Catégorie : actualités

  • Les stocks de gazole US au plus bas, les prix à la pompe au plus haut

    Les stocks de gazole US au plus bas, les prix à la pompe au plus haut

                                  L‘Energy Information Administration a publié ce Mercredi 19/03/2008 l’état des stocks US en produits pétroliers. Le seul fait marquant est la baisse des stocks de gazole à 113 millions de barils, sur fond de toujours faible activité des raffineries, accompagné d’une montée des prix à la pompe (4$ par gallon) qui commence à sérieusement menacer les transporteurs américains.Gazole1

                      Tout se passe comme si les raffineurs US voulaient mettre le gazole en "corner" pour récupérer les marges de raffinage perdues par la montée des cours du brut.

  • Investigations  de la police russe au siège social de TNK-BP!

    Investigations de la police russe au siège social de TNK-BP!

                                                                       Tnkbpen1Est-ce le début des ennuis pour TNK-BP? Cette filiale 50/50 créée par BP et certains ex-oligarques milliardaires russes mais qui ont depuis perdu leurs appuis, fait l’objet d’investigations de la part de policiers moscovites qui avaient bloqué ce matin 19/03/2008, l’entrée du siège social de la Société. Officiellement ils enquêteraient sur la Société Sidenco qui existait avant la création de TNK-BP, pour des malversations.

                               Tout cela ressemble fort à une nouvelle manoeuvre  du Kremlin pour inciter les propriètaires russes actuels à céder leurs droits sur le troisième Groupe pétrolier russe, bien que ceux-ci déclarent à qui veut l’entendre, qu’ils ne sont pas vendeurs. Un scénario possible serait donc une cession de ces parts à Gazprom, par exemple, qui ensuite demanderait poliment à BP de devenir minoritaire.  Mais nous n’en sommes pas encore là, il est inutile de brûler les étapes.

  • Exportations 2007: la France talonnée par les Pays-Bas

    Exportations 2007: la France talonnée par les Pays-Bas

                                  Les statistiques 2007 publiées par Eurostat mettent en évidence le désarroi de la France vis à vis du commerce mondial. Notre pays va se faire dépasser, pour les exportations, par les Pays-Bas. Alors que  les exportations de l’Allemagne ont crû de 9,7% à 968 mrds d’euros, celles des Pays-Bas de 8,8% à 402 mrds d’euros, celles de l’Italie de 8%, celles de la Belgique de 7,6%, les résultats de la France se traînent à +2.2% avec 403 mrds euros. A peine supérieurs à ceux de la Hollande, à moins de 42% de ceux de l’Allemagne.Commerce2007

                       En 2008 la France va probablement passer derrière les Pays-Bas pour ses exportations, un retour au XVII ème siècle du temps où les flottes des Provinces Unies ramenaient la porcelaine de Chine.

                         Ces résultats sont confirmés par des importations florissantes pour les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne avec respectivement +7,9% ; +7,6% et +7%, alors que celles de la France ne croissent que de 3,8% à 448 mrds d’euros.Commerce20072006_2

  • Gaz naturel liquéfié: volumes 2007 mondiaux en croissance de 8%

    Gaz naturel liquéfié: volumes 2007 mondiaux en croissance de 8%

    Methanier                            La vague de froid de Janvier-Février 2007 qui a sévi sur le continent Nord Américain, l’arrêt des centrales nucléaires japonaises à la suite d’un tremblement de terre on fait croître les volumes mondiaux de GNL consommés en 2007. D’après Facts Global Energy ces volumes auraient crû globalement de 8% à 172.5 millions de tonnes contre 159.5 millions de tonnes en 2006. Ces échanges présentent une forte augmentation de 42% pour les USA-Mexique à 18,2 millions de tonnes, une croissance de 10% en Asie à 112,2 millions de tonnes et une baisse de 6% en Europe à 41 millions de tonnes.

                            Il est cocasse de noter que les volumes de GNL importés en Europe ont baissé sur fond d’inquiétude de dépendance énergétique vis à vis de la Russie. Rappelons que les volumes exportés par Gazprom vers l’Europe en 2007 ont eux aussi baissé. La faute aux douces conditions climatiques européennes et à l’obstination allemande de générer de l’électricité mérovingienne à l’aide de lignite et de charbon.

  • Corée : 300 turbines sous la mer.

    Corée : 300 turbines sous la mer.

    Images_3 Une usine marée motrice de 300 unités pour 300 MW de puissance sera installé en Corée.
    Des essais sur une turbine pilote auront lieu en 2009, afin d’évaluer les impacts environnementaux.
    Chaque turbine (sous marine) mesurera 11.5 Mètres et sera lesté de 2500 tonnes.
    Cette turbine, conçue par Rotech (Aberdeen) et fabriquée par Hyundai, si elle est concluante, serait le signal d’une production massive d’énergie électrique par tous les pays disposant de façades maritimes, non grevées de fosses océaniques (comme le Japon).
    On voit donc son intérêt.
    De plus, elles tourneraient en continue.

    Et l’on s’est aperçu de l’intérêt de l’énergie marée-motrice avec le recul qu’on a sur l’usine de la Rance.
    La différence essentielle étant que la Rance utilise des rivages et que c’est finalement, très peu commode, alors que ce projet, utilisant les fonds marins, permettrait l’éclosion de vastes surfaces de centrales sous marines.
    Peut être un avant goût et une composante d’une nouvelle révolution industrielle.

  • Jean qui rit, Jean qui pleure.

    Jean qui rit, Jean qui pleure.

    Images_2 Le renchérissement du prix de l’énergie fait des heureux, car s’il y a des perdants, comme les compagnies aériennes, il y a aussi des "jean-qui-rit", et profitent amplement de la situation.
    La Sncf en fait partie, elle triple son bénéfice.
    Je ne ferais pas l’injure à l’intelligence de faire croire que ce sont les "mesures" de redressement qui en sont responsables, c’est le déversement des voyageurs, d’un moyen de transport sur l’autre.
    Les grandes lignes TGV concurrencent directement l’avion, largement déconsidéré sur les lignes intérieures par les flambées de prix, les TER font aussi bonne figure, seuls les intercités souffrent.

    L’activité fret voit ses pertes se contracter, mais elle risque de rester longtemps "l’homme malade de l’entreprise".
    En effet, les zones industrielles actuelles sont adaptées aux camions et guère aux voies ferrées.
    Mais, à très long terme, l’activité de la SNCF sera aussi menacé par le déclin des énergies fossiles, comme le prouve les difficultés du transport intercités.
    En effet, il faudra produire le plus possible local, avec des moyens locaux.
    Mais, contrairement à ce que l’on dit, ce ne sera jamais une entreprise "comme les autres" et "très rentable".
    En effet, au 19°siècle, c’est le chemin de fer qui avait ouvert la voie aux premières nationalisations.
    Il faut, en effet, trop d’investissements pour que le rail soit réellement rentable.

  • Massacre chez Delta Airlines…

    Massacre chez Delta Airlines…

    Images La situation de delta airlines évoque le dernier carré de la garde. elle veut supprimer 2000 emplois sur 55000, mais va proposer un départ volontaire à 30000 personnes, histoire de bien faire sentir qui est compressable, qui verra son poste supprimé la prochaine fois et qui partira dans de moins bonnes conditions demain.
    Effectivement, s’il y avait plus de 2000 départs, la direction n’en serait guère chagrinée.
    Les vols sur les ZUSA seraient réduits dans un premier temps de 5 %, puis de 10 %, sur l’ensemble de l’année.
    Il est clair que les aéroports les plus rentables ne verront sans doute pas de baisse de trafic.

    Mais les petites destinations seront touchées, "l’écrémage" des destinations est déjà donc largement commencé et amplifié.
    Les avionneurs, airbus et boeing, montraient des prévisions délirantes à l’horizon 2020/2030.
    Il va sans dire que la décision de Delta va mettre sur le tarmac 15 à 20 avions grandes lignes et 20 à 25 appareils régionaux.
    Ceux -ci seront sans doute mis au sec dans le désert mojave, à moins qu’on utilise leurs piéces détachées, comme il est de coutume.
    La seule manière pour airbus et boeing d’atteindre leurs objectifs sera de réduire drastiquement les consommations des nouveaux modèles.
    Et encore, cela provoquera une cessation du déclin, mais certainement pas une reprise.
    Le Pic Oil, c’était quand déjà ?

  • Japon: la montée des cours du brut fait ses premières victimes

    Japon: la montée des cours du brut fait ses premières victimes

    Nipponoil                      Le raffinage et la distribution des produits pétroliers japonais pâtissent de la montée des cours du brut et de la baisse des volumes de ventes. Les opérateurs les plus petits vont donc se faire absorber par les gros. C’est le cas de Kyushu Oil le septième opérateur japonais qui va se faire absorber par le leader, Nippon Oil qui après cette opération possèdera une part de marché de 25%. Il est suivi par Exxon Mobil Corp. (19%), Showa Shell Sekiyu (16%) et Idemitsu Kosan (14%).

                         La montée des cours de l’essence au Japon est devenu un vrai problème politique, le Gouvernement s’apprêterait à réduire les taxes de 25 Yens par litre à partir du premier Avril, pour un prix de l’essence actuel autour de 155 Yens (1 euro) par litre.

  • Grand froid dans les sables bitumineux

    Grand froid dans les sables bitumineux

    Oilsand_2                        Canadian Oil Sands, premier des actionnaire de Syncrude qui exploite les sables bitumineux de l’Alberta, annonce qu’il va revoir les volumes de production pour 2008 à la baisse. En effet pour les deux premiers mois de 2008, les grands froids canadiens (-40°C) ayant entraîné des fermetures des opérations, les volumes produits ont atteint 24 millions de barils pour un objectif de 29 millions. De plus, deux des "cokers" qui permettent de transformer le bitume en fractions plus légères, devront faire l’objet d’opérations de maintenance durant 2008, ce qui participera à la réduction des volumes produits. Canadian Oil Sands revoit donc les productions annuelles de sa filiale à 108 millions de barils, soit un peu moins de 300 mille barils par jour, pour un budget initial 2008 à 115 millions de barils.

  • Saumâtre, saumâtre…

    Saumâtre, saumâtre…

    Images_3 Les pays bien burnés en ressources naturelles, commencent à trouver la situation cocasse et saumâtre.
    En effet, loin de trouver actuellement dans leurs ressources minières, gazières ou pétrolières, -considérables- des ressources stables, malgré des prix en augmentations, ils y trouvent inflation, dévaluation de l’épargne, crise sociale et économique.
    Au point que de plus en plus de pays songe à jeter aux orties, leur froc, la monnaie de cotation, le dollar, car ils ont perdus la foi.
    En février, les ventes en Chine explosent de 20 %.
    Même  pas une bonne nouvelle :  devant la flambée des prix alimentaires, les ménages stockent les nouilles, après la "tempête de neige du siècle" qui les priva de carburant, d’électricité, de chauffage…
    Et ils fuient leur monnaie…

    Le président Chavez, dont on connait les relations difficiles, orageuses et compliquées avec Washington, veut à son tout abandonner le dollar comme monnaie de transaction, mais son cas est bien plus grave pour les zétazunis que l’Iran (qui vend surtout en euro), ou que la Russie, car ces deux pays ne leur vendent rien ou presque, alors que pour le Vénézuela, c’est le client privilégié.
    Que les européens achétent gaz et pétrole russe en euro, cela ne mettait pas à bas le système, que l’Iran vende en Yen au Japon, ou en Yuan aux chinois, non plus.
    Mais là, cela signifie, que les nord-américains devraient acheter de l’euro…
    On imagine le pouvoir de destruction d’une telle demande sur la devise américaine.
    Dans le tour du monde des situations qui deviennent impossible, on peut citer l’afrique du sud.
    Celle-ci, malgré des ressources en or encore considérables et malgré un prix de l’once à 1030 $, la production régresse.
    En effet, le manque d’électricité, la carence d’investissements touche les mines directement.
    Les prix des produits alimentaires, en nette hausse, touchent souvent aussi de plein fouet ces pays producteurs de petrole, gaz ou autres, qui n’ont jamais, de par ces ressources, développé leur agriculture.
    Les ressources naturelles ? L’or du diable !