Russie et Chine ont dit « Niet » pour les sanctions envers le Zimbabwé et l’offensive occidentale contre le Soudan se traduit par un mandat d’arrêt de la CPI envers le président Omar al-Bachir.
Ne nous y trompons pas, ailleurs qu’en occident, absolument personne ne voit cela autrement qu’un alibi droit-de-l’hommiste pour faire main basse sur des ressources énergétiques ou remettre au pas un régime rebelle.
Les problèmes du Zimbabwé ont commencés avec des démêlés financiers entre le gouvernement de ce pays et des bailleurs de fonds qui voulaient le mettre au pas.
Les évènements qui s’y passent sont aussi une forme de « révolution orange » (lire : téléguidée de l’ extérieur), couleur locale.
Bien sûr, en aucun cas, il ne s’agit de blanchir les dirigeants de ces pays, mais de rappeler que la version qu’on nous sert dans nos pays est pré-mâchée, pré-pensée et qu’en aucun cas on ne parle de la cause réelle des problèmes de ces pays : leurs ressources que certains veulent s’approprier à prix « d’ami » (lire : pour rien).
Bien entendu, on ne parle pas de la situation des grands lacs, mais là, les dirigeants sont « nos » amis, adeptes de l’économie de marché, amis des multinationales, qu’on ne va pas les embêter avec quelques futilités : millions de morts (4,5 ou 6 ?), viols par millions, corruption généralisée, pillage généralisé…
Pour ce qui est de pendre, exécuter, briser les membres des gouvernements, chefs d’états dont les pays, ces trente dernières années :
– ont vu les inégalités exploser,
– la population massivement s’appauvrir,
– la parole du peuple être méprisée,
– remplir les prisons,
– développer la corruption des milieux d’affaires et de la classe politique,
– bombarder, tuer des milliers de civils innocents dans des guerres d’agressions, beaucoup de gens seraient fondamentalement pour, tout en préconisant le traitement pour leurs tyrans locaux et immédiats, avant de s’occuper de tyranneaux lointains, qui finalement, ne défrisent guère la galerie.
Bien entendu, Soudan et Zimbabwé aurait été pauvres, sans ressources et complètement inintéressants, ils n’auraient pas eu droit à ce traitement (cas, d’ailleurs du Soudan des années 1960).
Pour ce qui est de la crise Zimbabwéenne, la Grande-Bretagne aura bien gagné son titre de « représentant des créanciers ».
Mercredi 16 juillet 2008.

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