Le coupable…

Quand ça foire, on cherche le coupable.
Images_2 On peut déjà éliminer une personne. C. Lagaffe, Lagarde par exemple, personne ne croira qu’elle ait eût l’intelligence de le faire.
Il faut un coupable à la montée des prix.
Résumons les points de vue :
– pour l’Opep, ce sont les pays industrialisés qui taxent trop,
– Pour les pays industrialisés, les chinois, hindous mangent trop, subventionnent trop leur consommation,
– Pour les pays industrialisés, c’est la faute aux méchants exportateurs qui veulent pas exporter plus,
– Pour les exportateurs…
Pour Tremonti, ce sont les spéculateurs…

Dans l’infâme piège à con qu’est devenu la mondialisation, le coupable idéal, c’est l’autre.
Tout le monde sera d’accord sur ce point là.
N’empêche que risque de se poser la question infernale, après celle, célèbre de F. Blanche (On le tue tout de suite, ou on boit café d’abord ?) : qui c’est qu’on passe à la trappe ?
En réalité, le « marché » qui fonctionne avec la transparence, n’en montre en fait aucune.
La seule chose qu’on puisse dire objectivement pour les réserves énergétiques, c’est que personne ne sait où l’on en est, faute de fiabilité de tous les acteurs.
Quand éclate le système, il n’y a plus que la lutte de tous contre tous, qui sera mitigée d’un peu de troc.
Pour les importants, le but, visible dans le traité de Lisbonne, c’est « la dictature bienveillante » (mais d’une manière générale, cela à toujours été la justification des dictatures, la bienveillance).

Commentaires

3 réponses à “Le coupable…”

  1. Avatar de bob
    bob

    C’est vrai ça, les dictatures sont toujours très alléchantes à leurs débuts;
    puis elles proposent de grande vision d’extension au territoire voisin jusqu’à ce qu’elle rencontre une puissance opposée; et là ça commence à devenir l’enfer.
    Que penser d’une Europe aux berges de La grande Russie et des dictature du Moyen Orient.
    L’Europe qui souhaitait probablement s’étendre jusqu’aux Républiques Caucasiennes a vu sa progression stoppée nette par la ré-émergence de la Russie.
    Finallement, c’est un double échec car elle s’est positionnée dans une situation géographique très inconfortable sans bénéficier des richesses de cette région pétroliére.
    Non décidemment, De Gaulle avait raison en matière de sécurité territoriale.
    NB: déja certains technocrates nous vendent la Turquie en affirmant qu’il y a du pétrole la bas, quelle chance alors pour l’Europe…

  2. Avatar de bob
    bob

    @Raymond
    Est t’il possible d’imaginer que la machine économique de l’Occident se soit mis en branle dans les années 90 après la chute du mur de Berlin.
    Peut t’on penser que la politique des taux d’intéret bas en Occident durant 20 ans se soit mis en place en vu de l’extension vers l’Europe de l’Est et le Caucase. (alors que la croissance mondiale battait son plein, les taux étaient au plus bas, curieux non)
    Est t’il possible d’imaginer que cet « effort de guerre » ai été brisé par la ré-émergence de la Russie et compromettant par conséquent la rentabilité de cet « investissement de guerre économique ».
    Le gateau caucasien s’est t’il évanoui du mauvais coté du mur?

  3. Avatar de bob
    bob

    je voulait dire: @Patrick

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