Catégorie : actualités

  • Etats-Unis: les stocks hebdomadaires pétroliers poursuivent leur croissance

    Etats-Unis: les stocks hebdomadaires pétroliers poursuivent leur croissance

                          Les approvisionnements pétroliers des Etats-Unis la semaine dernière n’ont présenté aucune tension particulière, contrairement à ce que certaines dépêches d’agences ont pu faire croire et faire ainsi monter encore les cours du baril cette nuit. Les importations ont globalement dépassé les 13,7 millions de barils/jour, le raffinage américain a correctement produit, entraînant une légère baisse des stocks de brut (-2 millions de barils) mais aussi un accroissement des stocks d’essence (+2,1 millions de barils), de gasole-kérosène (+0,4 Mbl) et de Propane (+1,7 Mbl). Les stocks totaux de produits pétroliers ce sont accrus de 2,2 millions de barils et la Réserve Stratégique s’est accrue d’un million de barils (FIG.).

                          Bien sûr, en ces périodes de folie pétrolière, les informations mesurées et objectives n’ont que bien peu de poids face à des informations tronquées qui vont, elles, dans le sens du mouvement spéculatif en cours.Usastocks

    Le 3 Juillet 2008.

  • American Graffiti : la Fin

    American Graffiti : la Fin

    Images_3 Un article (merci à Abdel), signalant la fin d’American Graffiti, ou l’habitude de faire le tour de la ville en voiture pour les jeunes.
    "La flambée du prix de l’essence est trop récente pour que les statistiques gouvernementales reflètent cette nouvelle tendance, mais les chiffres montrent une chute générale de la demande  "…
    Manque de moyens pour se payer le permis, manque de moyens pour se payer le plein, reste le plaisir de la ballade à pieds.
    D’ailleurs, "la police constate une baisse considérable de la circulation les vendredi et samedi soir  ".

    Gageons que l’indice de bonheur ne changera pas pour autant car les adolescents ont vite trouvé un autre moyen de se retrouver.
    L’intérêt profond de ce rite était absolument nul et ne satisfaisait que les pétroliers.
    Gageons que nous allons trouver bien d’autres "rites inutiles" dont nous pourrons nous passer sans aucun problème.
    Gageons aussi que la mortalité routière, le samedi soir a du considérablement baisser.

  • Hippodrome de la recession.

    Hippodrome de la recession.

    Images_2 Je viens écrire un article totalement amoral, car profondément jouissif, celui des pays en course pour entrer en récession.
    les USA n’évitent la dite qu’avec des statisticiens habiles, sans scrupules et totalement dévoyés.
    La Grande Bretagne l’évite en tapant dans la caisse des couillons investisseurs qui viennent placer leurs picaillons (souvent mal acquis) à la grande lessiveuse qu’est la bourse de Londres.
    L’Espagne l’évite en continuant à titriser à qui-mieux-mieux les créances immobilières et en les revendant au dernier … (censuré)  survivant, la banque centrale.
    Et paf, qui c’est qu’arrive en tête, hein ? C’est le tocard, le Danemark, ex-aequo avec le Japon, un autre tocard.

    C’est toujours pareil au tiercé.
    Vous pariez sur les cracks, vous avez tous les espoirs, et Paf, c’est la tortue qui s’y colle et qu’arrive en premier.
    Avec, il faut le reconnaitre, de grands points communs entre ces coureurs.
    Notamment en matière énergétique.
    leur production énergétique est très en deça de leur consommation, leur effort de réduction de consommation n’a pas été de zéro, mais en dessous de zéro, ils ont, pour cause de croissance, de libre marché et de libre entreprise, laissé les marchés décider de leur consommation en énergie.
    Ils ont décidés : elle baissera. Dans la sauvagerie. 

  • 3 vilains petits canards…

    3 vilains petits canards…

    Images Les trois vilains petits canards américains se sont fait prendre les doigts dans la confiture.
    GM, Ford et Chrysler sont dans une panade noire.
    Pour cause de rentabilité, ils ont privilégiés les monstres 4 X 4, pick- up, SUW, au point qu’une vente sur deux, c’était ces modèles dévoreurs de carburant.
    Aujourd’hui, la donne se renverse, le consommateur, ruiné, regarde les petites berlines, car si la consommation y est proverbialement élevée (10.5 litres au cent), le marché automobile y dispose de toute la palette de choix possible, du plus gourmand au moins gourmand.
    Or aujourd’hui, entre le modèle qui consomme 4 litres au cent et celui qui en consomme 20, il faut gagner

    fort correctement sa vie pour se payer le second.
    La situation est la pire pour Chrysler pour lesquels les ventes s’effondrent de 49 %, pour les berlines (un peu moins de 30 000 vendus en juin) et seulement de 30 % à 88 000 unités pour ses trucks. Comme c’est la deuxième catégorie qui consomme le plus, cette évolution peut être considérée comme très négative.
    GM chute "seulement" de 18 % à 262 000 unités pour un marché qui se rétracte de 18 % et son action rebondit légèrement, devant le tableau encore plus noir des autres constructeurs US.
    Toyota qui est largement un constructeur US aussi, avec des produits largement US aussi, chute lui de 21 %.
    Dans ce contexte,  Honda et ses petits véhicules triomphe (plus 1.1 %) et "Other car makers said they could have sold more vehicles in June but didn’t have enough of the models that customers wanted  " .
    Le constat est clair, l’offre et la demande sont complètement déphasés et ce sont les constructeurs locaux qui, grâce à leurs réseaux de vente avaient réussis à fourguer des voitures trop chères, trop grosses, trop gourmandes qui souffrent le plus actuellement.
    Seul Honda dispose de capacités de production importante de petites berlines aux USA.
    Honda devrait donc être, logiquement, le seul constructeur US survivant.

  • Russie et orient.

    Russie et orient.

    Images_2 Pour répondre à la question de Bob sur la Russie, il faut recadrer le contexte.
    L’URSS était un pays malade, malade de sa structure politique et de sa décomposition.
    Trois cercles de pouvoirs s’y affrontaient, le KGB, l’armée et le parti.
    La crise a résolu le problème, il ne reste comme bloc de pouvoir, que les services secrets.
    La Russie a vécu une grande dégringolade dans la "thérapie de choc", dégringolade qui a crée l’électrochoc et la reconstruction.
    Une reconstruction très rapide, même avant la montée en flèche des cours de l’énergie.
    Le modèle imposé était erroné, le nationalisme russe a survécu, la nation russe a survécue et est très peu désireuse de se laisser piller.

    La simple existence ou réémergence de la Russie a bloqué l’Europe et l’occident dans sa marche aux ressources énergétiques.
    Les pays de l’est n’apportent rien à l’Europe de l’ouest, ce sont dans le meilleur des cas, des boulets, dans le pire, des nuisances.
    Le "triomphe de l’économie" et la "fin de l’histoire" n’aura duré, comme le reich de 1000 ans qu’une douzaine d’années, avant que le système économique occidental ne se décompose aussi.
    Les occidentaux se targuent d’une supériorité militaire de plus en plus illusoire.
    Mais quand on n’a plus, comme les américains que 150 000 hommes de corps de bataille ou les français et les britanniques, 30 000, la seule géographie, la masse démographique de certains pays les protège.
    Quand des pays font leur révolution beaucoup d’autres pays ne les acceptent pas, ils les jugent comme fragiles et pouvant être renversé facilement.
    C’est souvent le cas, mais pas toujours.
    Accepter ces nouveaux régimes, les réintégrer dans le jeu diplomatique, les traiter en égaux serait un bon départ.
    Mais en occident, on ne veut que des gouvernements fantoches, notamment chez les producteurs de pétrole et gaz.
    Russie, Iran, Vénézuela, hier Irak.
    On ne leur reproche pas d’être dictateurs, on leur reproche une certaine indépendance.
    Mais les choses évoluent aussi. Le gouvernement irakien veut montrer qu’il est indépendant.
    La pression occidentale bute sur sa propre faiblesse, la plupart des gouvernements ne sont pas désireux de laisser piller leur pays et voient dans les donneurs de leçons de l’ouest, des gens vus comme arrogants et schizophrènes.
    Les  gouvernements occidentaux se croient encore les plus beaux, les meilleurs et des modèles.
    Il existe encore une avance occidentale, mais de plus en plus tenue, et il  leur manque la modestie.

  • Le mythe.

    Le mythe.

    Dime Bien sûr qu’il y a de l’uranium en quantité dans la croûte terrestre.
    Le seul problème est que l’on ne sait pas comment l’extraire de façon économique.
    Et que l’uranium ne fera jamais rêver, comme l’or.
    L’or a occasionné des débauches extraordinaires d’efforts en tout genre, mais absolument pas rentable, la plupart du temps.
    Il y eut quelques heureux le temps des ruées vers l’or. Il y eut les malins qui les ravitaillèrent, mais il y eut tout ceux qui moururent en cherchant l’or et tout ceux qui ne trouvèrent rien.

    On nous dit qu’il y a 60 années de réserves d’uranium au rythme de la consommation actuelle. Fort bien. La consommation actuelle, c’est 67 000 tonnes.
    Mais on arrive à produire seulement 43 000 tonnes.
    La France avait, quand à elle 125 000 tonnes en réserves.
    Elle en produisit 25 000 et ferma toutes ses mines.
    Là aussi, la connaissance de la ressource est très imparfaite.
    Quand aux stocks actuels, notamment Français, ils sont scotchés, depuis des années à 20 000 tonnes. 
    Pourtant, le déficit, depuis des années existe à hauteur de 3000 tonnes/an.
    Les 20 000 tonnes de réserves sont, à l’heure actuelle, plus près des 5 000.
    On parle de pénurie pour 2015. Elle serait donc notablement avancée.
    Faut il, de plus, rappeler l’article de l’IEER : la France peut sortir du nucléaire tout en réduisant massivement ses émissions de GES.
    C’est simplement une question d’investissement, dans les économies (surtout) et dans les nouvelles technologies.
    La consommation énergétique est devenue, avant tout, une dime.

    Image : le paiement de la dime.

  • Nouvelles énergétiques de la semaine du 1er Juillet 2008

    Nouvelles énergétiques de la semaine du 1er Juillet 2008

    Breakingnews                   Les cours du pétrole: ils font depuis des mois de la géopolitique et tous les regards sont braqués sur le Détroit d’Ormuz par où passent 20% du pétrole mondial. Alors les cours montent, bien que la demande américaine en produits pétroliers soit en pleine débâcle. Tous les sondages réalisés auprès des Américains confirment ler changement de mode de vie avec réduction des déplacements, annulation des vacances, etc. Pendant ce temps là, l’Iran annonce des productions record (4,23 millions de barils/jour qui devraient atteindre 4,28 millions à la fin 2008)

                      Mauvais temps dans l’automobile US: les ventes de voitures du mois de Juin aux Etats-Unis devraient être très mauvaises, avec une chute de plus de 10% (entre 12,5 et 13,7 millions contre 14,3 au mois de Mai). Chrysler, dans la foulée de General Motors, va fermer une usine dans la région de Saint Louis et supprimer une équipe dans une autre usine. Ce phénomène de mévente est accentué par le fait que les particuliers qui veulent changer leur 4X4 contre une voiture plus économe en carburant, ne trouvent personne pour reprendre leur 4X4. Les financiers vont devoir déprécier les stocks de véhicules d’occasion, les prêts gagés sur les véhicules n’ont plus de réelle contrepartie, la crise financière dans le secteur va être destructrice. 

                         Algérie: le patron de la Sonatrach vient d’annoncer que son pays allait procéder à ses septièmes ventes de licences d’eploration production. Les précédentes dataient d’Avril 2005. Un total de 15 blocs serait mis aux enchères. Les critères de sélections seront complexes et variés.

                        Réserves prouvées: la SEC, gendarme de la Bourse aux Etats-Unis a préparé son projet de modification des règles de déclaration des réserves pétrolières et gazières par les Compagnies pétrolières. En particulier, les réserves de sables bitumineux pourront être comptabilisées ce qui va améliorer les chiffres des Sociétés ayant investi dans le secteur (Shell, Conoco-Phillips, Total, etc.). Les réserves probables (2P) et possibles (3P) pourront être aussi communiquées. Les prix du pétrole ne seraient plus ceux observés au 31 Décembre mais seraient la moyenne des prix observés dans le courant de l’année fiscale considérée.

                       Biocarburants municipaux: une nouvelle activité dans les prestations au collectivités locales est en train d’émerger: la collecte et la transformation en bio éthanol des déchets municipaux. La ville d’Edmonton dans l’Alberta, au Canada, vient de signer pour 25 ans un accord dans ce sens avec le canadien GreenField Ethanol et Enerkem pour construire une usine qui produira 36 millions de litres de biocarburant par an.

    Le 1er Juillet 2008.

  • Le coupable…

    Le coupable…

    Quand ça foire, on cherche le coupable.
    Images_2 On peut déjà éliminer une personne. C. Lagaffe, Lagarde par exemple, personne ne croira qu’elle ait eût l’intelligence de le faire.
    Il faut un coupable à la montée des prix.
    Résumons les points de vue :
    – pour l’Opep, ce sont les pays industrialisés qui taxent trop,
    – Pour les pays industrialisés, les chinois, hindous mangent trop, subventionnent trop leur consommation,
    – Pour les pays industrialisés, c’est la faute aux méchants exportateurs qui veulent pas exporter plus,
    – Pour les exportateurs…
    Pour Tremonti, ce sont les spéculateurs…

    Dans l’infâme piège à con qu’est devenu la mondialisation, le coupable idéal, c’est l’autre.
    Tout le monde sera d’accord sur ce point là.
    N’empêche que risque de se poser la question infernale, après celle, célèbre de F. Blanche (On le tue tout de suite, ou on boit café d’abord ?) : qui c’est qu’on passe à la trappe ?
    En réalité, le "marché" qui fonctionne avec la transparence, n’en montre en fait aucune.
    La seule chose qu’on puisse dire objectivement pour les réserves énergétiques, c’est que personne ne sait où l’on en est, faute de fiabilité de tous les acteurs.
    Quand éclate le système, il n’y a plus que la lutte de tous contre tous, qui sera mitigée d’un peu de troc.
    Pour les importants, le but, visible dans le traité de Lisbonne, c’est "la dictature bienveillante" (mais d’une manière générale, cela à toujours été la justification des dictatures, la bienveillance).

  • L’émeute..

    L’émeute..

    Images Quand un endroit est mûr pour craquer, ça craque, quelque fut le motif.
    Les incohérences d’une société font qu’un incident, à priori mineur, se transforme en gouffre entre la société et ceux qui la dirige.
    "Plusieurs bâtiments administratifs et des voitures ont été incendiés dans le sud-ouest de la Chine en signe de protestation contre la conduite d’une enquête sur la mort d’une adolescente  "…
    La Chine, présenté comme le pays de l’avenir prend tout les traits d’une société en voie d’explosion.
    Le vent a desséché la prairie et ce vent porte le nom d’inégalités sociales, de flambée alimentaire, de flambée énergétique, de corruption généralisée et de perte de confiance dans les autorités.

    Ces incidents, pudiquement appelés "incidents de masse", où les autorités locales sont littéralement pulvérisées par des marées humaines, sont extrêmement nombreuses.
    Aux dernières nouvelles, jamais sur les médias officiels, sauf quand ils sont politiquement corrects comme le Tibet, peuvent être estimés à la cadence de trois par jour (1 pour 8 heures), encore que la manière de les voir ait beaucoup changées.
    En effet, on règle souvent, "en famille", localement, les "petits incidents".
    A savoir les mouvements qui n’ont concernés "que" quelques centaines de personnes, les galéjades, genre algarades…

    Image : ça tombe bien, la Chine était grosse productrice de pavés. Avec la flambée des coûts de transport, elle ne savait qu’en faire…

  • Les dispersions sur les taux d’imposition des divers pays européens tendent à se réduire

    Les dispersions sur les taux d’imposition des divers pays européens tendent à se réduire

                          Eurostat vient de publier les chiffres de recettes fiscales en 2006, ramenées au PIB, des divers pays européens. Un examen au cours des dernières années de ces ratios pour les grands pays européens, montre une tendance à la réduction des dispersions au cours du temps (FIG.I). La Suède leader incontesté de l’imposition européenne a, tout de même, réduit son taux de prélèvement de 1,4 points en 10 ans. A l’inverse l’Espagne et la Grande-Bretagne ont accentué leurs dépenses d’Etats et donc accrû les prélèvements de 3,4 points et de 2,4 points, respectivement. La France est restée stable autour de 44% pour une moyenne de la Zone Euro 4 points en dessous. Il faudrait réduire les prélèvements de la France d’environ 10% pour rejoindre la moyenne européenne. L’Allemagne est située à un point au dessous de cette moyenne, la Grande-Bretagne trois points au dessous.Recettesfiscales2006

                         Ces prélèvements portent sur trois postes: la consommation, le capital et le travail. Il semble intéressant de comparer chacun des Etats sur chacun des postes, pour cela on calcule le taux implicite qui est le rapport entre la somme des prélèvements et la totalité de l’assiette d’imposition de la catégorie considérée.

                      La Consommation: il est le plus faible en Espagne, ce qui est en particulier vrai sur les produits énergétiques, il est très élevé en Suède et aux Pays-Bas (FIG.II). Pour la France ce taux (20%) est légèrement inférieur à la moyenne de la Zone Euro. Il reste donc peu de marge de progrès, dans l’hypothèse d’une redistribution de la fiscalité en France (TVA Sociale).Recettesconso2006

                       Le Capital : il est fortement imposé en France, il est très faiblement imposé en Allemagne et aux Pays-Bas. L’Espagne l’a fortement fait progresser de 20% en 1996 à 38,7% en 2006. (FIG III).

                       Le Travail: là encore la France se faite remarquer après la Suède et l’Italie (mais en Italie quel est le vrai taux d’imposition du travail ?). C’est la Grande-Bretagne qui taxe le moins le travail parmi les grands pays européens.Recettestravail2006

                  En conclusion: cet examen comparatif met en lumière le mauvais positionnement de la France par rapport aux autres grands pays européens, en termes de fiscalité. Elle taxe fort et à égalité le Capital et le Travail et il reste peu de marges pour tranférer une partie de cette charge sur la consommation. Cela signifie que les taux d’imposition ramenés au PIB sont trop élevés et qu’il faut à la fois une politique qui  réduise le montant des impôts et une économie qui fasse croître le PIB de notre pays. Cela suppose que notre pays se remette un jour à innover et à créer des produits nouveaux, des concepts nouveaux.

                            Dans le domaine de l’énergie ses industries sont en avance sur le charbon propre et le nucléaire, c’est un petit acteur mondial du photovoltaïque, il est absent de l’éolien. Il est évident qu’il pourrait faire mieux.

    Le 29 Juin 2008;