Catégorie : actualités

  • Le rebond américain.

    Le rebond américain.

    Images_2 Al Gore se distingue et surfe sur un mouvement profond de la société américaine, contre l’establishment.
    Les Yankees ont pour habitude, lorsqu’ils identifient un problème d’y consacrer toute l’énergie et toutes les ressources possibles pour le résoudre.
    C’est ce qui fait la plastique de la société, et ses revirements, souvent étonnants, sans arrière-pensée, à mille lieux de l’habitude européenne de dissoudre le peuple, indigne de l’aristocratie qui la gouverne.
    La politique économique de Lincoln fut un de ces revirements, le new deal aussi.
    Aujourd’hui, c’est l’american way of life qui pose problème et sa gabegie énergétique.
    Mieux, tout le monde, là-bas en prend conscience et prend conscience qu’il faut agir.

    Et agir, c’est quoi ? Bush a agi, il a dit que l’american way of life n’était pas négociable et pour cela a envahi l’Irak et l’Afghanistan.
    Il voudrait bien aussi se payer l’Iran, mais les prétoriens sont hostiles (après tout ceux de Rome préféraient aussi bénéficier des douceurs de "protéger" l’empereur à Rome, que de guerroyer aux frontières).
    Bien sûr, on peut investir, pour accroitre l’offre.
    Mais l’investissement est d’ailleurs de plus en plus lourd, financièrement, politiquement et techniquement.
    C’est souvent, ces signes d’investissements démesurés et avec très peu ou sans rendement, qu’on a vu le glas d ’empires multiples, Khmer, maya, romain, Parthe et plusieurs empires chinois.
    Gore décloisonne le système, fond toutes les crises en une crise unique et finalement, c’est la partie d’Alexandre, face au noeud gordien.
    C’est toutes les crises qu’il faut affronter, ensemble, pour les résoudre toutes.
    Laisser les "spécialistes", tel Ben Bernanke affronter une crise partielle est sans issue.
    En même temps, l’alternative finalement est la moins couteuse, la plus simple, la plus évidente.
    Il faut cesser de compliquer l’usine à gaz, qui n’en a plus besoin.
    "Ce qui nous importe est que souffle l’ouragan et qu’il désigne désormais la cause humaine centrale de cet épouvantable effondrement d’un système de civilisation : le système lui-même.  "
    Résoudre la crise énergétique, la crise tout court est simple. Il faut des objectifs clairs et compréhensibles de tous,  à court terme.
    42 ans pour réduire de 50 % les GES est idiot, 10 ans est tentable.
    Même si on sait que l’on n’y arrivera pas, le chemin accompli sera gigantesque et l’effort restant, résiduel, même si le plus gros reste à faire. En effet, les structures seront en place et fonctionneront.

    Vendredi 18 juillet 2008

  • La passoire…

    La passoire…

    Images Donc la vérité s’est levé sur l’état réel de la sécurité nucléaire en France. C’est une passoire.
    En fait de "culture de la sécurité", on a eu droit à l’amateurisme et au je-m’en-foutisme le plus élémentaire et le plus complet.
    D’abord avec des terrils d’uranium abandonné, ensuite par des contaminations cachées pendant 30 ans, et la plus élémentaire des pannes industrielles, c’est à dire la rupture de canalisation qui arrive…Il y a plusieurs années de cela
    Bien entendu, ce genre d’incident doit être légion, et non isolé.

    Car, s’il y a eu " sous-investissement dans la sécurité, la protection de la santé humaine et de l’environnement  ", c’est généralisée, car c’est un coût brut.
    Et l’économie actuelle veut réduire les coûts. Donc, banalement, on a laissé filé la radio-activité dans la nature et par de multiples fuites, dont la réparation et encore moins la recherche, était le cadet des soucis des "responsables".
    Le Rhône, entre autre, est devenue une poubelle, poubelle dont on se sert amplement en agriculture.
    Quand aux "normes" AIEA et OMS, elles n’engagent que ceux qui y croient (ou font semblant d’y croire), les conseilleurs n’étant pas les payeurs…

    Image : le nouveau logo de la sureté nucléaire.

    Vendredi 18 août 2008

  • Zone Euro: la vigueur des exportations à fin Avril arrive à limiter le déficit commercial du aux poste « énergie »

    Zone Euro: la vigueur des exportations à fin Avril arrive à limiter le déficit commercial du aux poste « énergie »

                          A la fin du mois d’Avril nous dit Eurostat, le déficit du poste "énergie" dans la Zone Euro atteignait 100 milliards d’euros, cumul de 4 mois à 25 milliards de déficit sur ce poste, en aggravation de 29 milliards d’euros par rapport à 2007 à la même époque (FIG.). Malgré ce handicap le déficit cumulé commercial global se maintient à moins de 10 milliards de déficit (-8,6 milliards) en raison de superbes exportations qui à 520 milliards d’euros, sont en croissance de 9% par rapport à celles de 2007. Hors poste énergie, les exportations progressent de 8% (+36 milliards) par rapport aux quatre premiers mois de 2007 alors que les importations ne progressent que de 4% (+16 milliards).Balanceenergie200804

                           En cumul annuel le rythme actuel conduirait la Zone Euro à un "trou énergie" de 300 milliards d’euros. Ce chiffre permet de comprendre l’importance de réduire chaque année de quelques points de pourcents les consommations d’énergies dans la Zone Euro qui réduiront de plusieurs milliards la facture énergétique en jouant à la fois sur les volumes et les prix unitaires du baril de pétrole ou de la tonne de charbon importé.

    Le 18 Juillet 2008.

  • « Ajustement » des prix du gaz.

    « Ajustement » des prix du gaz.

    Images_4 G W Bush a eu un mérite. Faire haïr tout ce qu’il représente.
    C. Lagarde (et son boss), pareil.
    Elle parle "d’ajustements" des prix du gaz, pour ne pas parler de "hausses", car le locataire de l’Elysée n’a rien à refuser à son enfant chéri, la société née de la fusion GDF-Suez.
    Il faut d’ailleurs aller sur la presse étrangère, pour voir autre chose que des bêlements de satisfaction.
    On jettera des cacahouètes aux plus pauvres, et la classe moyenne (au dessus de 1000 euros, c’est à dire d’une moyenne médiocrité), sera pressurée.
    Au terme d’une telle évolution, aux USA 72 % des américains ne peuvent plus voir leur président, et 82 % leurs représentants…

    la crise énergétique et économique va entrainer la "Elstinisation" (lire : carbonisation totale), des politiques en place.
    Face à tous les problèmes de la vie courante des populations, les hommes politiques, perroquets sans cervelles sont incapables de dire autre chose que "le libéralisme c’est bien".
    Avec bien entendu, aucun résultat, autre que des statistiques truquées, servant à justifier une politique ayant largement échouée.
    Ou en est la prochaine inflexion ? A savoir les politiques MASSIVES d’économies d’énergie ? Nulle part !
    Dans 42 ans, on aura réduit de moitié les rejets de GES, disent ils. On pourrait faire beaucoup plus, et cesser de s’occuper des actionnaires de GDF-Suez, espèce complètement inutile, nuisible et malfaisante.
    Le conformisme a ce point là, c’est l’absence totale d’idée personnelle.

    Jeudi 17 juillet 2008

  • Borloo, borl’eau, vous avez dit borl’eau ?

    Borloo, borl’eau, vous avez dit borl’eau ?

    Images_3 Borloo s’intéresse à la qualité de l’eau, c’est d’autant méritoire pour lui.
    Il veut tester toutes les nappes phréatiques à proximité des centrales.
    Donc, on n’aura même pas eu besoin d’un Tchernobyl pour qu’on ait nos zones interdites "bien d’chez nous" (et oui, je regrette feu Jean Nohain).
    "qu’il se penche sur la situation radio-écologique de l’ensemble des sites nucléaires et que l’on vérifie notamment l’état des nappes phréatiques situées près de toutes les centrales nucléaires françaises  ".
    Je savais pas que Borloo était affilié à "sortir du nucléaire", "greenpeace" ou "Amis de l’apéro la terre".

    On peut voir les limites de "la culture de la sécurité".
    En effet, il n’y a aucun risque… mais ne contrôlons surtout rien.
    Ce n’est guère sérieux. Après les déchets nucléaires du Tricastin, installés à l’air libre, comme un vulgaire terril de houille, lessivé par les pluies, contaminant la nappe phréatique, on peut voir que cette "culture" était un simple argument médiatique.
    En effet, la sécurité semble assurée de façon correcte dans l’exploitation.
    Mais si a un bout de l’échelle, on fait n’importe quoi, il y a de quoi inquiéter.
    En effet, à quoi sert prétendre faire les choses dans les règles de l’art, si, à l’autre bout, pour les déchets les moins dangereux, on se contente de la rivière, de la décharge municipale, ou d’un simple terril ?
    Il ne peut y avoir d’exceptions, ni de déchets "sans importance".
    En même temps,  prétendre, comme certains benêts de service que "les normes sont en dessous des normes OMS" est idiot.
    D’abord parce que les normes de l’OMS sont plus politiques que médicales, ensuite, Il faudrait avoir fait les mesures de radio-activité, sur tout le territoire, depuis le début du nucléaire, et non pas une mesure qui tombe du ciel, la première depuis 30 ans.
    S’il y a une chose que l’on peut déduire de la réaction de M. Borloo, c’est que rien n’a été fait et que l’obscurité la plus totale, règne.
    "Dysfonctionnement",  c’est comme cela qu’on appelle un comportement qui mériterait plutôt le nom de "porcin".

    Jeudi 17 juillet 2008

  • Inflation en Europe et aux Etats-unis au mois de Juin

    Inflation en Europe et aux Etats-unis au mois de Juin

                            Il est intéressant de comparer les divers postes d’inflation entre l’Europe et les Etats-Unis qui, on le sait, sont fortement déterminés en ce moment par les cours de l’énergie qui sont des cours mondiaux pour le pétrole, quasiment mondiaux pour le gaz, avec la montée en puissance du gaz naturel liquéfié, et encore régionaux pour le charbon. Ces données entre l’Europe et les Etats-Unis sont pourtant fort différentes (FIG.). Une inflation au mois de Juin au delà des 5% pour les USA et atteignant 4% en Europe.Inflation2008juin

                   Les différences entre les barres vertes et jaunes montrent que les cours de l’énergie ont un impact plus fort aux Etats-Unis (2,1 points) qu’en Europe (1,4 points). On voit là l’effet amortisseur des taxes sur l’énergie et les carburants dans les pays européens ainsi que celui de l’évolution des parités dollar euros depuis un an (FIG.).Nergie2008juin Les prix de l’énergie affichent une progression de 25% aux USA.

                          Par contre les différences entre les barres jaunes et roses qui représentent l’impact de l’alimentation, montrent que ces prix ont plus fortement augmenté en Europe (+0,8 points) qu’aux Etats-Unis (+0,5 points). Effet d’une concurrence américaine plus aiguë.

                          Enfin, il reste la partie sous jacente en rose, celle qui fait trembler nos Banquiers centraux, celle des "effets de second tour", celle qui comprend les hausses de salaires. On le voit elle est 1/3 plus importante aux USA qu’en Europe. Des secteurs comme les services médicaux, les frais d’hôpitaux ou l’éducation tirent les prix vers le haut aux USA. En Europe la rigueur germanique empêche tout dérapage des salaires.

                       Une inflation en forte augmentation au mois de Juin, aussi bien en Europe qu’aux USA, tirées toutes les deux par les prix de l’énergie et dans une moindre mesure par les prix alimentaires, surtout en Europe. Une inflation sous jacente qui justifierait des taux administrés US supérieurs à 2% et des taux de la BCE nettement inférieurs aux 4,25% actuels.

                        Que peut-on pronostiquer dans les mois à venir? Après une stabilisation en Juillet et Août on peut prévoir une réduction des pressions inflationnistes au mois de Septembre, premier mois où l’effet de base des prix de l’énergie commencera à réduire la variation sur 12 mois. Puis la baisse des consommations d’énergie dans l’OCDE participera à la réduction des prix durant tout le restant de l’année.

    Le 17 Juillet 2008.

  • L’Amérique va changer…

    L’Amérique va changer…

    Images_2 … ou plutôt l’Amérique A changé.
    Mais elle ne le sait pas encore.
    La société vient d’imprimer un mouvement, que les hommes politiques, que les structures ignorent encore pour le moment, ou veulent l’ignorer.
    Voici le point de vue de Paul Jorion :
    "Aujourd’hui, les actions des Government–Sponsored Entities ont repris leur plongée : Fannie Mae et Freddie Mac ont perdu plus du quart de leur valeur en une seule séance : –27,34 % pour Fannie Mae et –26,02 % pour Freddie Mac. Le message est clair : le ministre des finances américain, Henry Paulson, et le patron de la Fed, Ben Bernanke, ont beau répéter que tout sera fait pour épauler les GSE, les investisseurs sont convaincus que la nationalisation larvée des derniers jours se concrétisera rapidement en une nationalisation pure et simple – dont ils feront les frais.
    J’écrivais hier que le système économique américain a basculé dans la social–démocratie, et j’ajoutais, « que ses dirigeants le sachent ou non ». Les actionnaires montrent eux, en quittant le navire en masse, que leur opinion est faite.
    Dans une question qu’il posait ce matin à Bernanke, Jim Bunning, un sénateur républicain du Kentucky, déclarait que :
    Quand j’ai ouvert mon journal hier, j’ai cru que je m’étais réveillé en France. Mais non, il s’avère que le socialisme règne en maître en Amérique […] Comparé à ceci, le rachat de Bear Stearns par la Fed était du socialisme d’amateur.  "

    "*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.  "

    Mais le changement ne se cantonne pas au régime économique.
    Un candidat (encore potentiel, il n’est pas officiellement le candidat démocrate), est encore plus clair sur l’Irak : " On met les voiles…" Lentement, histoire de ne pas faire figure de déroute, et pour se renforcer en Afghanistan, histoire de ne pas mécontenter le complexe militaro-industriel.
    Il entérine par là-même, un mouvement beaucoup plus profond de la société américaine : les prix auront eu raisons de la gabegie énergétique. Désormais, la demande d’économie émane du citoyen, convaincu que l’énergie la meilleure, c’est celle qu’on ne consomme pas.
    Pendant le même temps, une escarmouche a eu lieu en Afghanistan, 9 soldats américains ont été tués et 15 blessés.
    Le poste avancé a été évacué. Pour la première fois, on laisse le champ de bataille aux talibans.
    Là aussi, un mouvement profond a été impulsé. Un point d’inflexion a été atteint.

  • Niet.

    Niet.

    Images Russie et Chine ont dit "Niet" pour les sanctions envers le Zimbabwé et l’offensive occidentale contre le Soudan se traduit par un mandat d’arrêt de la CPI envers le président Omar al-Bachir.
    Ne nous y trompons pas, ailleurs qu’en occident, absolument personne ne voit cela autrement qu’un alibi droit-de-l’hommiste pour faire main basse sur des ressources énergétiques ou remettre au pas un régime rebelle.
    Les problèmes du Zimbabwé ont commencés avec des démêlés financiers  entre le gouvernement de ce pays et des bailleurs de fonds qui voulaient le mettre au pas.
    Les évènements qui s’y passent sont aussi une forme de "révolution orange" (lire : téléguidée de l’ extérieur), couleur locale.

    Bien sûr, en aucun cas, il ne s’agit de blanchir les dirigeants de ces pays, mais de rappeler que la version qu’on nous sert dans nos pays est pré-mâchée, pré-pensée et qu’en aucun cas on ne parle de la cause réelle des problèmes de ces pays : leurs ressources que certains veulent s’approprier à prix "d’ami" (lire : pour rien).
    Bien entendu, on ne parle pas de la situation des grands lacs, mais là, les dirigeants sont "nos" amis, adeptes de l’économie de marché, amis des multinationales, qu’on ne va pas les embêter avec quelques futilités : millions de morts (4,5 ou 6 ?), viols par millions, corruption généralisée, pillage généralisé…

    Pour ce qui est de pendre, exécuter, briser les membres des gouvernements, chefs d’états dont les pays, ces trente dernières années :
    – ont vu les inégalités exploser,
    – la population massivement s’appauvrir,
    – la parole du peuple être méprisée,
    – remplir les prisons,
    – développer la corruption des milieux d’affaires et de la classe politique,
    – bombarder, tuer des milliers de civils innocents dans des guerres d’agressions, beaucoup de gens seraient fondamentalement pour, tout en préconisant le traitement pour leurs tyrans locaux et immédiats, avant de s’occuper de tyranneaux lointains, qui finalement, ne défrisent guère la galerie.

    Bien entendu, Soudan et Zimbabwé aurait été pauvres, sans ressources et complètement inintéressants, ils n’auraient pas eu droit à ce traitement  (cas, d’ailleurs du Soudan des années 1960).
    Pour ce qui est de la crise Zimbabwéenne, la Grande-Bretagne aura bien gagné son titre de "représentant des créanciers".

    Mercredi 16 juillet 2008.

  • Tricastin : on en sait un peu plus.

    Tricastin : on en sait un peu plus.

    Images Un lecteur parlait de "Tchernobylisation", en parlant du Tricastin.
    On peut comprendre qu’une cuve puisse déborder, mais on comprend déjà moins qu’une cuve de rétention déborde à son tour, et encore moins, le temps qu’on ait mis à réagir.
    Cela étant dit, et c’est déjà inadmissible, il apparait que le Tricastin était une poubelle nucléaire d’un fort beau gabarit.
    De 1964 à 1996, une usine militaire fonctionne à cet endroit, et les militaires y laisseront un chouette tas, un tumulus de 5 à 6 mètres de barrières de diffusion, contenant entre 2.6 et 3.5 tonnes d’uranium, dont la teneur en U 235 variait entre 2.6 et 3.5 %.

    Une bonne partie a migré vers la nappe (900 kilos dit-on) et on la savait contaminée depuis 1977.
    Elle a d’ailleurs été pompée, en douce jusqu’en 1998.
    Bien sûr, ces doses, faibles, contribueront quand même à rendre malades et à tuer quelques victimes, qui passeront dans le bruit de fond de maladies courantes.
    Mais ce qui est le plus frappant, c’est l’amateurisme, le je-m’en-foutisme, l’incompétence généralisée et érigée en système.
    De l’uranium ? Pas grave, fait en un tas ! Que deviendra t’il ? Rien à foutre ! Irresponsabilité et inculpabilité totale.
    Mode rigolade ON -La sécurité du nucléaire est pointilleuse en France- Mode rigolade OFF.
    30 ans de silence…
    Mercredi 16 juillet 2008

  • USA: les stocks hebdomadaires de pétrole en nette reprise sur fond de consommations en retrait

    USA: les stocks hebdomadaires de pétrole en nette reprise sur fond de consommations en retrait

                         Des consommations d’essence en retrait de 350 mille barils par jour, des importations soutenues de pétrole brut et de produits raffinés d’un montant total de près de 14 millions de barils par jour ont fait gonfler les stocks hebdomadaires américains en produits pétroliers. Les stocks de brut ont gagné 3 millions de barils, ceux d’essence se sont accrûs de 2.5 millions de barils, ceux de fuel et de kérosène se sont gonflés de 3,4 millions de barils. Ces chiffres confirment ce que nous affirmons depuis des semaines: il n’y a aucun problème d’approvisionnement en pétrole et en produit pétroliers aux Etats-Unis, sinon dans les esprits chagrineux de quelques intermédiaires financiers payés à la commission ou de quelques analystes chargés de faire stresser les opérateurs et d’amorcer la pêche aux gogos. Le Brent sur la nouvelle a perdu 5 dollars par baril (FIG.) pour se rétablir à -3 dollars par la suite. Par solidarité même les cours du gaz sur le Henry Hub ont baissé.

                          Il arrivera bien un moment où le Marché ne croira plus les funestes augures qui pronostiquent la pénurie, alors qu’en réalité la demande freinée par les prix et minorée par des actions d’économies, va nettement décroître aux USA et se stabiliser puis baisser dans le monde, mais la propagande a des effets rémanants considérables.Coursjuil16

    Le 16 Juillet 2008.