Catégorie : actualités

  • Droit de réponse et réalité complexe.

    Droit de réponse et réalité complexe.

    Images_3je laisse la parole à un bloggueur :
    "je ne suis pas souvent d’accord avec votre vision des choses en matière de construction, qui est en ce moment le "truc" à la mode dont tout le monde parle sans savoir de quoi il retourne et sans connaitre la signification exacte des mots (Essayez de faire donner par le grand public une définition approchant la réalité d’une maison passive ou d’une maison bioclimatique !) et le présent article ne fait pas exception à la règle. A vous entendre, rien de révolutionnaire dans la maison à énergie positive. En un sens, vous avez raison : une maison à énergie positive n’est jamais qu’une maison passive qui produit en plus de l’électricité photovoltaïque et dont le ratio consommation d’énergie / production d’énergie est inférieur à 1. V ous avez raison : ailleurs en Europe, il se construit annuellement des milliers de maisons passives. Le seul problème est qu’on ne SAIT PAS construire ce genre de maisons en France (voir le post de F6). Si on savait le faire, on en ferait et tout ce battage n’aurait pas lieu d’être. Et il risque de s’écouler encore un certain temps avant que nous sachions faire. Quand je dis cela, je pense à un savoir-faire établi, reposant sur une culture technique sérieuse, permettant de reproduire autant de fois que nécessaire une construction en garantissant un niveau de prestation constant et contractuel, pas un prototype unique payé à prix d’or par un auto-constructeur écolo-motivé. Un avantage à cette situation : bien que les lobbies des constructeurs de maisons individuelles freine des quatre fers pour que rien ne bouge, trop contents de trouver un allié inattendu dans notre beau et unique "contrat de construction de maison individuelle), ce sera bientôt (Europe oblige) la porte ouverte aux constructeurs de maisons européens qui se feront un grand plaisir d’envahir notre marché dès que le consommateur aura un peu mûri (rappelez-vous l’"invasion" des constructeurs automobiles Allemands et Japonais sur un marché jusque-là protégé, dans les années 70-80, et le temps qu’il nous a fallu pour nous mettre au travail !). Bénéficiaire : le consommateur."

    Réponse : qu’ai je dis dans beaucoup d’articles ?
    – Que la construction avait été militarisé en France, après guerre, par l’intermédiaire de l’AFPA,
    – qu’en conséquence, on ne savait pas faire un tas de choses, qui sortait du cadre de référence,
    – dont la maison passive.
    – D’une manière générale, l’amateurisme de mise est nuisible.
    La construction de maison passive est fort bien industrialisable aussi, c’est fait dans certains pays. Mais qu’en France, c’est l’amateurisme qui prévaut…Et que ce n’est pas forcément bon. Après tout, c’est le client qui paie les pots cassés, et peut se retrouver avec une grosse bouse… Ce n’est pas satisfaisant, ni le but recherché.

  • Nouvelle guerre de l’énergie ?

    Nouvelle guerre de l’énergie ?

    Images_6Les bruits courent d’une guerre des Zétazunis contre l’Iran. Le président des Zétazunis est un homme foncièrement joueur. Après avoir perdu la guerre en Irak, et une autre en Afghanistan, il veut faire cadet roussel.
    Le prétexte en est la volonté iranienne d’accéder à la bombe. Mais sur ce plan là, les iraniens sont visiblement trop en deçà des espérances du président des zétazunis.
    Alors, on cherche un autre prétexte, le soutien apporté aux insurgés chiites.

    Bien sûr, ce genre de thématique ne peut s’adresser qu’à la partie naïve et décervelée de l’électorat qui, quoiqu’il arrive, votera toujours républicain.
    Le président des Zétazunis, et son vice (président), un va t’en guerre du meilleur tonneau, sont pris par le calendrier. Il leur faut absolument perdre une guerre avant la fin de la présidence, soit 14 mois. Après, ce sera trop tard.
    Bien entendu, je ne vous dira pas le motif de la guerre. Il n’y en a plus. Il y a quelques années, on aurait pu dire "le pétrole" et puis après "le gaz". Mais arrivé à ce point de décomposition avancé du pouvoir politique aux zétazunis, il n’y a qu’une seule explication : un toc.

  • Energie der Zukunft.

    Energie der Zukunft.

    Images_5L’Autriche montre la voie en matière d’énergie, même l’autrichien le plus célébre (Schwarzy) en a tiré profit pour son compte politique. Tout simplement en important au pays de la consommation, les politiques autrichiennes.
    La chose est diablement simple, elle s’articule autour de deux idées : la maison du futur, et l’usine du futur.
    L’énergie utilisée ? Aucune. Du moins, une fois bâtie, la maison ne doit plus en consommer, mais en produire

    L’usine du futur elle aussi utilisera le même schéma, la consommation minimale, dans la plus grande efficacité. 6 champs thématiques vont s’ouvrir :
    les systèmes d’énergie, les réseaux décentralisés,
    – la bioraffinerie,
    – l’énergie dans l’industrie,
    – l’énergie dans les constructions,
    – l’énergie et le consommateur final,
    – les technologies de combustion et de transformation,
    Il ne s’agit, ni plus, ni moins que l’application en accéléré de la diffusion du progrès technique, et que ce progrès se diffuse d’autant plus vite qu’il a l’appui de l’état.

  • La plus vieille centrale détruite.

    La plus vieille centrale détruite.

    Images_4La plus vieille centrale nucléaire à usage commerciale, celle de Calder Hall, en Angleterre, vient d’être détruite. Elle avait été inauguré par Elisabeth II jeune, c’est pour dire. C’était en 1956.
    Trois ans de travaux ont été nécessaires pour mettre au point l’explosion qui a mis à mal les quatre tours de 88 mètres de haut.
    Déjà, rien que pour ça, on doit dynamiter aussi les budgets EDF destiné au démantèlement.

    Le Royaume uni a été, dans les années 1960, le pays le plus nucléarisé du monde, avant d’être dépassé par la France. 12 semaines seront nécessaires pour débarrasser les gravats et désamianter le site.
    Et ce n’est que la première étape pour la destruction de ce complexe de 167 Km2.

  • Le puit provençal II

    Le puit provençal II

    Images_3voilà justement le genre de problème que je voulais mettre en exergue :
    " les tranchées gratuites se négocient facilement avec le terrassier d’une maison, mais dans ce cas n’esperez pas un miracle au niveau de la profondeur et des contre-pentes … de même pour les puisards ou regards, si pas cher, pas terrible, vaut mieux rallonger un peu. donc même en autonconstruction, comptez au moins 500 / 600 € pour une tranchée "contractualisée" (la gaine, elle, ne vaut quasi rien) et 1000 de regards et puisards "en dur" vous ne regretterez pas ce petit sacrifice une correction à l’article cependant : un puit Canadien doit toujours être ventilé de façon forcé (le puit canadien qui souffle tout seul par convection naturelle est une légende urbaine) donc il y a une consommation, mais d’environ 1/20 eme d’une clim, on peut l’alimenter au fil du soleil avec un panneau"

    C’est bien la gaine le problème. Soit qu’elle émet des substances pas trop saines, soit qu’elle ne perdurera pas, trop fragile.
    En ce qui concerne les regards, effectivement, c’est bien pensé.  On doit pouvoir intervenir facilement  sans se préoccuper  de savoir où l’on tombe. C’est vrai pour la plomberie aussi. Les nourrices sont là pour ça. Un peu plus cher au départ, mais quel confort d’installation.
    Pour les gaines, c’est se condamner à réintervenir plus tôt qu’on ne le croit. Personnellement je doute du bon caractère à long terme de la gaine.
    Deuxième remarque, effectivement on peut sans doute améliorer le puit canadien, mais la convection naturelle était seule existante, il y a mille ans. Mais, la ventilation de manière forcée peut  l’améliorer (pas trop car on tomberait dans l’excès inverse).
    Quand à ne se chauffer qu’avec ça, comme j’ai vu ailleurs, d’accord, c’est certainement possible. Mais spartiate.

  • Matières premières…

    Matières premières…

    Images_8Les matières premières, les métaux, semblent elles aussi avoir atteint un point de décroissance, l’or entre autre aussi.
    Amenuisement des gisements, les "riches", l’étant de moins en moins, et de plus en plus difficile d’accès, au prix de souffrances humaines incroyables.
    Et l’or n’est pas le seul dans le même cas de figure.
    Dans toutes les mines aussi, les petits bras musclés sont peu nombreux désormais.

    On compte davantage sur les machines, et comme le prix des matières premières était très bas dans les années 1980 et 1990, beaucoup de gisements ont été laissés à l’abandon.
    La plupart des métaux  comptent désormais davantage sur la récupération que sur les productions minières "fraiches".
    Pour donner un ordre d’idée, en France on consomme 18 millions de tonnes d’acier par an. 9 viennent de la récupération. On considère désormais, certaines applications (comme une habitation par exemple), comme un "stock provisoire" de tant de kilos de cuivre, d’acier, etc…
    Prélude d’un monde fini ?

  • Afrique : la pénurie.

    Afrique : la pénurie.

    Images_6Un article un peu ancien (il date du 20 juillet), mais qui décrit une situation assez sempiternelle en Afrique, la pénurie d’énergie.
    Malgré des prix exorbitants souvent, le gaz, les produits pétroliers manquent dans ce continent pourtant largement excédentaire et peu consommateur.
    La production, comme celle de pétrole du Nigéria voisin est exporté, les gains, par l’intermédiaire de la corruption aussi

    et il ne reste à la population que les moyens traditionnels. C’est à dire essentiellement le bois, pas rationnellement consommé aussi.
    Le Nigéria vit aussi sous une économie complètement stérilisée par le pétrole. Celui-ci fait 40 % du pib, et a tué tout le reste.
    Cette situation est d’autant plus paradoxale que l’Afrique est le continent ou les réserves sont encore de bon niveau, que la production augmente. Il faut en tirer la conclusion qui s’impose : la totalité n’est pas à destination africaine. Et cela compris, on voit les causes de la situation au Nigéria. Les troubles s’aggravent de jour en jour, et seul l’habitude ne fait pas appeler cela une guerre civile.

  • Comique européen…

    Comique européen…

    Images_5Les bozos et marx brothers européens ne manquent pas d’air.
    Ils parlent de "sécurité énergétique gazière".
    Ah bon. Tout en prévoyant en 2030, d’importer 84 % du gaz consommé dans l’union.
    Donc le "taux d’indépendance" sera de 16 %.
    Diversification est le mot : diversification des énergies et des fournisseurs, et poussant le comique au plus haut point, contrats à long terme…
    C’est pousser loin la bêtise.

    Un contrat n’engage au fond, pas un état. Il est toujours libre de le dénoncer. L’histoire est pleine de ces contrats qui ne servirent qu’aux WC.
    Alors, on prévoit des stocks, des priorités.
    Mais en réalité, le leurre est complet.
    La solidarité européenne n’existera pas, si l’ Union européenne et l’euro existent encore à ce jour, ce dont je doute.
    Le pays transitaire, de plus des importations s’en emparera en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Et quand aux pays producteurs qui n’auront plus d’excédents…

  • Grenelle de l’environnement IV : décarboner…

    Grenelle de l’environnement IV : décarboner…

    Images_4 Purée, même lui il s’est endormi…
    "1. Passer de 9 % à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en 2020 et viser, si possible, 25 %.
    2. Faire des DOM une vitrine de l’excellence climatique…/…
    3. Amplifier les efforts de recherche et de développement …/….
    Ils ont fait fort…

    à savoir, les Dom sont DEJA le domaine de l’excellence climatique et énergétique, l’objectif n’a donc aucune difficulté… Les Dom Tom sont loin, isolées et coûtent cher énergétiquement, donc pas de problème pour passer à l’après.
    En plus, on va faire de la recherche… Comme si l’on en faisait pas chaque fois qu’il y a problème… Comme si le progrès technique n’existait pas…
    Quand à passer la part des énergies renouvelables de 9 à 20 voir 25 %, je demande à voir comment ? Est ce que c’est réduisant les consommations (c’est possible de le diminuer fortement), ou est ce que c’est en augmentant énormément les productions de renouvelables ?
    Beaucoup de questions, de lieux communs, et pas de réponses claires…
    En somme, au grenelle de l’environnement, ils ont déjà bâti un beau moulin à vent…

  • Grenelle de l’environnement III. La ville.

    Grenelle de l’environnement III. La ville.

    Images_2Ayant eu la sagacité et la sagesse d’acquérir la collection Gaston à prix modique (dépense que je ne regrette pas), ce n’est pas devant elle que je me suis endormi, mais à la partie ville du grenelle de l’environnement.
    , il faut le reconnaitre, ils ont fait fort dans la nullité complète, le commissionnement, la réunionite et la vitrine.
    Là aussi, une culpabilisation des citoyens, sans remise en question du mode de développement. Que le quidam roule en vélo, cela aidera. pendant ce temps, la sauce tomate qu’il achètera dans son épicerie de quartier aura fait assez de kilomètres pour faire le tour de la terre…
    Aussi, verrons nous les opérations théâtrales, certes d’une certaine utilité pour  ceux qui l’utiliseront, comme le vélo urbain, mais d’un effet global marginal, des lieux communs (lutter contre l’étalement urbain), sans penser que l’étalement urbain a été une conséquence de l’organisation et de l’orientation économique.

    Les personnes ayant vécu la période Giscard se souviendront qu’il fallait que tout le monde ait une voiture, croissance économique oblige.
    Lutter pour les territoires, c’est lutter pour un mode de vie. Pas l’habiller d’un cosmétique politiquement correct.
    Il ne faut pas oublier, qu’à l’époque (1974-1981) on a mis en place une organisation du territoire, et que là, on ne voit rien pour revenir dessus. Rien et même pire, aucun constat, aucune idée.