Catégorie : actualités

  • Grande-Bretagne : gaspillage…

    Grande-Bretagne : gaspillage…

    BlairA l’image de tous les pays bien doté en énergie, la Grande bretagne l’a toujours gaspillée. Charbon d’abord au 19°et 20° siécle, puis comme le charbon était  "dépassé", le gaz et le pétrole furent gaspillés allégrement.
    Depuis l’ére Tatcher, gaz et pétrole de la mer du Nord ont masqué la déconfiture économique made in GB.
    Aujourd’hui, la production de pétrole a baissé de moitié, celle du gaz est insuffisante, et les importations ont succédés aux exportations.
    Géré sur une optique patrimoniale, les gisements de la mer du Nord auraient duré tout le 21°siécle.
    Le gaspillage a été la rêgle. Selon l’étude de Energy Saving Trust, la Grande-Bretagne est le pays le moins efficace et

    le plus gros gaspilleur d’énergie d’Europe, distancés, sinon ridiculisés par tous les autres pays de taille comparables : Allemagne, Espagne, France, Italie.
    Le surcoût présenterait d’ici 2010 16 milliards d’euros et 43 millions de tonnes de CO2 supplémentaires.
    A la déplétion pétrolière, gazière, à l’abandon d’un charbon qui était rentable, s’ajoute la crise d’un nucléaire ancien, vieilli et obsoléte.
    Le livre blanc de Tony Blair, s’articule sur deux points : économie d’énergie, et remplacement des anciennes centrales nucléaires. 19 centrales, qui furent le plus modernes et le plus gros parc. Aujourd’hui pitoyable, et qui ne pourra au mieux être commencé à être remplacé d’ici 10 ans…
    C’était cela le "dynamisme" économique britannique : gaspillage énergétique, et défaut d’investissement…

  • Utilisation du sous-bois

    Utilisation du sous-bois

    SousboisOn l’a compris, economiser l’énergie est aussi important que de trouver de nouvelles sources d’énergies. Et une source d’économie est d’utiliser les sous bois, pour la production agricole. Vieille habitude, celtique d’abord en Europe Occidentale, mais perdue, dévoyée, et qui est remis au goût du jour, dans de nombreux pays du tiers monde atteint de déforestation. Un bois, en effet n’est pas interdit d’exploitation. Les gaulois, et plus tard les français du moyen-âge y élevaient de succulents porcs de glandée. Trop souvent, exploiter un bois, voulait dire le détruire.   

    D’ailleurs, j’ai vu derniérement un sous bois exploité de cette manière, partie pour élevage, partie pour cultures. Ces bois semblent souvent d’ailleurs, beaucoup mieux entretenus que certaines autres parcelles qui tournent à la brousse. Preuve que les savoir-faire anciens peuvent se perpétuer, et être rentables, même à l’heure actuelle. A l’heure actuelle, 30 % des déforestations ont lieu pour des projets cultures et garnds projets industriels, 60 % pour de l’exploitation sur brûlis par des cultivateurs itinérants, 10 % pour de l’exploitation seulement. Les usages sur brûlis étaient adéquates dans une terre d’un milliard d’habitants, pas dans une terre de plus de 6 milliards. Il faut changer les modes d’exploitations, et le pire, c’est que souvent, on sait le faire, et on a su le faire. La forêt, souvent produit, non pas des produits de grande masse, mais des produits à haute valeur ajoutée.
    Les essais d’utilisation des sous bois, sont le plus avancées en Inde, là, il était vital d’agir. La surface forestière était tombé à 8 % de la surface du pays, et se limitait aux parcs nationaux. Protéger réellement, implique la coopération des populations locales, et donc souvent d’exploiter autrement les forêts, plutôt que de les détruire.

  • Bientôt la famine.

    Bientôt la famine.

    Nogodzone" il est possible, qu’hors temps de guerre, les approvisionnements mondiaux en céréales n’aient jamais été aussi bas, depuis 100 ans, peut-être plus longtemps !"
    La survie de la vie dans les océans se pose avant 2050, et "les systéme alimentaires terrestres se trouvent dans un stress important",
    "nous essayons de nourrir ces personnes en plus, de nourrir un cheptel de bestiaux toujours plus important, et maintenant de nourrir nos voitures, tout cela avec une base statique de terres arables. Personne ne devrait s’étonner  que la production alimentaire ne suffise plus".
    Voila, pour le constat. Depuis 1999, les stocks de céréales sont passés de 115 jours à 53.  Il ne s’agit pas d’un accident, il s’agit d’une tendance lourde. Les crises du 20° siécles et plus largement du 19° étaient des crises plus politiques qu’alimentaires, la crise alimentaire pure (le manque pur et simple) va réapparaitre.

    "les agrocarburants cristallisent bien toute la problèmatique de notre civilisation". Suivre le mouvement améne à la famine, doublée d’une dictature.
    Toutes les nouvelles, partout sont catastrophiques : mauvaises récoltes au Kansas, en Australie, en Ukraine, en Russie. Les autres greniers à grains n’arrivent pas à compenser, et de toute façon, sont eux mêmes victimes de mauvaises conditions climatiques. Sécheresse, asséchement des zones tampons que constituaient les marais, ou au contraire, inondations. Pour le moment, les stocks peuvent compenser. Pour le moment…

    Les crises énergétiques, monétaires, de subsitances, se rejoignent, se conjuguent et s’aggravent, sans équivalent, pour le monde occidental, depuis le début du 14°siécle. La crise énergétique annonce une crise de dépopulation…

  • Données internationales II

    Données internationales II

    AtomeLa Chine, mise, elle sur l’atome. Déjà pour 2020, 40 centrales (40 millions de de Kw) étaient programmées (au lieu de 10 actuelles et 8 millions de Kw).
    En réalité, ce sont des centaines de centrales qui sont prévues par le NDRC, soit 150 réacteurs, devenus 300 en 2050…
    On voit donc l’ampleur du projet. Malgré sa production importante, la Chine n’est plus autossuffisante en la matière. Si le solde des exports/imports est modeste (- 3 millions de tonnes), c’est le signe que malgré les moyens peu regardants, la production chinoise ne suit plus.

    La consommation de pétrole chinoise en 2020 devrait atteindre, d’aprés les prévisions 550 millions de tonnes (11 millions de baril/jour), en augmenation de 230 millions de tonnes, pour une production pétrolière domestique de 150/185 millions de tonnes, importante, mais sans rapport avec les besoins.
    En réalité, là aussi, le manque de réalisme l’emporte, à moins que les essais chinois dans la recherche nucléaire soient couronnées de succés. Ils sont en la matière, il est vrai extrémement actifs, extrémement imaginatifs, et sans à priori, comme en France.

  • Données internationales.

    Données internationales.

    MappemondeLes propos de G W Bush, le sommet du G8, la tension avec la Russie donne aujourd’hui de poser la question énergétique comme elle se présente dans le monde qui compte, c’est à dire celui des grands pays industriels.
    Certains pays, les plus fragiles, les pays africains notamment connaissent déjà les affres du pic-oil. Malgré des prix affreusement élevés, c’est la pénurie, à peine adouci par la contrebande et l’économie paralléle.
    On peut distinguer 3 blocs inégaux.

    – Le bloc en ascension incontestable est le bloc Russie, flanqué de ses alliés d’Asie centrale. Il préfigure un bloc soviétique appelé à se reconstituer, pour une simple et bonne raison : La Russie est gorgée d’énergie, structurellement excédentaire en toutes sortes d’énergies, de ressources miniéres. Plus la crise énergétique sera violente, plus les pays périphériques seront attirés vers l’orbite russe.
    – Un bloc en ascencion aussi, essentiellement parce que son centre de gravité est l’Allemagne, c’est l’Europe. Grâce à l’Allemagne, elle est bien placé sur les énergies renouvelables, et traditionnellement peu doté en ressources naturelles, avec le poids du passé et des crises, le continent Européen est structurellement économe en la matière. Une qualité quand s’annonce la pénurie.
    – Un bloc en crise, l’amérique du nord, écologiquement  grave au Canada (les pétroles lourds de l’Alberta sont terriblements polluants), la surconsommation, des modes de vie (climatisation, grandeur des maisons) et des véhicules risquent de rendre la crise extrémement violente. D’autant, qu’il faut le répéter, les raffineries US sont à bout de course : elles sont au maximum de leur capacités de production, vieilles et faites pour des pétroles légers, hors, les pétroles sont de plus en plus lourds, produisent des huiles lourdes et peu d’essence, accroissant le hiatus avec le parc automobile : trés peu de diesels.
    Mais ici comme là, un point commun : pour des raisons de politique intérieur, jamais les hommes politiques  n’ont enclenché de politiques d’économie d’énergie. Pire, à l’image de J Chirac en 1986, ils ont promu le gaspillage. Et puis le marché réglerait ça. C’est sûr, qu’il risque de le faire ! Et de façon violente. Les hommes politiques en général, n’ont abordé ce problème, pas sous l’angle du réchauffement climatique (ils s’en foutent), mais parce que les ressources fossiles s’amenuisent et qu’ils ont vu le bénéfice politique que certains en retiraient.

  • Le mur droit devant

    Le mur droit devant

    Mur52 opérations de transports. Pour un produit de haute tenue technologique comme le ketchup suédois. Voici un scénario de pic pétrolier.
    – pic pétrolier +2 : tous les pays les plus pauvres sont tombés en panne séche dans des endroits souvents inattendus (Moldavie, Bosnie, Jordanie),
    – PP+3 / La pénurie s’étend : Ukraine, Slovaquie, Bulgarie, Pays baltes, Islande.
    Reconstitution de l’empire Soviétique, cessations des exportations russes vers certains pays.
     – PP+4 extension de la pénurie, Tchéquie, Hongrie, roumanie, en Asie aussi : Bangladesh, Pakistan, Singapour, Philippines, Nouvelle-Zélande, chili, pérou,
    – Empire vénézuélien en Amérique du sud et centrale,    

    – PP + 5 : Irlande, portugal, afrique du sud, thaïlande, Israël, out,
    – PP + 6 : Extension de l’empire soviétique : Gréce et finlande, tombe à son tour dans l’escarcelle, mais restent pays de seconde zone
    – PP + 7 : Annexion de Taï wan, exangue, par la Chine, Pologne, Autriche, Suéde, Bénélux et Suisse à terre,
    le transport routier européen a cessé d’exister,
    – PP + 8 : Corée du sud sans pétrole, le pays est avalé par le nord, dislocation de l’Australie en Multiples états,
    – PP + 10: Inde et Italie out,
    – PP + 11 : Chine en panne,
    – PP + 15 : Seuls les grands pays sont encore approvisionnés : USA, GB, FRANCE et ALLEMAGNE, repliés sur eux- mêmes. La population mondiale s’est fortement contractée. L’état de guerre permanente cotoie des dictatures à la soviétique. En effet, l‘état d’impréparation des états au PP est total, les solutions envisagées (nucléaires) sont idiotes.

  • FAO : L’avenir est dans l’agriculture Bio

    FAO : L’avenir est dans l’agriculture Bio

    Olivier_de_serres L’agriculture biologique n’est pas un phénoméne de pays développé, ni même un phénomène récent.
    Henri IV se faisait lire le "LeThéâtre d’Agriculture et Mesnage des Champs"d’Olivier de Serres. Pour la première fois, une politique de développement à la fois systématique et méthodique était décrit.
    L’agriculture biologique est directement affilié à ces grands ancêtres. L’agriculture industrielle est un dévoiement dû à la "civilisation pétrole".
    En 2006, l’agriculture bio représentait 31 millions d’hectares de surface dans 120 pays et représente une production de prés de 40 milliards de dollars.
    Cette évolution est félicité par la FAO pour qui il est le mode de production de l’avenir (rapport : Agriculture biologique et sécurité alimentaire).
    Les deux forces de cette agriculture est le peu de recours aux carburants fossiles, et le recours à des productions locales (et pan sur le libre échange et la mondialisation).

    La biodiversité est géré dans le temps et l’espace : rotation des cultures (les plus petites surfaces empêchent les grandes invasions d’insectes ) et cultures associées. Utilisation de la main d’oeuvre locale, rupture de l’endettement agricole, réduction des intrants (pesticides et engrais), qui donnent autossuffisance alimentaire. L’agriculture bio a le potentiel de pourvoir à la demande mondiale, avec un impact mineur sur l’environnement, sans OGM et multinationales du grain.
    Un tel cercle de développement avait été décrit dans "Géographie historique de la France" de Xavier de planhol, qui note qu’au 19°siécle certains arrondissements avaient réussis à garder une population exclusivement rurale d’une densité de 80 Personnes/km2, densité assez extraordinaire, sur des micros exploitations montagnardes dans un contexte difficile.
    On peut dire que la Fao réhabilite la politique de Jules Méline : développement local, soutien à l’agriculture, stabilisation de la société, et mise au rencart du libéralisme économique. Notons aussi les difficultés d’appliquer les innovations d’Olivier de Serres : plus de trois siécles.

  • Hyacinthe d’eau : premiers essais (anciens).

    Hyacinthe d’eau : premiers essais (anciens).

    HyacintheLa hyacinthe d’eau est une plante des plus productrices de biomasse dans le monde. Un hectare produit 200 tonnes de matière séche. Considéré comme une nuisance, on a trouvé en Afrique aucun moyen de l’éradiquer et toutes les tentatives ont tournées au cauchemar écologique, sans que la hyacinthe soit troublée à terme plus que cela.
    Puis un certain nombre d’observation au zimbabwé et en Zambie ont mené à considérer qu’on se trompait de stratégie, et qu’au lieu de s’épuiser à la combattre, il serait plus efficace de l’utiliser, au plus grand profit des populations locales, touchée de nombreux maux. Les gardiens d’un parc national remarquérent que les champignons poussaient trés bien sur les hyacinthes qui avaient été retirées des lacs et qui attendaient leur évacuation.

    Les essais de culture de champignons furent couronnés de succés : 1.1 tonnes de champignon pour 1 tonne de substrat. Ce qui reste de la hyacinthe d’eau aprés la culture de champignon sert d’aliment pour le bétail, les restes servent à l’élevage des vers de terre qui produisent un humus riche, et un engrais apprécié, le purin produit par le bétail nourrit avec la hyacinthe produit du biogaz, utilisé pour épargner le bois de chauffe et limite ainsi la déforestation. En un mot, la hyacinthe d’eau, de problème est devenu solution, créateur de revenus et d’emplois à tous les niveau. La faisabilité technique et économique est trés bonne (amortissement en un an des investissements) et la Grameen Bank soutient les projets, par de la recherche et des prêts.
    Une tonne de substrat produit : 1.1 tonne de champignons, 100 kg de vers de terre, 46 kg de poulets, une tonne d’humus et de biogaz. La totale quoi. La plante du développement. Il faut, bien sûr persévérance.  Les  projets de fermes de champignon, soutenu par le PNUD, ont lieu en Namibie et au Zimbabwé. Le pays le plus riche en hyacinthe (le congo) est lui plongée dans une guerre médiévale et dévastatrice.

  • Le retour de la Guerre Froide

    Le retour de la Guerre Froide

    Carte_russieLa Russie durçit le ton à la veille du G8.
    "Si une partie du potentiel nucléaire des Etats-Unis est en Europe, nous devons avoir des cibles en Europe." Ceci est plus un message politique qu’un message pratique (les missiles peuvent être réorienté en quelques minutes). Et surtout signe d’une reprise en main Russe. La production gaziére et d’hydrocarbures, fait de la Russie un pays trés excédentaire en la métière, fort de 400 milliards de $ de réserves financières, et surtout extrémement méfiant vis à vis de ces dollars.

    Il n’est un secret pour personne, à l’heure actuelle que la banque centrale de Russie, se livre à des achats massifs d’or. De même que la banque centrale de Chine. Là est le nouveau clivage. Les pays producteurs : Chine, Russie (qu’ils soient producteurs de bien ou de matières premiéres), et les pays consommateurs, déficitaires en tout.
    Il est clair qu’en Occident, on regrette l’ére Eltsine, du pillage des ressources, surtout que, fort de ce mauvais exemple, la reprise en main des ressources miniéres par les états est générale dans le monde. Et surtout, on s’inquiéte du bon vouloir à long terme de la Russie (et de la Chine), et surtout, on s’inquiéte de leur volonté de se débarrasser de leurs $, sans vraiment y subsituer l’Euro. En gros, on s’inquiéte pour les réserves d’or et de matières premiéres, rachetées à n’importe quel prix.

    Sources : le Monde, Ria Novosti, CIA, AFP et Reuters

  • Le vieux Jules

    Le vieux Jules

    Jules_melineJules Méline fut un président du conseil marquant pendant le premier tiers de la 3°république. Homme d’industrie, il fut l’artisan du retour au protectionnisme, en même qu’il se posait des questions de développement durable. Et oui, rien n’est nouveau ! Pour lui, un "exode urbain" devait succéder à l’exode rural, car pour lui, le modéle de développement n’était pas à terme soutenable. (1892).
    Aujourd’hui, la question effectivement se pose. D’abord, on s’aperçoit, qu’il n’y a rien d’inéluctable dans la mort des villages, des régions, certaines arrivant trés bien à impulser des politiques de développement.

    En même temps, si les villes gagnent encore des habitants (72 pour 100 000), le développement des régions rural, le distance (88 pour 100 000). Les migrants sont polyactifs, et certains secteurs saturés, (gites et tourisme), mais la survenue du pic-oil, le renchérissement des transports, vont enclencher et développer une mécanique inverse. Tout d’abord, le voyage inutile devra disparaitre. Notamment celle des denrées agricoles, et la population se rapprocher des ressources. Cela n’a pas de sens d’envoyer au 4 coins de la terre, à grand coups de voyage bon marché, des excédents. L’autossuffisance doit devenir la rêgle. C’était l’origine de la PAC (politique agricole commune). Tout d’abord, l’émergence ou la réemergence de l’utilisation de la biomasse, des ressources renouvelables, notamment éolien, fait que le besoin de main d’oeuvre risque d’être plus grand, et mieux réparti sur le territoire. Et puis on voit clairement dans les pays troublés que la rupture d’approvisionnement pétroliére entraine un exode rapide des populations, hors les villes.