Catégorie : actualités

  • Westinghouse : la même erreur…

    Westinghouse : la même erreur…

    Three_mile_island_color2 … que pour les turbines à gaz.
    Les zétazunis ont construits deux fois plus de turbines à gaz qu’ils n’arrivent à en faire fonctionner, faute de gaz.
    Raison pour laquelle on utilise beaucoup de charbon pour fabriquer de l’électricité.
    Preuve de l’efficience de l’économie de marché, après une première couillonnade, on en commet une autre du même acabit, on surinvestit dans le nucléaire, en relançant la construction de centrales nucléaires.

    "Westinghouse Electric et son partenaire le groupe "Shaw" ont annoncé hier avoir signé une première commande pour une centrale nucléaire avec la Georgie (sud des Etats-Unis) afin de fournir deux réacteurs de 1 100 mégawatts de type AP1000  ".
    Bien sûr, toujours pas un mot de la pénurie d’uranium, qui n’a rien d’étonnant d’ailleurs.
    On manque de pétrole, on manque de gaz, on manque de charbon, pour les trois sources d’énergies, la consommation court plus vite que la production, mais au lieu d’agir à l’endroit nécessaire qui peut être, suivant le cas, les économies d’énergies ou l’investissement dans la production, on construit allègrement des centrales…
    En effet, les pénuries sporadiques se produisent à répétition partout dans le monde, et devraient augmenter en intensités, en fréquences et toucher les pays développés. (Elles le font déjà, d’une certaine manière).
    C’est pour l’uranium , d’ailleurs que la situation est la pire. En effet, les autres sources d’énergie arrivent encore à coller à la demande. Pour l’uranium, les stocks sont entamés depuis bien longtemps et seraient tombés à zéro si on n’avait pas arrêtés la construction de centrales il y a 20 ans.   

  • 1789-1917-2008

    1789-1917-2008

    Images Haïti, Egypte, Cameroun en révolte, avec des morts, des grèves dans une trentaine de pays, pour le quotidien "La Stampa" : "La grande faim explose, révolte dans les pays pauvres.
    Aux zétazunis, 18 % de la production de céréales sert à fabriquer de l’éthanol…
    Au total 100 millions de tonnes de céréales serviront à cet effet.
    Bien entendu, les importants se focalisent sur le tiers monde. Là bas, c’est 70 % du budget pour l’alimentation contre 15  % ici.

    Reste à savoir si les citoyens, ICI sont capables d’encaisser économiquement parlant un DOUBLEMENT du prix de l’alimentation.
    A mon humble avis, c’est non.
    Avec, en prime un gouvernement terriblement limité intellectuellement parlant, pour ne pas dire plus, qui ressort la rigueur, laisse augmenter le prix du gaz, en voulant culpabiliser tous les "villains" (liste non exhaustive : retraités, fonctionnaires, chômeurs, bénéficiaire de l’APL… Pour faire simple, on va dire, tous ceux qui ne protestent pas contre l’ISF)…
    Il y a de grandes chances pour que ces émeutes ne se cantonnent pas au tiers monde.
    Comme à toutes les époques, le maintien d’un monde dépend désormais des cosaques qui retiennent les émeutiers.
    Le jour où ils seront fatigués, débordés sera le bon.
    En effet, les émeutiers ont un puissant allié : la faim.
    Elle ne se laisse guère oublier et incite à récidiver illico.

  • Baisse des stocks tous azimuts des produits pétroliers américains

    Baisse des stocks tous azimuts des produits pétroliers américains

    Icewt_wti_month_11                         Des importations de pétroles brut à moins de neuf millions de barils par jour et des raffineries en très légère reprise ont fait baisser les stocks de brut de 3 millions de barils la semaine dernière. Une consommation normale d’essence à 9,3 millions de barils par jour ont fait baisser les stocks d’essence de 3,4 millions de barils. Une consommation soutenue de fuel à près de 4,5 millions de barils par jour ont fait baisser les stocks de fuel-gazole de 3,7 millions de barils. Les stocks totaux américains sont revenus aux plus bas à 966 millions de barils.

                         Le cours du baril WTI a pris deux dollars sur la nouvelle à 111$ le baril.

    Le Mercredi 9 Avril 2008

  • L’administration américaine se lance dans les prédictions énergétiques

    L’administration américaine se lance dans les prédictions énergétiques

    Eia_new31_2                    L’Energy Information Administration du Department of Energy américain doit être mécontente, et on la comprend, des prévisions tirées du noir de café par l’Agence Internationale de l’Energie siégeant à Paris. Alors elle a décidé de se lancer elle aussi, dans les prévisions. Elle a sorti les cartes de taraud et voila les résultats. Attention "foxes", attachez vos ceintures!

                             "Les cours du pétrole brut WTI qui ont été de 72.32 $ par baril en 2007 devraient être en moyenne de 101$ en 2008 et de 92,50 $ par baril (sic) en 2009". Commentaires: le 72.32$ est une moyenne entre 50$ en Janvier et 96 $ au 31 Décembre 2007. Les 101$ en 2008 seront peut-être 95$ ou bien 110$, personne ne le sait. Quand aux ridicules 92$50 ils seront compris entre 80$ et 130$. La précision de telles prévisions ne veut rien dire.

                              "La consommation moyenne de produits pétroliers en 2008 va baisser de 210 000 barils par jour". Commentaires: cela représente 1% de la consommation totale. L’EIA compte 100 000 barils de plus d’éthanol produits et une réduction d’autant de la consommation sous l’effet des prix à la pompe. Ce ne sera pas la révolution, surtout si le gouvernement poursuit sa volonté d’accroître la réserve stratégique qui est une quasi consommation pour le marché. Un petit coup de froid en hiver et tout est faux. Une petite baisse des prix à la pompe et tout est encore plus faux. Il faudra mesurer les consommations d’essence de Juillet et Août pour savoir si les américains modifient leur mode de vie et leurs types de loisirs.

                               Les mêmes prévisions sur les prix du Gaz, "commodity" hautement spéculative, sont avancées. Les volumes consommés devraient croître de 1% en 2008 et de 0,8% en 2009… mais ça dépendra du temps et des températures.

                               Ces exercices de style n’ont pas beaucoup de sens et apportent peu au débat énergétique. Il serait plus utile de relever les tendances longues de consommation telles que l’abandon du fuel comme moyen de chauffage au profit du gaz, l’arrivée des véhicules électriques avec transfert de consommation de l’essence vers l’électricité, la baisse de masse et de cylindrée des véhicules à moteur et d’essayer de chiffrer les vitesses de changement de ces divers modes de consommations. Mais ce serait une étude prospective plus approfondie et plus analytique. Les constructeurs de voitures américains doivent en savoir plus que l’EIA sur le sujet.

    Si vous voulez tout de même lire ces prévisions. (en américain)

    Le 9 Avril 2008

  • De Margerie de Total, fait grimper les cours des pétrolières

    De Margerie de Total, fait grimper les cours des pétrolières

    Margerie                           Christophe de Margerie, le patron de Total, a fait grimper les cours des pétrolières après ses déclarations à l’Agence Reuters hier à Paris. Il aurait déclaré que les cours du pétrole allaient se maintenir à des niveaux très élevés parce qu’ "aujourd’hui, l’OPEP ne peut pas accroître sa production. Tout est produit. Personne ne restreint ses productions." "De considérer que les prix vont monter en raison de la pénurie n’est pas de la spéculation, c’est de l’anticipation" a-t-il déclaré.

                            Les propos de "Big moustache" qui est reconnu pour son franc parler et son professionnalisme, sont très écoutés dans le monde.

                           A 13 heures BG Group gagnait 2,35%, BP 2%, ENI 2% et Total 1,6%. Dans ces périodes financièrement troublées, il est sûr que les actions des pétrolières, dont les cours ont beaucoup baissé depuis la fin 2007, constituent des valeurs refuges idéales. Les cours sont tenus par les prix du pétrole et la distribution de dividendes.

    Le 9 Avril 2008

  • ALCOA : le malade se porte bien

    ALCOA : le malade se porte bien

                          Les Gazettes et les Blogs répètent à l’envi que la baisse de 50% des résultats trimestriels d’Alcoa, une des premières Sociétés américaines à publier ses résultats trimestriels, est la preuve tangible de la progression sournoise de la crise au-delà de l’univers bancaire.Alcoat1 La baisse du dollar, l’accroissement des prix de l’énergie, la baisse du chiffre d’affaire, etc. font de ce producteur d’Aluminium un grave malade qui pourtant clame en vain, que tout va bien.

                                    Mais analysons un peu les données de ce trimestre pour Alcoa:

    • Le chiffre d’affaire en baisse de 533 M$ par rapport à celui de l’année précédente,s’explique pour 400M$ par la vente de sa division emballage et pour 130 M$ par la baisse des cours de l’Aluminium de 2,9 à 2,8 $/kg,
    • La croissance continue des volumes d’Aluminium produits (FIG.), en augmentation de plus de 10% par rapport à 2006 à 995 millions de tonnes. Ce chiffre représente 10% du marché mondial de l’Aluminium de première fusion.
    • Une production d’Alumine en hausse de 6% à 3.87 millions de tonnes, soit 19% du marché mondial.
    • La prise de participation de 12% avec Chinalco dans Rio Tinto Alcan pour contrer les ambitions de BHP Billiton, utilisation du cash de la vente de la division emballage.
    • Le rachat d’actions pour 430 M$.

                                  Ces données montrent que stratégiquement Alcoa possède une position de premier plan dans le monde de l’Aluminium, qu’il a su contrer les menaces de BHP Billiton, se séparer d’une division emballage peu rentable, conserver ses parts de marché et se focaliser sur quatre activités l’Alumine, l’Aluminium de première fusion, les produits laminés, les pièces d’aluminium pour l’aéronautique.

                                  Le malade se porte bien.

    Le 9 Avril 2008

  • Les nouvelles pleines d’énergie de la semaine du 8 Avril 2008

    Les nouvelles pleines d’énergie de la semaine du 8 Avril 2008

    Breakingnews                         Prix du pétrole : les cours sont près des plus hauts à 109$ le baril, sur fond de montée du chômage US anticipant une baisse des taux de la FED et une future faiblesse du Dollar. La retraitée américaine  place ses économies en pétrole. Quatre cents milliards de dollars se seraient réfugiés dans les marchés des "commodities" depuis le début de l’année. Samuel Bodman, le secrétaire d’Etat à l’énergie américain, pense que les prix de l’essence cet été, vont grimper à 3,5$/gallon et croise les doigts pour qu’ils n’atteignent pas 4$/gallon soit plus d’un dollar le litre.

    L’OPEP campe sur ses positions: pas d’accroissement des quotas, mais dans les faits tout le monde produit au maximum, à l’exception de l’Arabie Saoudite. Les raffineries américaines sont toujours aussi vulnérables et arrêtées par des incidents comme c’est le cas pour la raffinerie Exxon de Torrance en Californie. Les stocks US de produits raffinés devraient poursuivre leur descente.

    Ethanol: le magicien Sigmar Gabriel, ministre écolo allemand qui veut faire baisser les émissions de CO2 de son pays en s’opposant à tout projet de modernisation de l’outil énergétique allemand, vient de rétro pédaler sur la teneur en éthanol dans l’essence. L’Allemagne restera au E5 (5% d’éthanol) et ne passera pas au E10 (10% d’éthanol) en 2009. La France conserve pour sa part son objectif de 7%.

    Gaz Naturel Liquéfié: Alan Hirshberg d’Exxon Mobil a déclaré à Perth, que le gaz naturel allait atteindre 25% des besoins énergétiques en 2030 contre 20% actuellement. Les besoins mondiaux de LNG devraient être multipliés par plus de trois. Cette demande va être profondément bouleversée géographiquement avec des demandes croissantes en Europe et aux USA qui voudront diversifier leurs sources d’approvisionnements et ainsi, dépendre moins des approvisionnements par gazoducs.

    Charbon: légère détente sur les besoins en charbon avec la fin de l’hiver, mais les cours à Newcastle (Australie) restent élevés aux environs de 120$ la tonne. Aux Etats Unis Massey Energy qui exploite des mines de charbon dans les Appalaches, voit les cours à 61$-63$ la tonne contre 54$-56$ précédemment.

    Eolien: le "Global Wind Energy Council" voit l’électricité éolienne satisfaire 29% des besoins en électricité mondiale à l’horizon 2030. L’Agence Internationale de l’Energie pense que ce sera plutôt 3,5%. Lequel devons-nous croire?

    Dimethyl Ether ou DME: L’Agence de l’Energie suédoise va financer Volvo pour mener un test en vraie grandeur de remplacement du gazole par du DME sur 14 camions. Ce DME proviendra bien sûr de la biomasse.

  • Le poids de l’énergie.

    Le poids de l’énergie.

    Images Le poids de la facture énergétique sonne le retour de la lutte des classes.
    Explications : le poids des dépenses énergétiques passe de 10 à 15 % du budget pour les ménages les plus pauvres et cette part diminue avec l’aisance.
    "La part des dépenses énergétiques des 20% de ménages les plus pauvres est 2,5 fois plus élevée que celle des 20% de ménages les plus riches, rappelle l’Ademe  ".
    Equipements plus anciens, plus consommateurs que ce soit l’automobile, le chauffage, l’électro-ménager, la totalité de la vie quotidienne est concernée.

    Un ménage gêné économiquement achètera son réfrigérateur chez ENVIE, sans se soucier d’autre chose que du prix immédiat. Un ménage aisé prendra du A++.
    De même l’entretien de l’immobilier et la moindre consommation énergétique qui en découle n’est pas à la portée des petites bourses.
    Une pompe à chaleur, c’est cher, même en tenant compte des crédits d’impôts.
    Les travaux d’isolations, la qualité d’un logement, ce n’est pas donné non plus.
    Sans parler, bien sûr, de la voiture, forcément plus ancienne, et qu’on fait durer plus longtemps chez les gens modestes.
    On ne peut oublier, non plus une différence fondamentale : plus on est aisé, plus on peut choisir facilement son lieu de résidence, strictement calqué sur les revenus des classes sociales.
    Quand à la lutte des classes, elle a toutes les bases pour revenir sur le devant de la scène : blocage des salaires, smicardisation de la société, montée en flèche du prix de l’énergie d’abord, de la nourriture ensuite.
    Quand à nos gouvernants, ils en appellent à la bienfaisance du marché, qui en la matière, n’existe plus.
    Ils voient le monde de haut, ils risquent de finir par le voir d’ encore plus haut : du haut de l’échafaud.
    A partir de 2010, la hausse risque d’être exponentielle.
    Nos gouvernants n’ayant que la régulation par les prix en bouche, il est clair que cette solution injuste finira par éclater.

  • Les prix de l’électricité, un avantage concurrentiel pour la France

    Les prix de l’électricité, un avantage concurrentiel pour la France

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    Source: Eurostat. (Pour le prix au MWh multipliez par 10).

                            Un de nos fleurons nationaux EDF semble s’ennuyer en France. Après la prise de contrôle de l’italien Edison, EDF voudrait bien flirter avec la piquante mais farouche Iberdrola qui ne supporte pas les avances du français, soi-disant trop "nationalisé" pour être honnête. Alors EDF se tourne vers la britannique British Energy qui, elle, est beaucoup moins pudique. Ce qui l’intéresse c’est le fric, elle sortira avec le mieux disant, et il y a plein de concurrents allemands ou anglais. C’est le plus riche qui l’emportera, les alliances sont permises. EDF ferait équipe avec RWE et aimerait s’allier avec Centrica. Du Grand Art industriel et financier.

                          Mais me direz-vous, pourquoi ce désintérêt pour les affaires françaises? La réponse est simple: les prix sont trop bas, les volumes stagnent. Les tableaux indiquant les prix de vente de l’électricité au premier Janvier 2007 et les comparant à ceux du premier Janvier 2006, montrent que les prix de vente du MWh industriel en France à 59 euros est le plus bas, et de beaucoup à ceux des grands pays voisins de la Zone Euro. Ces prix industriels doivent être comparés à ceux des USA qui étaient en 2007 de 64$ le MWh. Les prix de vente aux ménages présentent le même phénomène avec des différences du simple au double entre la France et l’Italie. A titre de comparaison le prix moyen du MWh aux USA vendu aux ménages était en 2007 de 106$.

                          Pour mesurer l’impact de ces différences de tarifs il faut savoir que les 5 à 7 euros de différence aux 100Wh entre la France et l’Allemagne, pour une consommation moyenne annuelle de 600TWh représentent 36 milliards d’euros.

                          Ces chiffres traduisent le retard pris dans l’élaboration d’une politique énergétique européenne dont la maîtrise des coûts et des consommations seraient un facteur du premier ordre pour la maîtrise de l’inflation en Europe. A ces prix prohibitifs, il faut ajouter les subventions généreuses aux éoliennes et au solaire, payées par les Etats.

                         L’élaboration d’une politique énergétique européenne est l’objectif prioritaire que devraient se fixer les Etats concernés.

    Le 7 Avril 2008

  • Charlton Heston est mort…

    Charlton Heston est mort…

    Images_2 Charlton Heston est décédé à 84 ans. De son vrai nom, John Charles Carter, il avait eu une carrière dense et des rôles légendaires, Ben Hur, Moïse et bien d’autres.
    Mais désormais, c’est "Soleil Vert" qu’il nous faut évoquer.
    Dans ce film de 1974, Charlton Heston est policier et il va découvrir le secret de la société dans laquelle il vit.
    Les ressources naturelles sont épuisées, la terre surpeuplée, et le "Soleil Vert" qui seul approvisionne les populations, c’est du cannibalisme.
    La société est très policière et terriblement répressive.
    On ne peut que conseiller de voir ce film.

    Mais le débat est à recadrer.
    En effet, les effondrements de sociétés passés, ne se sont pas produits ainsi.
    Effectivement, s’il y a eu cannibalisme, il concernait surtout les enfants.
    Imagine t’ on une société qui s’écroule ? L’espérance de vie baisse drastiquement.
    C’est le cas de l’ancienne URSS, c’est le cas de bien des pays d’Afrique, voir d’une érosion en amérique du nord.
    Plus proche de nous, en France, on a laissé se vider les hôpitaux psychiatriques entre 1940 et 1944.
    Si Sainte-Marie au Puy n’en a perdu aucun (la soeur économe visiblement avait eu fort à coeur de justifier son titre, l’hôpital ayant tenu sur ses réserves), beaucoup n’en ont conservé aucun.
    100 % de mortalité. 40 000 morts en tout.
    En réalité, ce n’est pas d’une société ultra-policière dont nous devons avoir peur, c’est d’une société désorganisée.
    Les vieux mourront, les famines frapperont, et en fin de compte, les épidémies.
    Le 14° siècle n’a vu la peste noire prendre ce caractère explosif que parce que les états étaient affaiblis par la crise du crédit, les faillites en occident, l’hyperinflation en orient.
    Un état fort aurait fait face à la crise. Pas un état désorganisé.
    Désormais, crise énergétique, crise alimentaire évoquent plus ce 14° siècle, que jamais…