Catégorie : actualités

  • Iran : compromis sur le nucléaire

    Iran : compromis sur le nucléaire

    IranL’Iran accepte un compromis sur le nucléaire civil. L’Iran a accepté en effet une clause réaffirmant "la nécessité d’une pleine conformité au TNP". Le Tnp permet de développer le nucléaire civil, contre l’abandon du développement de l’arme nucléaire.
    Pour l’Iran, la notion de "conformité" s’applique à "toutes les dispositions du traité".
    La république islamique assure que son programme est de nature exclusivement civile.

    Par contre "le président n’a pas renoncé à l’option militaire" selon condoleezza Rice, "et je crois que nous ne souhaitons pas qu’il le fasse".
    Effectivement, la clé de l’hostilité américaine est son échec militaire en Afghanistan et en Irak, sa déplétion et ses problèmes énergétiques, (notamment sur le continent nord américain, les problèmes de raffinage), la déconfiture du dollar.
    Donc une fuite en avant, destinée à faire oublier les vrais problèmes, le toc des gouvernants, alors que les gouvernés voient clairement leur vie quotidienne qui se dégrade, et ne croient en aucun cas au caractère avoué de la guerre  projeté.
    Et pour cause, l’américain moyen, voit clairement le problème en passant à sa pompe à essence préférée…

    source : Reuters

  • Perspectives mondiales

    Perspectives mondiales

    MondeNouveau "paquet" européen, en "énergie et changement climatique. Selon l’AIE (agence internationale de l’énergie), le renouvelable assure 13.1 % de la fourniture totale d’énergie et 17.9 % de la production d’électricité. Ce chiffre devrait passer à 25 % en 2030 et 50 % en 2050.
    Mais bon, il est difficile de savoir sur quelle hypothése, ces proportions s’abritent ? Un doublement de la consommation ? soit 18 milliards de TEP ? Cela voudrait dire l’importance de la production alors… 9 milliards de tonnes 

    équivalent pétrole en 2050 ?
    Quels sont les axes de réflexion ? Tout d’abord, l’UE n’atteindra pas ses objectifs, et les progrés sont trés faibles dans le secteur où la consommation peut être effondrée : le bâtiment. Cela veut dire que les changements, en l’espéce sont trés dépendants d’une politique gouvernementale : DTU, crédits d’impôts et politique monétaire. Prosaïquement, ça coûte bonbon.
    En ce qui concerne les objectifs européens, c’est encore le flou : objectifs obligatoires ou flexibilité ?
    D’une manière générale, le "géant endormi" n’a pas encore été évoqué : c’est le bâtiment. Et le sujet est explosif. Tout d’abord, notamment en France, le chauffage électrique par effet-joule, d’une manière générale le chauffage par énergie fossile (subventionné en France pour les chaudières à condensations), l’aberration de l’air conditionné. Pourtant, l’inflexion pourrait être TRES rapide…

  • Nucléaire : au bonheur des spéculateurs

    Nucléaire : au bonheur des spéculateurs

    Reserves_uranium10 ans.
    On sait maintenant qu’il n’y a pas de mieux à attendre en matière de combustible nucléaire avant dix ans. C’est logique. Dans les années 1980, les matières premières ne valent plus rien, on n’investit plus. Or, pour lancer une nouvelle mine, il faut une génération. Pas moins. Soit entre 20 et 25 ans.
    Comme on en est qu’au stade de la prospection pour l’uranium, et ce avec des BUDGETS complétements ridicules, de l’ordre de 100 millions de $ par an ; on comprend que l’on va tout droit vers le grand écart doublé d’une déchirure douloureuse. Tous les inconvénients du nuke, sans aucun des

    avantages.
    Evidemment, quand je parles de problème de combustible, je fais complètement l’impasse sur le prix. Il ne s’agit ici que du combustible physique, dont les centrales ont besoin. Le prix, bien sûr, lui s’envolera. Et la barrière des 5 % (coût du combustible dans le coût d’une centrale) risque d’être pulvérisé.
    D’autre part, la volonté de prospecter existe, mais ce n’est qu’une volonté de prospecter… De là à développer, il y a un gouffre de 20/25 ans, pendant lesquelles une société doit accepter des pertes financières récurrentes de la création de la mine. On est là dans le temps de l’industrie lourde. L’unité de compte est la génération. A l’heure actuelle, dans l’économie financière, personne n’accepte de voir à 25 ans d’âge. Seule une intervention gouvernementale, des accords inter-étatiques, comme dans le cadre des contrats de 25 ans pour le gaz permettrait de développer la ressource.
    Donc, il faut voir le choix de notre nouveau président pour l’Epr comme il se doit : croquignol. On ne sait même pas si on arrivera à nourrir les centrales existantes. Ou plutôt, on le sait, d’ici dix ans, on court au collapsus. Par contre, on peut saluer la volonté de Nicolas Sarkozy de vouloir réduire la consommation, par le biais de la fiscalité écologique.

  • La Transcévenole

    La Transcévenole

    Transcevenoleii splendide ouvrage d’art, n’est ce pas. C’est le viaduc de Recoumène, situé sur la transcévenole, la derniére voie de chemin de fer construite en France, construire et sitôt abandonnée.
    Les habitants de l’Ardéche et de la Haute-loire espéraient une ligne de chemin de fer entre Aubenas et Le Puy-en-Velay.
    La ligne sera construite entre 1911 et 1939. Avec une interruption pendant la grande guerre, la ligne le Puy/Monastier sur Gazeille est terminée en 1939.

    Les rails ne seront jamais posées, la ligne est déclassée dés 1941.
    12 viaducs et 35 souterrains… Un coût colossal. Pour du saut à l’élastique, de la randonnée, une ligne colossale…
    Nicolas Sarkozy, visiblement ne connait pas l’histoire de la transcévenole. La transcévenole risque de s’appeler nouvelles autoroutes, et Epr. L’epr en effet, n’est pas du tout assurée d’être un calcul raisonnable. Est-ce qu’il y aura encore longtemps de l’uranium ? Rien n’est moins sûr. Les nouveaux tronçons d’autoroutes ? Sont ils raisonnables aussi, si le prix du carburant flambe ? Et ne seront ils pas une nouvelle Transcevenole ? Complétement inutile ?
    Monsieur Sarkozy veut tout faire. Mais qu’adviendra t’il ? Des tronçons d’autoroutes vides ou biens moins pleins que prévus ?

  • Sarkozy et climat : double tâche.

    Sarkozy et climat : double tâche.

    Sarkozy_2Sarkozy va devoir s’attaquer au réchauffement climatique. la preuve, c’est que la nuit dernière, plus de 700 voitures ont flambées…
    Trêve de plaisanterie.
    Dressons l’état des lieux. En Europe, c’est pour une fois, l’unité. L’Allemagne a la technologie, La Grande-Bretagne est dans la Mer…du nord, voyant se pointer une triple crise énergétique : gaziére, pétrolière, et nucléaire, quand à sarkozy, en rupture avec les Ong sur beaucoup de choses (nuke, ogm, autoroutes et incinérateurs), se doit de refaire une vertu sur ce point.
    Il va falloir donc montrer l’exemple en France et dans le monde.

    lle"le grand enjeu pour la France et les autres pays développés sera de savoir comment convaincre la Chine, l’Inde, le Brésil et les autres pays émergents à se développer autrement alors que nous, nous leur avons montré ce qu’il ne faut surtout pas faire".
    D’autre part, le nouveau président ne sera pas forcément insensible à une relance de l’activité, notamment en matière immobilière, de bureaux ou de logements.
    Par contre, on peut se demander si, sur les autoroutes, il n’y a pas déraillement…

  • Brésil : hydroélectricité pour Velcan

    Brésil : hydroélectricité pour Velcan

    BresilVelcan Energy va construire trois barrages hydroélectriques, un pour Rodieo bonito (14MW) et deux à Rios Das Mortes (60MW au total, 30 pour chaque barrage).
    Le développement du potentiel hydroélectrique brésilien est une priorité, en effet, le besoin de 4000 MW supplémentaires chaque année démontre que le marché électrique n’a pas encore atteint sa maturité.
    Les prix de l’électricité au Brésil a quasiment doublé passant de 77.6 BRL (brésil réals) à 136.70 BRL, entre décembre 2004 et novembre 2006.

    Là non plus, la libéralisation des tarifs n’a visiblement pas apporté de baisse. Les brésiliens, d’ailleurs se moquent souvent de ce détail. Le branchement est souvent sauvage, ou fait au forfait minimum (ce qui correspond TRES peu à la réalité), ce que Edf avait appris en son temps à ses dépens.
    Pour l’électricité aussi, Edf à appris,  le mot de Clemenceau (qui avait séjourné dans ce pays en son jeune âge) "Le Brésil est un pays d’avenir, ce sera d’ailleurs toujours un pays d’avenir".
    Ce qui démontre d’ailleurs, que quand on veut vendre un produit dans un pays, même l’électricité, il faut tenir compte du pouvoir d’achat local.

  • Maroc : 43.2 millions $ pour le renouvelable

    Maroc : 43.2 millions $ pour le renouvelable

    MarocLe Maroc reçoit de la Banque Mondiale un don de 43.2 millions de dollars. Ce don sera destiné la centrale thermo solaire de Ain Béni Mathar, au Sud d’Oudja.
    Comme l’avait dit Hassan II : "Grâce à Dieu, nous n’avons pas de pétrole". Le Maroc est en effet un pays trés avancé en matière de photovoltaïque. Pays accidenté, pour lequel les infrastructures auraient été trés coûteuses, le Maroc a misé de longue date sur le photovoltaïque.
    A tel point, que l’on peut se demander quel est le bilan réel du renouvelable au Maroc. En effet, comme toujours,

    l’autoconsommation est trés mal apprécié. De plus, d’aprés les témoignages, la société marocaine, est, trés à l’ancienne, extrémement économe en matière énergétique. Elle n’a jamais pris l’habitude du gaspillage.
    Le projet, sur trois ans réunit l’Office Nationale d’Electricité (ONE Maroc), du fond de l’environnement mondial (GEF) et la Banque africaine de développement.
    Vu le potentiel marocain en matière solaire, un grand développement est à attendre.
    Décidement, il y a vraiment quelque chose de changé à la banque mondiale.

    source : Banque mondiale…

  • Economie et changement climatique

    Economie et changement climatique

    Roi_soleilQuel sera le coût du changement climatique ? On peut se poser la question. A déjà répondu un certain nombre de pays, sortant du protocole de Kyoto, arguant du coût insupportable sur leurs économies.
    On en sait un peut mieux. Le coût immédiat, d’aprés le "rapport sur les aspects du changement climatique" de novembre 2006. Immédiatement, d’aprés ce rapport, cela couterait 1 % du pib, le GIEC, cette année, lui, n’a donné que 0.25 %. Si l’on attend, le pib mondial reculerait de 5 à 20 % l’an. On peut donc dire, qu’en l’absence de mesure immédiate, le retour à la barbarie serait là, car aucune société humaine ne résisterait à une pareille dégringolade. La déconfiture russe s’étant arrêtée à -50 % (au total).

    Mais, il est clair que la sortie de Kyoto, est dûe au poids des lobbys. En effet, 1 % peut paraitre peu, et c’est effectivement peu, AU TOTAL, mais pour certains groupes pétroliers, charbonniers, gaziers et nucléaires, c’est – 50 %, -75 %, et une restructuration rapide. En effet, réduisons la consommation des maisons, par exemple. C’est possible, et facile. Touché le lobby gazier, et nucléaire en France. On voit ici, le hiatus entre intérêts du citoyen, et intérêt du lobby. Il est clair, qu’au prix d’un investissement de départ, le particulier verrait ses factures baisser. Triste perspective pour EDF, GDF, POWEO, consorts, amis et alliés. Calcul de court terme, mais calcul qui pése plus lourd dans la balance que des troubles éventuels en 2020, 2030 ou 2050 (même notre président fraichement élu ne sera plus au pouvoir).

  • Retour à la barbarie ?

    Retour à la barbarie ?

    GengisLa glissade du dollar, allié à la dégringolade des stocks d’essence américain, allié à l’explosion de la bulle immobilière, allié au surendettement chronique, allié au coma dépassé de la balance commerciale Us, c’est beaucoup de problèmes pour un seul pays à la fois. Et, de plus en plus, est évoqué le risque d’une "TRES GRANDE DEPRESSION", voire d’une dislocation.
    L’Allemagne des années trente était une nation trés civilisée. On a vu ce qui est advenu.
    Si les Usa sombrent dans la dépression, c’est une crise mondiale qui s’annonce. Plus de 870 milliards de $ de déficit extérieur, la métastase sera immédiate et mondiale. En ce qui concerne la donne énergétique, la récession qui en découlerait serait, notamment au niveau pétrolier, carabinée…

    En effet sur 85 millions de barils jours consommés, plus de 20 le sont aux Etats-unis. On imagine l’effet d’une désolvabilisation Us sur le marché du pétrole : l’effondrement, d’abord du marché, ensuite de la production…
    L’investissement en 2006 s’est effondré aux USA, plus 1.4 %, contre le taux (déjà bas) de 9.5 % les deux années précédentes. Les Etats-unis sont donc sortis du capitalisme, qui repose sur "le plaisir de l’accumulation", contrairement au régime aristocratique qui était "l’accumulation des plaisirs".

    On vient aujourd’hui d’élire un nouveau président. Imaginez le comique de situation, que notre nouveau président soit celui qui ait à gérer la débacle et des Etats-Unis, et du capitalisme,  et la débacle énergétique.

  • Matthews Simmons : le pic pétrolier est atteint

    Matthews Simmons : le pic pétrolier est atteint

    Torchere Matthews Simmons est directeur d’une banque d’investissement spécialisé dans le pétrole. Il a été trés clair et net dans ses propos : "si vous observez les chiffres, et suivez ce qui se passe, à comencer par le champ géant de Cantarell qui est maintenant dans une situation de déclin trés sérieuse, et que vous regardez les champs de la mer du Nord du RU et de Norvége, il est évident pour moi que ces trois zones pourraient décliner en 2007/2008 de 800 mille barils/jour à 1 million de barils/jour."
    Tous les gains de productions ailleurs sont annulés. Le moyen orient n’a plus de capacités supplémentaires.
    Et d’enfoncer le clou final : "Nous transportons trop de choses, trop loin".

    Ces propos sonnent donc le glas de la mondialisation, du libre échange, et un retour à la relocalisation des productions.
    En effet, le monde actuel est bâti sur des déficits géants (Usa surtout, mais Espagne aussi et Grande-Bretagne), couvert par des flux de marchandises monstrueux. En outre, certaines productions, dites "productions voyageuses" sont des productions dont la finalité est trés contestables. En effet, on voit des produits de haute technologie (pomme de terre), produite aux Pays-Bas (sous serre, chauffées au gaz naturel de Groningen), transportée, lavée, conditionnée, aux 4 coins de l’Europe. Finalité ? Aucune. Une gabégie énergétique qui trouvera son terme bientôt.
    Ouverture au monde ? On en parle, sans transport, ou avec un transport onéreux, c’est une vue de l’esprit…