Catégorie : actualités

  • Technip remporte un contrat pour développer le champ de Pazflor

    Technip remporte un contrat pour développer le champ de Pazflor

    Technip                    Technip en compagnie de Acergy, prestataire de services pétroliers britannique, annonce avoir remporté auprès de Total un contrat pour le développement du champ pétrolier offshore de Pazflor en Angola. Ce contrat de 1,86 milliards de $, dont 1,16 mds$ pour Technip, de fourniture et d’installation de divers équipements en pleine mer à partir de 2010. Ce contrat fait suite à l’exécution du projet Dalia par Technip sur le même bloc 17 exploré et exploité avec succès par Total. Technip après ses succès au Brésil, conforte son image d’expertise en technologies offshore, un ensemble de technologies les plus recherchées dans le monde des pétroliers. Technip cotait plus de 55 euros ce 2 Janvier à l’ouverture de la Bourse. C’est une valeur à suivre.

    Voir les détails du communiqué de Technip.

  • Shenhua premier Groupe producteur mondial de charbon?

    Shenhua premier Groupe producteur mondial de charbon?

    Shenhua                    Le Groupe chinois Shenhua après une croissance de ses productions de charbon en 2006 de 36% à 203 millions de tonnes, annonce que ses productions en 2007 devraient être supérieures à 250 millions de tonnes ce qui porterait sa croissance annuelle aux alentours de 25%. Le plus grand producteur américain, Peabody Energy qui a commercialisé 248 millions de tonnes de charbon en 2006, prévoit de vendre cette année entre 235 et 245 millions de tonnes de charbon. Le Groupe China Shenhua Energy Company (CSEC) est coté à Hong Kong et fait partie du Hang Seng Index, indice pondéré des 43 plus importantes Sociétés cotées à la Bourse de Hong Kong.

  • Shell: poursuite et aggravation des difficultés dans le Delta du Niger

    Shell: poursuite et aggravation des difficultés dans le Delta du Niger

    Mendnigeria                        Shell qui perdait environ 300 mille barils de production par jour dans le Golfe du Niger, n’a pas amélioré son score. D’après la Presse africaine il aurait perdu 80 mille barils par jour de production, de plus. Les résultats opérationnels du quatrième trimestre devraient donc être en forte baisse par rapport à ceux du T3 qui pour Shell-Afrique indiquaient 333 mille barils par jour de liquides et 440 mille bl/j de gaz. En fait, pour comprendre la situation des pétroliers dans cette zone, il faut bien distinguer entre deux types de productions. D’une part, les productions offshores dont le navire amiral de Shell est le FPSO de Bonga, produisent à fond. Bonga représenterait 70% des volumes extraits. D’autre part les installations dans le Delta qui elles sont pratiquement hors d’usage, sous la menace du MEND (mouvement insurrectionnel local) et  vandalisées par les attentats incessants. L’information d’une cession de ces installations au chinois CNOOC avait courru, on comprend que ce possible acquéreur ne se précipite pas sur l’affaire, compte tenu des nouvelles peu engageantes récentes.

                        Ces mauvaises nouvelles africaines peuvent expliquer les changements d’organisation des services d’appui informatiques et financiers de la maison mère RDShell, vers une réduction drastique des frais généraux par réduction des effectifs et appel à la sous-traitance.

  • BP, une pétrolière sous haute surveillance

    BP, une pétrolière sous haute surveillance

    Atlantis_1601                          2007 aura été pour BP une année de transition, avec un changement de CEO (Chief Executive Officer) en la personne de Tony Hayward qui a rapidement imposé sa marque sur un Groupe à la dérive. En effet BP avait connu bien des ennuis sous le management distingué du prédécesseur, Lord John Browne. En 2005 l’explosion de la raffinerie de Texas City, la mise hors service de la plateforme Thunder Horse par la tempête dans le Golfe du Mexique, en 2006 la fuite de l’oléoduc de Prudhoé Bay en Alaska, l’accusation de manipulations de cours par des traders BP  lui firent perdre la place de seconde capitalisation boursière pétrolière au profit de Royal-Dutch Shell.

                           Mais tout n’est peut-être pas encore revenu au niveau attendu par les investisseurs, bien que l’action BP se soit appréciée de dix pour cent en un an à 615 p, progrès cependant inférieur à ceux des Sociétés pétrolières concurrentes.

                             En effet de nombreux incidents sous la surveillance tatillonne de L’EPA (Environment Protection Agency) dans les raffineries de Texas City et de Whiting font que ces deux unités ne produisent pas encore à leur pleine capacité. Mark Gilman un analyste très écouté à New York conseille de vendre l’action BP, en raison d’un risque de dégradation des cours au moindre incident opérationnel.

                               La reprise à pleine capacité des productions des raffineries américaines, la mise en production réussie de la plateforme Atlantis dans le Golfe du Mexique, le respect du planning de réhabilitation et de mise en production de la plateforme Thunder Horse seront autant de paramètres clés pour le succès de l’action BP. Il ne faut cependant pas oublier que les productions de la Mer du Nord et de Prudhoé Bay sont en phase de déplétion rapide, ce qui sera mesuré plus précisément lors de la publication des résultats opérationnels du quatrième trimestre 2007. Il n’est donc pas sûr que les productions de BP en 2008 soient aussi performantes que certains l’estiment.

                               Les risques de contre performance de l’action BP en 2008 ne sont donc pas à négliger, bien que certains, chez Oppenheimer par exemple, anticipent de façon optimiste un sans faute opérationnel et des résultats financiers en amélioration.

  • Aluminium: Rusal voudrait conforter sa présence en Chine

    Aluminium: Rusal voudrait conforter sa présence en Chine

    Rusal1                    Rusal, le numéro UN mondial de l’Aluminium, avec une production de près de 4 millions de tonnes de métal de première fusion par an, soit 12% de la production mondiale, possède une très faible implantation en Chine. Il dispose d’une usine de 15000 tonnes par an dans le Shangxi qui lui fournit ses cathodes de Carbone. Rusal voudrait dans un premier temps doubler ses productions de cathodes. Mais le gouvernement chinois désire moderniser  son outil de production d’Aluminium énergivore et polluant (émanations du Fluor de la cryolite) en arrêtant les usines les moins efficaces et en introduisant de nouvelles unités de production plus modernes. Les statistiques de production chinoises d’Aluminium semblent parfois incertaines, mais il n’y a pas qu’elles. La Chine produirait 30% de l’Aluminium primaire mondial, soit entre 11 et 12 millions de tonnes, mais elle serait tout de même importatrice nette d’Aluminium. L’Aluminium recyclé chinois représenterait près de 3 millions de tonnes, ce qui est peu par rapport aux ratios mondiaux qui estiment la part de l’Aluminium recyclé à un tiers des consommations. La seule question: Rusal est-il le partenaire idéal pour moderniser l’outil de production chinois? Dans tous les cas, la France ne peut rien faire dans ce domaine, Sainte-Claire Deville  et Héroult sont morts, quand à Péchiney, il fut dilapidé par quelques polytechniciens naïfs, comme notre cursus scolaire en produit malheureusement beaucoup trop.

  • Le roi est mort…

    Le roi est mort…

    Dollar Le roi de l’énergie est mort. Il servait à coter le pétrole, et partant, toutes les énergies. Ce rôle avait été consacré, il était impérial.
    Sa mort a été annoncé en quelques lignes.
    L’euro a désormais dépassé le dollar dans les transactions, comme monnaie de référence.
    Il reste en stock, mais inspire la méfiance.
    Son statut de monnaie impériale est désormais révolu, il fera comme la livre une descente aux enfers, que certains espérent lente, mais qui pourrait être très rapide.

    Son sort est suspendu aux décisions d’autres pays, essentiellement des exportateurs de pétrole, les plus gros, ceux du Golfe, mais aussi la Russie, qui elle envisage le paiement des hydrocarbures en… Roubles ou en or.
    Le statut recul aussi en raison des signes de stress du marché pétrolier.
    Le dernier en date est l’annonce de milliers de licenciement par shell.
    Mais le premier signe de déshérence avait été donné par les dealers, il y a quelques mois. Ceux-ci préféraient déjà l’euro.
    Mais le triomphe de l’euro, cette non-monnaie d’un non-état sera sans doute de très courte durée.

  • La consommation mondiale d’énergie.

    La consommation mondiale d’énergie.

    la consommation mondiale d’énergie a atteint 11633 millions de tep en 2006.
    Images_2 Soit la ventilation suivante :
    3055 pour le solide,
    3888 pour les produits pétroliers et le pétrole,
    2420 pour le gaz naturel,
    1056 pour l’électricité primaire,
    1211 pour a biomasse.
    A tous les points de vue, l’Amérique du nord est le problème énergétique. Sa consommation de produits pétroliers atteint 26.6 % du total, sa consommation de produits gaziers, 24 %, elle ne tire aucun partie de ses 29.4 % d’électricité primaire, et les combustibles solides et biomasse sont aussi un multiple

    élevé de sa part de population. Le total US est de 22.2 % des énergies primaires, l’Europe suit à 17.3 %, ce qui est considérablement mieux, pour une population plus importante, ainsi que le Japon-pacifique (5.8 %).
    Le bloc Asie est désormais considérable (30.3%).
    Ce différentiel énergétique explique pour une bonne part les différentiels de Pib entre pays développés.
    Un pays dispendieux et peu efficace en consommation d’énergie sera crédité d’un meilleur pib, sans que les conditions essentielles de vie y soient franchement meilleures.
    L’emblème en est le véhicule urbain, qui varie énormément suivant la strate sociale, mais ne fait guère bouger la vitesse de déplacement.

  • Produire en France

    Produire en France

    ImagesPuisque l’on parle de relance de production, parlons de la relance de la production française, colossale si il en fut, atteignant une année 3 200 000 tonnes, vous vous rendez compte ?
    Et la production n’a diminuée que de 2.2 % entre 2005 et 2006.
    Une dizaine de compagnies pétrolières prospectent en France, et le reste à découvrir atteindrait la somme fabuleuse de 5 millions de tonnes dans le bassin parisien.

    Comme on voit, on peut attendre tranquillement la fin du pétrole du moyen orient, l’essence ne manquera pas pour nos briquets.
    Bon, comparé à une consommation finale de 72 Millions de tonnes, nous voyons donc que le déficit final est de 98 1/3 %,  diantre , 1 200 000 tonnes, ce n’est pas rien !
    Nous voyons donc bien aussi que le salut ne peut être que dans la production et non pas dans les économies. 1 % d’économie ne produisant que 720 000 tonnes.
    Enfin, c’est pas tout ça, mais il faut que j’aille creuser mon puit perso.
    Comme il est toujours sec (de pétrole), il faut que je persévére, et que je finisse mon pâté

  • Le retour de la Russie.

    Le retour de la Russie.

    Matriochka La Russie va coter en roubles et en or son énergie.
    Cette nouvelle n’en est pas une, elle avait été annoncé il y a bien longtemps, mais la donne économique et politique change.
    Mais aujourd’hui, l’effondrement de l’URSS est digéré, l’économie est à son niveau de 1990, et si la production pétrolière et gazière est remis en ordre, on peut citer aussi "forte croissance de la productivité, des salaires et de la consommation", et ce, grâce à une main d’oeuvre bien formée.
    On le voit, l’ère soviétique est bien terminée.
    En matière militaire, une constante, le vieil équilibre de la terreur est une constante, même à un niveau moindre.
    Cet équilibre de la terreur explique le problème des ABM dans les pays de l’ancien bloc de l’est.

    Ce système anti missile est vécu comme une tentative de marginaliser la position russe, en neutralisant  cette force militaire, ainsi que diverses tentatives d’intervention dans les affaires des ex-républiques soviétiques.
    l’importance de la production énergétique russe (2006) :
    – 479 millions de tonnes de pétrole (12.2 % du total),
    – 654 milliards de M3 de gaz (22 %),
    – 3400 tonnes d’uranium (8.9 %), ainsi que celle complémentaire de son environnement immédiat, donne une immense portée à la cotation hors dollar et hors euro de l’énergie.
    1990 : Blague soviétique : la différence entre un dollar et un rouble ? un dollar !
    2007 : Blague russe : la différence entre un dollar et un rouble ? un rouble !

  • Shell se réorganise et envisage de réduire ses effectifs

    Shell se réorganise et envisage de réduire ses effectifs

    Shell_logo1                       Le management de Royal Dutch Shell à fait part de ses intentions de faire sous-traiter une large partie de ses fonctions technologies de l’information (IT). Cette nouvelle organisation, allant jusqu’aux services financiers, devrait permettre de réduire les effectifs de 3600 personnes, sur un effectif global de l’entreprise de 108000 salariés. Après le dépoussiérage énergique engagé par BP, c’est donc le tour de RDShell de remettre en cause l’organisation de ses fonctions supports.

                           Ces adaptations de structures sont la conséquence des accroissements de coûts d’exploration et de production dans l’industrie pétrolière mais aussi de la baisse des volumes produits, due au phénomène de déplétion des gisements les plus anciennement exploités et au manque de mise en production de nouveaux champs, en raison de sous investissements durant les années quatre vingt dix. L’annonce de cette nouvelle organisation, à la veille de la clôture de l’exercice 2007, devrait peut-être brouiller auprès des investisseurs, quelques sous performances opérationnelles et financières du Groupe dans le Delta du Niger, la Russie et la Mer du Nord.