Données internationales.

MappemondeLes propos de G W Bush, le sommet du G8, la tension avec la Russie donne aujourd’hui de poser la question énergétique comme elle se présente dans le monde qui compte, c’est à dire celui des grands pays industriels.
Certains pays, les plus fragiles, les pays africains notamment connaissent déjà les affres du pic-oil. Malgré des prix affreusement élevés, c’est la pénurie, à peine adouci par la contrebande et l’économie paralléle.
On peut distinguer 3 blocs inégaux.

– Le bloc en ascension incontestable est le bloc Russie, flanqué de ses alliés d’Asie centrale. Il préfigure un bloc soviétique appelé à se reconstituer, pour une simple et bonne raison : La Russie est gorgée d’énergie, structurellement excédentaire en toutes sortes d’énergies, de ressources miniéres. Plus la crise énergétique sera violente, plus les pays périphériques seront attirés vers l’orbite russe.
– Un bloc en ascencion aussi, essentiellement parce que son centre de gravité est l’Allemagne, c’est l’Europe. Grâce à l’Allemagne, elle est bien placé sur les énergies renouvelables, et traditionnellement peu doté en ressources naturelles, avec le poids du passé et des crises, le continent Européen est structurellement économe en la matière. Une qualité quand s’annonce la pénurie.
– Un bloc en crise, l’amérique du nord, écologiquement  grave au Canada (les pétroles lourds de l’Alberta sont terriblements polluants), la surconsommation, des modes de vie (climatisation, grandeur des maisons) et des véhicules risquent de rendre la crise extrémement violente. D’autant, qu’il faut le répéter, les raffineries US sont à bout de course : elles sont au maximum de leur capacités de production, vieilles et faites pour des pétroles légers, hors, les pétroles sont de plus en plus lourds, produisent des huiles lourdes et peu d’essence, accroissant le hiatus avec le parc automobile : trés peu de diesels.
Mais ici comme là, un point commun : pour des raisons de politique intérieur, jamais les hommes politiques  n’ont enclenché de politiques d’économie d’énergie. Pire, à l’image de J Chirac en 1986, ils ont promu le gaspillage. Et puis le marché réglerait ça. C’est sûr, qu’il risque de le faire ! Et de façon violente. Les hommes politiques en général, n’ont abordé ce problème, pas sous l’angle du réchauffement climatique (ils s’en foutent), mais parce que les ressources fossiles s’amenuisent et qu’ils ont vu le bénéfice politique que certains en retiraient.

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