Catégorie : actualités

  • Québec investit pour ses routes.

    Québec investit pour ses routes.

    Photos_015 La marque du libéralisme est la ruine, pas seulement financière. Le réseau québécois est proche de l’effondrement et si mal en point que le gouvernement du Québec est obligé d’ y injecter 2.7 milliards de $ canadiens.
    Le budget des infrastructures routières augmente de 58 %, et devrait permettre 1850 chantiers.
    D’ici 2012, c’est 12 milliards de $ qui devraient être investit.
    Début 2007, le budget prévu n’était que de 8 milliards…

    Quand au voisin US, c’est Félix Rohatyn qui donne le ton :
    "Mais le mécanisme de répartition de l’investissement entre l’Etat fédéral, les Etats et les villes a été cassé dans les années 1960-1970. Le pouvoir central investit de moins en moins, les collectivités locales n’ont pas les moyens financiers de se substituer à l’Etat et, du coup, des infrastructures aussi cruciales que les routes ou les écoles se dégradent. On a évalué qu’il faudrait dépenser 1.600 milliards de dollars sur cinq ans pour remettre simplement à niveau nos infrastructures essentielles ".
    Le "miracle" économique n’a donc consisté pendant des années qu’à voir voir vieillir les infrastructures.
    Maintenant, c’est confirmé, des politiques de grands travaux s’annoncent.
    C’est mon petit "doit" qui me le dit…
    De plus, cela serait diablement plus intelligent que d’aller faire le traineur de sabre aux quatre coins du monde.

  • Qatar: le projet Dolphin a atteint son objectif de production de gaz naturel

    Qatar: le projet Dolphin a atteint son objectif de production de gaz naturel

    Qataruae                      Le projet qatari Dolphin, dans lequel Total possède 24,5% des parts, a atteint d’après son manager sa production nominale de deux milliards de pieds-cube par jour, équivalent à 350 mille barils de pétrole par jour. Ce projet qui a commencé à produire en Juin 2007, exploite le gaz issu de l’immense gisement de North Field (appelé South Pars côté iranien). Il est traité  dans l’usine de Ras Laffan qui assure également sa compression pour être  exporté par gazoduc vers les Etats Arabes Unis.

                      Cette montée en puissance de la production de gaz et de condensats devrait permettre au Groupe Total de confirmer au premier trimestre 2008 la croissance de ses productions.

  • Lac Baïkal et lac Victoria : mêmes problèmes.

    Lac Baïkal et lac Victoria : mêmes problèmes.

    Images Le lac Baïkal en Sibérie, et le lac Victoria ont les mêmes problèmes.
    Ils sont, au fin de produire de l’électricité, surexploité, et tous les deux, baissent trop.
    Réchauffement climatique et bouleversement climatique ne sont pas en cause. Les deux régions, africaines et russes, sont correctement arrosées, mais là aussi, on a atteint, une "courbe de hubbert" de l’électricité.
    Et l’on n’arrive à produire plus, qu’en sacrifiant la ressource.
    L’enjeu financier est conséquent dans les deux cas.
    Chaque baisse d’un centimètre du lac Baïkal permet de produire 200 MW d’électricité, revendu a l’insatiable voisin chinois.

    Seul la règlementation et le contrôle étatique ont empêché les responsables de traiter le Baïkal comme une vulgaire mare, ou une simple cuvette.
    Bien sûr, cet appât du gain ne fait pas l’affaire de tout le monde, des pêcheurs d’abord, du trafic dans le cas du lac Victoria, ainsi que la prolifération de la jacinthe d’eau.
    Mais en ce qui concerne les deux cas, la catastrophe écologique n’est pas encore vraiment là.
    Elle pourrait être beaucoup plus sérieuse et massive par la destruction pure et simple des éco-systèmes des régions.

  • Zéro énergie, pardon Zero energy

    Zéro énergie, pardon Zero energy

    Images_3 Zero Energy en Californie pour 2020, en ce qui concerne le résidentiel et 2030 pour les locaux commerciaux.
    Il n’y a pas eu besoin de "Grenelle de l’environnement" pour décider une simple mesure de bon sens.
    Ce qui donne le là de ce "Grenelle" : une tartufferie.
    Pour l’ancien, un aspect "économie d’énergie" sera pris en compte.
    Et ce, avant toute revente.
    Bon, d’accord, pour le moment, avec la crise immobilière, cela ne sera pas forcément évident à appliquer.

    Mais, il n’y a rien de révolutionnaire dans les projets du CEC (California Energy Commission) : meilleure isolation et énergies renouvelables.
    D’ailleurs certaines normes sont déjà en place, et des initiatives sont en cours.
    Les états-unis sont un continent, et les initiatives sont nombreuses dans ce sens, il n’y a guère que le gouvernement fédéral, bien doté en représentants des lobbys pétroliers qui ait fait la sourde oreille jusqu’à présent.
    Une non-nouvelle, donc. On va appliquer ce qui existe. Pour ce, une seule solution, la règlementation.

  • Viens, mon petit caniche…

    Viens, mon petit caniche…

    Images Robert Gates n’aura eu qu’à siffler.
    Petit caniche Sarkozy est venu.
    Il sera bien le seul d’ailleurs.
    Son "renfort" en Afghanistan sera d’ailleurs misérable : 700 hommes.
    Joints aux fonds de tiroirs américains, ce sera au maximum 5000 hommes. Il n’en manque plus que 355 000.
    Les "stratèges" américains (canadiens et étasuniens), le savent, pour gagner la guerre en Afghanistan, il y faudrait 400 000 hommes et de durs combats.
    Pour cela, il faudrait la conscription.
    On préfère faire appel à l’ OTAN et à des alliés qui ne voient dans la guerre que 4 choses :
    – une guerre déjà perdue,
    – une guerre pour l’énergie,
    – une guerre où l’ OTAN, crée pour faire face à l’union soviétique n’a rien à faire,
    – une guerre américaine devenue immorale.

    Mais qu’elle était finalement le but de cette guerre ?
    C’était, malgré la fin de la guerre froide, attaquer le "ventre mou" de l’URSS, de le vider de son gaz et de son pétrole, sans passer par la Russie.
    Désormais, pourquoi se bat on ?
    Pour empêcher les pathans de couper les voies de communications de l’ OTAN, pendant que la guerre s’étend au Pakistan, soit un ensemble de 200 millions d’habitants.
    Penser maitriser un tel ensemble avec 40 000 homme est parfaitement présomptueux.
    D’ailleurs le sous-ensemble Afghan (30 millions) n’est même pas contrôlé.
    Le beau carnage, sans fin, ni but peut commencer.
    Des centaines de soldats de l’ OTAN vont être tués, et des dizaines de milliers d’ Afghans.

  • Gaz de France retenu comme opérateur d’un bloc de la Mer de Norvège

    Gaz de France retenu comme opérateur d’un bloc de la Mer de Norvège

    Dep_2                          Le Ministère du Pétrole et de l’Energie norvégien vient d’attribuer 52 licences de production localisées dans la Mer du Nord (24), la Mer de Norvège (21) et la Mer de Barents (7). C’est bien sûr StatoilHydro, le local de l’étape, qui se taille la part du lion avec 9 licences d’opérateur, E-On en obtient 4, Eni est retenu 2 fois et Gaz de France obtient une licence d’opérateur avec 70% d’un bloc de la Mer de Norvège. Il obtient également trois participations dans d’autres blocs. Total n’a pas été retenu comme opérateur, mais il obtient des participations dans trois blocs, opérés par StatoilHydro, dont deux en Mer de Barents. (voir les plans des blocs attribués)

  • Guerre USA/Exxonmobil/Venezuela

    Guerre USA/Exxonmobil/Venezuela

    Images La politique du pire est toujours mauvaise conseillère.
    Exxonmobil s’est retiré du Vénézuela et poursuit le gouvernement de ce pays devant les tribunaux New-Yorkais.
    Un gel de certains avoir de PDVSA (pétrole du Vénézuela) est en cours, et il faut voir un gel de la production de l’ Orénoque, comme une "réponse adéquate".
    En effet, à l’heure actuelle, réduire la production de 200 000 barils/jour peut être dévastateur, quand le curseur des prix oscille dangereusement sur les marchés, un rien peut faire basculer une situation.

    En réalité, c’est bel et bien une nouvelle guerre froide, pas si froide que ça qui s’installe en Amérique latine et dans le monde.
    Là, le clivage est beaucoup plus clair que pendant la précédente.
    D’un côté, il y a un empire consommateur, et de l’autre côté, des producteurs qui n’entendent pas brader leurs ressources à bon marché.
    Ni encore moins conforter les délires des puissances consommatrices dans leur "toujours plus", pour une très simple et bonne raison : ils ne le peuvent pas.
    La relance de la course aux armements est relancée en Amérique Latine, et seule la volonté de la Russie de ne pas la relancer (elle a déjà donné), fait qu’elle est unilatérale face aux USA.
    L’image du monde est simple, d’un côté l’ Iran, le Vénézuela, et la Russie, les puissances productrices d’énergies, de l’autre l’ Otan et sa tête, les états-unis.
    Aux puissances productrices d’énergies se joint la Chine, puissance industrielle.
    A partir de là, on va constater des tentatives de déstabilisations, de gains territoriaux, en  faisant basculer certains états.
    Le moyen-orient est mûr pour basculer côté iranien et la crise à venir est certainement financière.
    Des états gorgés de dollars peuvent en effet, très vite organiser un effondrement de cette monnaie.

  • Un arrêt de production dans les huiles lourdes de l’Orénoque

    Un arrêt de production dans les huiles lourdes de l’Orénoque

    Pdvsa                           La Société d’Etat venezuélienne PDVSA vient d’informer le marché, ce Dimanche 10/02/2008, qu’elle allait arrêter un "upgrader" de 200 mille barils par jour de capacité de production pendant 7 semaines. Cet arrêt "majeur" a pour objet d’assurer la maintenace lourde de l’installation qui assure les productions de la nouvelle filiale PDVSA-Total-Statoilhydro Petrocedeno. Cette nouvelle, sur fond de querelle entre l’Etat venezuélien et Exxon-Mobil, va stresser un peu plus encore le marché américain du pétrole qui redoute, de façon sûrement irrationnelle, des ruptures d’approvisionnement. Les fonds alternatifs pourraient être attirés sur ce marché et faire ainsi monter les cours. On pourrait voir demain les cours du brut WTI s’apprécier de quelques dollars de plus, surtout si la Bourse de New York continue sa descente aux enfers, l’indice Dow Jones ayant perdu plus de 500 points au dessous de 12200 la semaine dernière.

  • Redécouverte du capitalisme…

    Redécouverte du capitalisme…

    Images_2 Un article intéressant paru dans "Le Figaro" sur l’énergie éolienne.
    Peu de rentabilité, subventions de la collectivité, aberrations en tout genre.
    Finalement ce qui est intéressant dans ce genre d’article, c’est que "Le FIgaro" redécouvre 2 siècles de capitalisme.
    En effet, l’investisseur qui réussit à cause de son flair, de la loi de l’offre et de la demande, c’est une bouffonnerie sans nom.
    A chaque "révolution industrielle", c’est l’intervention résolue d’un état qui trace la voie.
    Qu’est ce que l’automobile, par exemple, si l’état laisse les routes à l’état primitif ?

    Et l’éolien, pas plus que les autres énergies renouvelables, ou même les économies d’énergies n’échappent à la règle.
    C’est l’état qui fixe, ou ne fixe pas, les évolutions.
    S’il ne les fixe pas, c’est une immense stagnation sur l’état antérieur, et une modernisation qui peut prendre des siècles.
    Les hommes des temps jadis n’étaient pas fermés au progrès, ils l’intégraient doucement.
    Bien sûr, c’est beau un paysage. Mais qu’est ce qu’un paysage dont toute la population a fui ?
    Et ce avant l’implantation de l’éolienne ?
    On le voit bien aussi avec les économies d’énergie. Bien sûr il est possible de réduire fortement les consommations. Mais si on impulse pas le mouvement, par des subventions, si on ne règlemente pas, on arrivera à rien.

  • Inventions, inventions…

    Inventions, inventions…

    Images Voici le temps de faire connaitre, qui de mon point de vue est économe et utile.
    En effet, un système de chauffage central à radiateur est programmable, mais il n’est pas programmable par unité.
    Il est clair que, dans une maison, on peut faire varier la température de chauffe dans la journée.
    Sans trop la faire varier, bien sûr, dans ce cas là, l’économie réalisée au moment de la baisse étant "mangée" par la dépense faite au moment de la remontée en température.
    Ce confort du "pièce par pièce" qui était le vrai apanage du chauffage électrique (un robinet thermostatique, bien sûr, peut approcher ses performances, sans les atteindre).

    On est là, dans le cadre du "pilotage fin" d’une installation, à la fois confortable et économe.
    De plus, il ne faut pas se leurrer.
    Quand on programme une installation, il faut faire une programmation qui dure.
    Manipuler les têtes thermostatiques ne se fait pas tous les jours. Ou est vite oubliée. 
    Il ne faut pas oublier l’élément "paresse" de l’utilisateur, ou simplement l’élément "oubli".
    Les inventions utiles ne sont pas forcément les plus compliquées.

    Schéma : avec l’aimable autorisation de l’inventeur…