorde et l’unité règne entre alliés (les iraniens vont finir par devenir sympathique).

    Les marins ont la mémoire longue et l’amiral Muellen joue le rôle de la mule du pape.
    Même pire, tout incident avec les iraniens serait imputé, par avance, à Israël.
    Sue ce tableau dans la région, on peut citer qu’une cache d’armes a été saisi au Kirghistan, en présence de leurs propriétaires : des citoyens et diplomates américains impliqués.
    La démission du premier ministre israëlien, les grenouillages en Turquie et en Géorgie, donne un tableau confus de la situation dans la région où il n’existe plus UNE, mais DES politiques Yankee, celle des militaires n’étant pas forcément la moins censée, ni la moins responsable.
    Mais cette bisbille avec Israël est la plus grave, pour Israël. En effet, ce genre d’attitude est extrêmement limite pour un état sous perfusion permanente américaine.

    vendredi 8 août 2008

  • Palm desert : loi d’indépendance énergétique.

    Palm desert : loi d’indépendance énergétique.

    Images_5 Palm desert (Californie), veut réduire sa consommation énergétique globale de 30 % d’ici 2011.
    Bénéficiant de 350 jours d’ensoleillement de "haute qualité", les habitants ont, en période chaude (plus de 100 ° Farenheit, soit 37.8 Celsius, et de grosses dépenses de climatisation (factures de 1000 $).
    Le "progressisme de la ville" en la matière, s’apparente donc à un gousset sonnant creux.
    Bien sûr, comme la qualité des constructions est tout à fait insuffisante, on compensait le manque d’isolation par une technique moins coûteuse au départ, mais gouffre énergétique dans la durée.

    La réduction envisagée (215 millions de KWH) est donc, avant tout, une mesure d’économie importante, qui désespérera les compagnies électriques, mais qui soulagera les budgets des habitants.
    Ils pourront se consoler en se disant que les 70 % restants, sont encore très confortables, surtout rapporté à une population assez modeste (en nombre, pas en revenu).
    Leurs soucis pourraient commencer, si on envisageait une réduction de 70 %, c’est à dire un alignement sur les barbares européens, gens sous développés, comme l’on sait.
    Le "progressisme" à l’américaine, ça doit être de ne pas être totalement aligné sur les intérêts des grandes compagnies.

    Vendredi 8 août 2008

  • Gaz et électricité : les 7 péchés capitaux.

    Gaz et électricité : les 7 péchés capitaux.

    Images_3 Le gouvernement  accorde des augmentations de tarifs à EDF et GDF, entreprises dont les résultats étaient déjà resplendissants.
    + 5 % pour le gaz et + 2 % pour l’électricité, justifié, soit disant, par l’envolée des coûts (pourtant, les cours du gaz ont fortement baissés ces dernières semaines).
    Les tarifs de l’électricité augmenteront encore davantage pour les entreprises.
    Il n’y a aucune logique économique derrière ces mesures, seulement l’appétit de l’actionnaire, dans un marché captif.
    Quelques clopinettes pour les pauvres devraient, dans la logique gouvernementale, aider à faire passer la pilule.

    Les comités de régulation, ou comités théodule, donnent systématiquement leur aval à toutes les demandes, et, tel l’époque de Louis XV, demeurent simplement de "bonnes places".
    "Lentement, jour, après jour, les gens se détournent du régime".
    Louis XV avait nommé 7 maréchaux. Ils étaient éloignés depuis si longtemps de la vie militaire que certains des bénéficiaires en furent étonnés.
    On les appela, les 7 péchés capitaux. On rit beaucoup, à l’époque pour leur attribuer les péchés.
    La plupart les méritait tous les 7 :  Paresse, luxure, gourmandise, avarice, envie, orgueil ou colère.
    Je remercie le gouvernement d’avoir justifié tous mes articles précédents.
    Au gouvernement aussi, on aurait du mal à attribuer à quelqu’un précisément, toutes ces tares.
    Il n’y a que la bêtise qui soit généralisée.

  • Socatri, quand tu nous tiens.

    Socatri, quand tu nous tiens.

    Images_4 Un anti-nucléaire m’a demandé de remercier la SOCATRI, pour son habile campagne anti-nucléaire, mené avec constance, ténacité et abnégation.
    "Selon les premières estimations, l’impact de ce rejet sur l’environnement et la population a été jugé très faible, de l’ordre de quelques microsieverts, soit moins de quelques millièmes de la dose annuelle autorisée pour le public  ".
    Quand j’étais petit, une porcherie, c’était une porcherie.
    Aujourd’hui, une porcherie, un foutoir, visiblement, cela porte le nom de "complexe nucléaire".

    "  aucun défaut d’exploitation n’était à noter du côté de la Socatri "????????
    Une mesure annuelle est dépassé en août, et il n’y a AUCUN DEFAUT ?????
    Donc, d’après l’autorité de sureté nucléaire, tout est normal ?????
    On peut en conclure que l’ASN est un comité théodule, destiné, lui aussi à bénir-oui-oui, toute l’activité du secteur, et à servir de copieuses rémunérations à ses membres.
    D’ailleurs, son utilité réelle est visible dans les sanctions financières et en matière d’activité qu’elle inflige : zéro pour toute les deux.
    On voit, aussi, dans cette affaire, le degré de sérieux de l’industrie nucléaire : zéro. A force d’étouffer en famille tout ce qui était déplaisant, c’est devenu une mauvaise et triste habitude.

    Photo : un nouveau logo pour l’ASN  ?
    Vendredi 8 août 2008.

  • Témoignage.

    Témoignage.

    Images_2 Certains aiment, d’autres pas.
    je pense que les témoignages d’internautes ont leur valeur, même si on ne partage pas forcément toutes leurs approches, ni leurs idées.
    La force d’un forum est qu’on peut y défendre ses convictions même si c’est parfois jugé maladroit par d’autres internautes.
    Après tout, au forum antique, il y avait de tout comme interventions, et l’on ne se formalisait pas forcément de la forme.
    La bastonnade y était courante et dans certains endroits, obligatoire.

    voici donc un témoignage, à mon avis, significatif :
    "Et toujours des bouteilles d’eau au Conseil municipal de ma ville, Clamart. Une bouteille d’eau par conseiller(ère) posée là, sur la table, accompagnée d’un gobelet en plastique. Une exception toutefois : parmi les élu(e)s il y a celle qui vient avec sa carafe et ses verres… en verre. Qui vient avec sa carafe car il est trop facile de défendre de grands projets en oubliant les petits gestes simples du quotidien ; Qui vient avec sa carafe parce que le Maire ne s’est pas donné la peine de répondre à sa demande de remplacer les bouteilles en plastique… rien que pour elle, si les autres ne veulent pas. Qui vient avec sa carafe et qui passe pour une "écolo hallucinée" (même pas du groupe Verts, pourtant !!!) Et cette conseillère municipale d’une ville de taille modeste pense à : tous les autres conseils municipaux ; intercommunaux, régionaux, départementaux… toutes les conférences, toutes les rencontres… Et à toutes ces bouteilles d’eau en plastique, souvent moitié bues, toujours gaspillées et créant encore plus de déchets  ".
    le gaspillage semble si naturel.
    Ces "petits gestes", si anodins, si "peu coûteux", mais qui chaque année, représentent quelques millions de tonnes de pétrole.
    L’habitude est l’ennemi du progrès. A l’heure actuelle, on parle beaucoup "d’audits", d’analytique, héritier quelque part du fayolisme et du fordisme.
    On voit l’actualité de ces doctrines qui reposait aussi, sur l’analyse, le bien fondé de chaque geste.
    Plus la critique est fondée (le gaspillage), plus la réaction qu’elle entraine est violente.

    Jeudi 7 août 2008

  • Michelin en difficultés.

    Michelin en difficultés.

    Image le fabricant de pneus est en difficultés, pris, comme les autres en étau par l’augmentation du prix des matières premières et la baisse des marchés automobiles.
    "Forte dégradation des marchés en Amérique du Nord et Europe" et recul de certaines devises (dollar, peso, livre) pénalise bibendum.
    Ses parts de marché sont en hausse, mais on voit aussi les limites d’une multinationale mondialisée.
    Elle a largement contribué à comprimer les salaires, mais maintenant, elle devient aussi victime de cette politique.

    Comme à son habitude, elle privilégie le progrès technique pour tirer son épingle du jeu et, il faut le reconnaitre, avec succès, ses produits sont excellents.
    Il reste que l’ équipementier ne peut rester indifférent vis-à-vis de la tenue de son marché mère, l’automobile, et l’évolution de celui-ci n’est guère bon.
    Il recule en effet, en volume et en gamme.
    Les petites voitures ont, en effet des pneus bien moins couteux, les SUW, chers naguère aux américains, eux étaient tout bénéfice.
    Reste que vouloir maintenir sa marge à 10 % est illusoire. La crise ne fait que commencer, et l’on sait bien qui paierait ce maintien : les salariés.
    Bien sûr, là aussi, pas la moindre réflexion sur les débouchés : c’est ailleurs, ou "ça ne nous concerne pas".
    Mais cela, est un problème général au patronat.

    Photo : on s’aperçoit d’ailleurs que la roue est devenue beaucoup plus confortable qu’au 16° siècle.

    Jeudi 7 août 2008

  • La responsabilité des entreprises.

    La responsabilité des entreprises.

    Images_6 Aujourd’hui, on blablate sur les responsabilités sociales des entreprises, mais ce n’est que du bla-bla.
    La seule chose qui est intouchable, c’est le dividende, les compressions de personnels et pressurer les fournisseurs (cost-killing), sont à l’oeuvre.
    Bien sûr, la question de savoir qui achètera les voitures, n’est pas évoquée. C’est toujours pour des marchés "ailleurs". Avec les dernières négociations de l’OMC, c’est l’extraversion totale.
    Surtout, interdit de produire sur place, interdit de distribuer des salaires.
    Reste à savoir la question marrante. Une fois qu’auront sauté les déficits extérieurs espagnols, US et britannique, soit à vue de nez 90 % de ceux-ci, bien entendu, tous entretenus à grands coups de prêts jamais remboursés, qui jouera le rôle du consommateur ?

    Le PDG surdoué de Renault, lui fait dans le classique.
    Le petit c’était devenu déshonorant. Il faut du gros, du 4 X 4, de la marge.
    En industrie, justement, on sait que la grosse marge, elle arrive souvent d’on ne sait où.
    La plupart de l’activité n’en produit pas, et quelques productions, souvent marginales, en font une énorme.
    Vouloir être bénéficiaire sur toutes les lignes, à 15 % l’an chacune, c’est idiot.
    Et c’est impossible.
    En attendant, la concurrence, elle, se développe toujours sur le créneau délaissé, méprisé, celui abandonné par les entreprises établies.
    D’ailleurs, la plupart des créateurs d’entreprises géniaux étaient des marginaux.
    Louis Renault travaillait dans son atelier, au fond du jardin, il faisait le désespoir de ses parents, c’était, ce que nous appellerions un marginal.
    Bill Gates, aussi était un marginal.
    On peut aujourd’hui constater deux choses : le génie des uns, et le conformisme bêlant des autres.

    Jeudi 7août 2008

  • Le coût de l’uranium.

    Le coût de l’uranium.

    Images_3 L’augmentation enregistrée pour le cours de l’uranium sur les 7 dernières années atteint 1000 %.
    Plusieurs choses l’expliquent.
    Les stocks constitués pour la sécurité énergétique, le désarmement, l’arrêt de la prospection et de l’investissement pour l’exploitation minière.
    67 000 tonnes d’uranium consommée et 40 000 produites, le reste étant assuré par les stocks militaires et civils.
    Le retraitement en assure une très faible part (3%).

    La production semble scotchée à son niveau, avec une très faible élasticité à la hausse dans le futur.
    Il faut bien voir que le nucléaire civil n’a été possible qu’avec les considérables et illimités budgets militaires consacrés à l’extraction et constitution des stocks.
    Ces stocks étaient tellement immenses qu’ils ont pu approvisionner la machinerie pendant plus de 20 ans.
    La leçon de l’histoire ?
    En théorie, les solutions, décrites par bien des internautes, sont abondantes.
    En réalité, il n’y a ni le pouvoir, ni le vouloir pour procéder à des investissements -colossaux- nécessaires ne serait-ce que pour faire fonctionner l’existant.
    Bien des solutions, aussi sont irréalistes.
    On ne sait récupérer aucun des métaux qui abondent dans l’eau de mer, ni économiquement, ni techniquement.

    Jeudi 7 août 2008