Catégorie : actualités

  • La picardie plante ses éoliennes.

    La picardie plante ses éoliennes.

    PicardieLa Picardie n’avait aucun parc éolien en fonctionnement.
    Elle en aura bientôt 7, d’ici 2009. 5 ont déjà leurs permis de construire, elles produiront 110 mégawatts, produisant l’électricité de 105 000 personnes et économisant chaque année 162 000 tonnes de gaz à effet de serre.
    155 millions d’investissements, 220 emplois en phase de construction et 20 en phase d’exploitation, voilà l’impact économique du projet.

    Les projets les plus importants sont sur la face maritime de la Picardie, la plus ventée. Les projets se multiplient, et devraient créer une dynamique économique auto-entretenue.
    D’autant que le potentiel éolien est une notion extrèmement vague.
    En effet, on n’a même pas évalué la production possible avec un parc de l’importance de celui du premier empire. (200 000).
    Le chiffre de 200 000 est à rapprocher d’un autre chiffre, celui des pylones électriques. Il y en a plus de 100 000. On comprend donc que les réticences vis à vis de l’éolien, sont plutôt le résultat d’une manipulation que qu’un fait objectif.

  • Total modernise sa raffinerie de Leuna

    Total modernise sa raffinerie de Leuna

    RaffinerieTotal modernise sa raffinerie de Leuna, en créant une unité de désulfuration d’une capacité de un million de tonne.
    Cet investissement de 120 millions d’euros, concerne une usine qui produisait déjà 11.4 millions de tonnes par an, et était spécialisée dans les bruts très lourds.
    Total a déjà notablement investi dans ses raffineries pour la fabrication de carburant avec des bruts de plus en plus lourds et souffrés, notamment dans ses raffineries de Feyzin, flandres et Provence.

    Ces investissements indiquent une dégradation rapide de la qualité des bruts, beaucoup plus visible encore que la dégradation des quantités.
    Il faut en tirer la conclusion suivante : avant de marcher à pied, nous roulerons tous en diesel…

    Photo : intérêt général.info

  • Fusion GDF-SUEZ, à revoir ?

    Fusion GDF-SUEZ, à revoir ?

    MariageLe mariage a été décidé entre EDF et Suez, mariage arrangé, où les voeux des intéressés, du pays sont régulièrement bafoués.
    Mariage de nul intérêt, bien sûr, car créer un "géant", ne lui donne en aucune manière la sécurité énergétique (qui dépend des pays producteurs) et casse la sacro-sainte règle européenne, la concurrence, source comme chacun sait de félicité, de meilleur des mondes possibles et de rasages gratis.
    Enel, l’italien tout d’abord conteste la décision. Il voulait racheter Suez.  Pour lui, la constitution d’un champion national est protectionniste. La minorité de blocage de l’état, et sa direction, sous la

    botte de l’état, met le groupe effectivement hors jeu. Pour la commission européenne, le nouveau groupe pourrait tomber sous le coup de la loi antitrust.
    Au niveau français, on peut voir aussi dans cette mesure, passée directement par l’ Elysée, l’image de la décomposition politique.
    Un pouvoir législatif dont les seuls soubresauts viennent de la maladie de creutzfeld-jacob, des ministres en déshérences, sans doute là, parce que c’est chauffé (c’est mieux que la soupe populaire), et le président lui-même, bavard, verbeux, et complètement potiche.
    A part pour continuer la politique lancée il y a 40 ans. Réduction des déficits (avec le succès que l’on sait), toujours en tapant sur les plus modestes, déficit multiplié par 165 depuis … 1965…
    Mais bien sûr, aucune évaluation des politiques menées, aucune pensée autre que la pensée unique.
    Belle illustration que cette fusion.

  • 170 millions de barils…

    170 millions de barils…

    Oil_plateformles réserves civiles des USA se situent aux alentours de 330 millions de barils. Là aussi, le chiffre exact est de plus en plus manipulé.
    120 millions pour les pétroles lourds.
    200 pour l’essence.
    ça, c’est la théorie, pour une raison simple. Il y a de "faux stocks", ce sont les encours de production. Le MOL, niveau opérationnel minimum qui se chiffre à environ 170 millions de baril. Ce niveau est incompressible.

    GtstusmD’autre part, le niveau des stocks en stations se situe à 185 millions de barils. Ces deux chiffres (170 + 185 = 355 millions de barils), montre qu’on est descendu au dessous du niveau minimal pour éviter les coupures d’approvisionnements.
    Les stocks civils, sont donc à l’agonie.
    Seuls la manipulation des stocks militaires (700 millions de barils) permettra dans un jour prochain, d’éviter les coupures d’approvisionnement.

  • Felice félix

    Felice félix

    CycloneLe cyclone Félix continue sa route après être passé en catégorie 5.
    Il a certes touché (un peu) la production vénézuelienne de pétrole mais sans dégâts notoires, et sans conséquences visible autre qu’un léger retard de production.
    Cantarell, protégé par la péninsule du Yucatan, ne devrait pas souffrir, mais sans doute être évacué, et sa production stoppée.
    Mais cette fois, par rapport à Dean, sa trajectoire apparait un peu différente. Il pourrait toucher le sud des USA, ses raffineries et ses installations pétrolières.

    La situation pétrolière, tendue, restera donc livrée aux appétits des ouragans.
    Désormais, le moindre impact, retard, ou incident aura des conséquences lourdes sur les cours du pétrole, et plus crument, sur l’approvisionnement.
    Le flux tendu désormais s’inscrit dans la grande malédiction. De mesure de gestion, il devient mesure de la pénurie.

  • La parole est au Zauditeurs

    La parole est au Zauditeurs

    ColereJe n’ai pas pu résister, la colère est tellement belle que je la publie in-extenso;
    "Les vikings promenaient leurs rennes vers il y a quelques centaines d’années au Groenland (qui veut dire terre verte en danois) qui était donc vachement chauffé à l’époque par les méchantes émissions de CO2 !!
    Plus sérieusement, les quelques 600 "sciencieux" qui rechignent au réchauffement des cerveaux n’ont certes pas grand accès aux médias et n’ont guère loisir de développer une contradiction, sinon crédit coupé, on vous fait passer pour un fou, "théoricien du complot", bref un c … !
    D’autant plus que beaucoup ne nient pas un accroissement de T°, mais l’attribue à des raisons de cycle solaire. La température monte aussi sur les quatres planètes du système solaire.

    On sait à peine modéliser les échanges atmosphère/océan (et je sais de quoi je parle), et c’est le siège d’échange gazeux permanents et colossaux.
    Même à Météo-France, il y a des "consignes" (là aussi je sais de quoi je parle).
    Il y a 15 ans, c’était le trou de la couche d’ozone qui paraît-il va mieux alors qu’on aurait dû en avoir pour des millénaires, dans 10 ans, qu’est-ce-que nous réserve les merdias ?
    Ou alors préparer les gens à un changement radical de mode de vie à cause d’une énergie plus rare ? Mais là c’est aussi nous prendre pour des c… !"

    Mon cher jérôme, vous ne pourrez pas dire que vous n’êtes pas publié !

  • Colza partout…

    Colza partout…

    ColzaLe colza se développe largement en France : 1572 000 hectares soit 12 % de gain cet année, après 14 % en 2006 et 9 % en 2005.
    Par rapport aux autres cultures, il devient très important :
    4.87 millions d’hectares pour le blé,
    2.84 pour la maïs,
    1.69 pour l’orge.
    La part destinée au biodiesel (870 000 ha) dépasse désormais celle destinée à l’alimentation (700 000 ha) et à l’export.

    Néanmoins, on pense atteindre assez vite les limites pour le colza. Pas plus de 1.7 million d’hectares, pour cause d’assolement triennal. De plus, il ne concurrence pas vraiment l’alimentation. Le tourteau de colza issu de la fabrication de l’huile permet la nourriture du bétail.
    Les surfaces en blé devraient augmenter, suite à l’ envolée des cours du blé. Les surfaces de maïs régressent, quand à elle. Plante tropicale adaptée, elle nécessite trop d’eau.
    1.7 millions d’hectares, c’est relativement peu, et cela donne le volume possible de biocarburants fabricables en France : restreint.

  • Governement’s academy II

    Governement’s academy II

    Police_academy_2Suez et Gdf vont donc fusionner. C’est décidé, signé en haut lieu.
    Premier indicateur : la décomposition totale du pouvoir politique, on négocie à l’ Elysée. Point final. Pourtant, une privatisation nécessite une loi. Le président n’a pas le pouvoir législatif. Il y a donc 577 inutiles et 321 dormeurs. A quoi servent ils ? Mystère. C’est vrai que les vieux (la maison de retraite appelée sénat), doivent se reposer. Quand aux plus jeunes, ils cachent leur absence de cerveau en souriant. Plus le sourire est éclatant, plus la cervelle est vide.

    Intérêt profond ? Aucun. D’ailleurs, cette fois, ils n’ont même pas essayé de faire croire qu’il y en avait un.
    Nous sommes gouvernés par des oligarques, en fonction de leurs intérêts. Point à la ligne. Leur intérêt est le libéralisme et de ramasser le plus possible, le plus vite possible. Même le système n’est plus capitaliste.
    Poutine est donc LE mauvais exemple. Il a repris la donne, remettant les oligarques au pas.
    Mais cette nouvelle est d’une nullité affligeante. Les caïds, en la matière, ce sont les russes. Et par la faute des occidentaux. L’ Iran ne peut développer son gaz, pour cause de bisbilles avec Washington, faisant de Moscou l’interlocuteur unique. Moscou et Kiev. Car passé la couillonade  révolution orange. La "guerre du gaz" entre Kiev et Moscou dessoula les Ukrainiens qui comprirent vite, à l’occasion qu’ils avaient joué contre leurs intérêts (60 % du gaz russe passe par l’Ukraine).
    Face à un Moscou habile et tenace, qui gère au mieux une stratégie de long terme, nos dirigeants s’amusent au monopoly.
    Celui qui finira avec toutes les propriétés, c’est le Kremlin.

  • CCR : la consommation électrique augmente…

    CCR : la consommation électrique augmente…

    Catacomb_ampoulesLe centre commun de recherche le dit : la consommation électrique continue à augmenter dans l’ Union européenne. Malgré les solutions existantes qui pourrait réduire pour le particulier la note de 20 % (sur 4098 kwh/ an).
    Cet objectif sur 2020 est modeste, et met les hommes politiques en porte à faux.
    Après avoir promu le gaspillage énergétique sous toute ses formes, on veut appuyer sur le frein, en s’étonnant qu’il ne marche pas plus vite. Complètement idiot.
    Bien sûr, nous ne parlerons même pas de l’aberration appelée chauffage électrique…

    Bien sûr, on n’a pas banni les ampoules à incandescence, alors que ce devrait être fait depuis 20 ans. Oui on a laissé se multiplier les appareils à grande consommation en veille. Et maintenant, certes, les ménages modernisent leurs équipements, tout en laissant fonctionner les anciens, en 2 ou 3° poste.
    Et puis, on n’a pas appris à être économe. Une bonne chose à apprendre à l’école. Vous savez, la bonne vieille leçon de chose.
    Le pib a augmenté de 10.8 %, la consommation tertiaire de 15.8, et la consommation industrielle de 9.5 %.
    Mais le problème est, qu’en la matière, on a perdu 20 ans.
    20 ans pendant lequel l’énergie était abondante, qu’il fallait gaspiller. C’était un signe de "vitalité économique néolibérale".

    photo : Joshua Sherurcij

  • Government’s academy

    Government’s academy

    Police_academyEn France, après le police academy, devant lequel tout le monde s’est soit endormi, soit a arrêté la télé, voici la nouvelle série que vous allez vite détester (pas moyen de l’arrêter, elle), c’est la government’s academy.
    Règles de l’émission :
    – est banni, toute personne ayant une idée personnelle,
    – toute personne ne croyant pas à l’hyperpuissance américaine et à Saint GW Bush,
    – toute personne voyant en le Kremlin, autre chose qu’un gros vilain. (qui de plus a le tort, complètement inexcusable d’être bourré de pétrole, gaz, uranium, etc, et d’être structurellement excédentaire).
    Alors que tout le monde sait qu’une économie compétitiiiivvvve, est structurellement déficitaire, endettée et donneuse de leçon.

    Notre cher président, déjà catalogué "vilain-garnement-trop-bavard" par  Téhéran, se voit qualifier d’ hystérique et d’émotif par Moscou. Trop aligné sur les anglo-américains, il en oublie l’essentiel.
    Automatiquement, et quoiqu’il en dise "l’instrumentalisation brutale des ressources naturelles", est dans l’ordre des choses.
    Pour ne pas dépendre de Moscou, ni de qui que ce soit d’ailleurs, il faut être indépendant,
    (Le problème est le même, qu’il soit avec  le Kremlin, ou avec  le Niger)
    Ou dans le pire des cas, pas trop dépendant de Pierre, Paul ou Jacques.
    Le kremlin n’est pas coupable de la gabegie énergétique anglosaxonne, ni du retard de modernisation du continent européen.
    Nicolas sarkozy a peu réfléchi à un ensemble de choses :
    – les investissements de Total, qui peuvent être remis en question (quitte à être brutalement accusé d’instrumentalisation, autant que cela soit vrai),
    – certaines négociations, notamment pour Renault, pourraient être remis en cause.
    Mais, vu du Kremlin, le locataire de l’Elysée, est avant tout un capitaine Fracasse qui agite son sabre de bois. (Cf : l’épisode des Karcher).
    Il devrait se souvenir de ce qui est arrivé à TOUS les présidents français depuis Giscard :  léchés, puis lâchés, enfin lynchés.

    Plaisanterie sous la 4° république  :  " C’est qui ? Oh, rien, c’est le ministre."