Catégorie : actualités

  • – 35 % ou + 100 % ?

    – 35 % ou + 100 % ?

    DerrickNouvelles contradictoires en provenance du moyen-orient et de l’Asie.
    En effet l’Opep réuni à Ryad pense qu’il n’y a pas lieu d’augmenter la production. On lui demande 9 Millions de barils jour de plus pour 2030. Le cartel s’appuie sur… l’incertitude de la demande : "l’inquiétude de l’Opep est qu’ils ne veulent pas investir et se retrouver avec une capacité additionnelle"…pour ne pas répondre, en disant qu’il n’y a pas de problème pour les 80 prochaines années.
    Dans le même temps, on prévoit un doublement de la demande. En réalité, la plupart des pays de l’Opep sont déjà atteint par la déplétion, mais ils savent aussi que l’on peut, trés vite se passer de pétrole. La technologie est prête ou sera prête bientôt.

    On mesure aussi le ridicule de certaines projections : le doublement, donc 170 MBJ. Déjà, l’Opep rechigne pour 9, et il est certain que la production recule pour cause de déplétion pour beaucoup. On voit donc clairement le fossé entre le refus (plus 9 MBJ, et la demande théorique : plus 85 MBJ). Donc déjà divergence profonde entre l’AIE (agence internationale de l’énergie) et l’Opep. Divergences des courbes aussi. Tôt ou tard la simple projection devient absurde, et le décrochage se fait d’abord par une moindre montée, puis par un décrochage franc. D’ailleurs d’autres sources portent la production de pétrole en 2030 à …55 millions de barils jours….(-35%).

    La simple vérité, c’est que les états pétroliers craignent surtout un arrêt du gaspillage. Bien sûr, ils ne peuvent produire plus, mais une situation tendue (donc énergie chère) leur va tout à fait.

    Source AFP Ryad, Rian

  • Chavez fait parler de lui.

    Chavez fait parler de lui.

    Veneuela_iiLe Vénézuela sort de la Banque mondiale et du Fmi. Les situations financières ont beaucoup changé. Endettés dans les années 1980-2000, la plupart des pays sud américains ont pu rembourser leurs dettes. Un redressement dû cours des matières premières, une politique monétaire US trés laxiste, trés créatrice de monnaie, la fabrication à grande échelle de faux dollars US (plus vrais que les vrais).
    Ce qui se passe est un constat que l’on peut voir dans la courbe du dollar ces derniers temps. Trop abondant, il n’inspire plus confiance.

    La sortie du Vénézuela est révélatrice : le dollar sort de son rôle de monnaie de cotation du pétrole. Peu à peu. Caracas (et bien d’autres) préfére désormais traiter avec des pays qui ont des biens réels à proposer, comme la Chine (un oléoduc traversant la Colombie est en construction), et l’importance désormais des réserves de change, DANS TOUS LES PAYS, améne à une déplétion monétaire des gisements de pétrole (pourquoi épuiser les gisements, quand on ne sait quoi faire de l’argent ?).
    Une autre revanche, savoureuse, est dite dans le message : le FMI qui avait imposé des restructurations trés importantes, tombe dans le rouge et peine à payer les salaires de ses employés… Ils devraient faire appel à un "expert" du FMI…

    Source : AFP caracas

  • Bush et UE : contre le réchauffement d’urgence

    Bush et UE : contre le réchauffement d’urgence

    GeorgewbushIl y a de quoi mourir de rire : action "urgente" contre le réchauffement climatique. GW Bush et les dirigeants européens se sont mis d’accord sur la nécessité de cette action. (Pas sur les impératifs, il ne faut rien exagérer).
    Dans le même temps, il n’y a aucun rapport avec les nouvelles de plus en plus graves sur le front de la déplétion pétrolière.
    En effet, la production de pétrole pourrait passer de 2007 à 2020, de 85MBJ à 55… Ce qui reste considérable, mais indique que les techniques utilisées pour faire rendre les gisements les épuisent aussi beaucoup plus vite.
    Toujours à leurs troubles obsessionels compulsifs néolibéraux, ils ont parlé de l’achévement du cycle de Doha, de la libéralisation du transport aérien et d’une intégration économique transatlantique.

    En réalité, comme la mondialisation, et les échanges reposent sur des coûts de transports bas, et une grande concurrence sur ces transports. La déplétion relocalisera beaucoup d’activités, l’avenir du transport aérien sera celui d’hommes d’affaires et de gens riches (on ne sait pas encore faire voler des avions sans kéroséne), avec un nombre réduit de compagnies, des monopoles de fait. Globalement, les compagnies aériennes se portent mal. Les compagnies "low-costs" sont celles qui ont réduit leurs dépenses au minimum, en conséquence, leur chute sera encore plus rapide (ils n’auront pas de frais à tailler), et leur présence est souvent sujette à caution (elles ont abandonnés à leur sort bien des aéroports).
    En réalité, c’est la psychologie des personnes qui est importante. Ils sont tout bonnement incapable de se projeter dans l’avenir, et jugent le monde comme dans leur jeunesse. Une énergie qui fut abondante et bon marché (gaspillée), une superpuissance pétrolière (les USA), la déification d’un défaut (la cupidité) paradoxale parce que naïve : les monnaies sont fiduciaires (elles ne valent rien).

    Source : AFP Washington

  • Rapport du ministére de l’industrie II

    Rapport du ministére de l’industrie II

    Ministre_de_lenvironnementEn réalité le rapport du ministére de l’environnement pêche par un certain nombre de faiblesses.
    Tout d’abord, le nombre d’éoliennes (45 000) est présenté comme important, l’hydraulique comme saturé.
    Or, le premier janvier 1800, la France possédait pas loin de 200 000 moulins à vent, eaux, marées. Les 1700 centrales au fil de l’eau, une bien maigre partie de ce qui existait. Je conseille donc à nos hommes politiques, députés, ministres, sénateurs, un plaisir simple. Celui de la promenade. Ils verront le long des rivières, au sommet des collines, ce qui existait, ce qui ne choquait pas les contemporains, et ce qui ne choquera personne en 2050.
    D’une autre manière, la consommation d’électricité est grevé par le chauffage électrique à effet-joule. Remplacé par des thermodynamiques, y compris les pompes à chaleurs aérothermes, l’économie serait conséquente.

    Le nucléaire, l’Epr deviennent de ce fait, inutiles, pire, nuisibles, car syphonnant des crédits.
    2025 : en produisant par le renouvelable et réduisant la consommation inutile, le nucléaire pourrait être déclassé en totalité. De plus, la consommation des centrales, et notamment du recyclage est loin d’être anodine (4 tranches).
    De plus le rapport part sur une continuation de la tendance : on prend la courbe antérieure, et on prolonge…Il faut voir le monde tel qu’il est : des pays sont passés au post-pétrole et post-énergie, même.
    C’est l’effondrement de l’espérance de vie (donc une baisse de la population en germe) des guerres d’extermination autour des ressources géologiques.
    L’alternative est un futur sauvage à la madmax ou une société ordonnée. les deux sont possibles.

  • Rapport du ministére de l’industrie

    Rapport du ministére de l’industrie

    Rf_2 Le rapport public date un peu (2005), mais sont toujours signe de données importantes.
    La consommation intérieure d’électricité s’est montée à 516 milliards de kwh, 451 ont été fournis par le nuke et le thermique, 65.7 par le renouvelable, et à l’intérieur de celui-ci, 93 % par l’hydraulique, 6 % la biomasse et 1 % le solaire.
    Mais désormais, le ministre ne peut plus changer la donne pour les énergies renouvelables.
    En effet pour produire la même chose, il faudrait 45 000 éoliennes géantes ou 4500 km2 de capteurs.
    Ou un mix des deux 22500 éoliennes et 2250 km2 de capteurs.  Le rapport insiste lourdement sur les défauts.

    Mais, l’essentiel est dit : avec un effort volontariste, en 2025, c’est 45 % de la demande électrique qui pourrait être couverte par les énergies renouvelables. D’une manière décentralisée et diversifiée.
    D’une manière concomittante, la réduction de moitié de la consommation est réalisable (facilement).
    Ce rapport préconise de passer en 2025 à la moitié de la consommation d’énergie produite par des énergies renouvelables. Un plan "25-50" marquerait une vraie rupture de politique économique, une nouvelle révolution industrielle, et un défi moyen…

  • Allemagne : le muscle

    Allemagne : le muscle

    Empire_allemandL’Allemagne doublera. Quelque soit les objectifs européens, l’Allemagne doublera. Si 20 % de réduction, elle fera 40. On s’est gargarisé de compétitivité, l’Allemagne la fait. La vraie.  Celle qui développera l’industrie du renouvelable qu’elle a développé dans l’ombre, sans rien dire.
    La reléve est prête, il ne s’agit que de l’appliquer. En conséquence,
    – on modernisera les centrales (- 30 millions),
    – cogénération (- 20 millions),
    – renouvelable : porté à 27 % (- 55 millions)
    – réduire la consommation d’électricité,
    – effort accru d’efficacité énergétique dans les transports.
    Au total ce sera – 270 millions de gaz à effet de serre, une compétitivité trés accrue par la baisse de consommation énergétique.

    Et ils ont raisons. Parce que il est vraisemblable qu’ils feront plus, un objectif médiocre n’aurait pas été atteint, comme toujours. Le gain de productivité est difficile à contenir, ou reste médiocre, il ne connait guère la demi-mesure. Mais on le voit clairement, il ne s’agit pas d’une révolution. Simplement manier les outils classiques de la révolution industrielle, l’économie rhénane est de retour, l’économie financière est en déclin.

  • Biocarburants vraisemblables II

    Biocarburants vraisemblables II

    AlguesEn réalité, si pour la production d’huiles destiné à l’automobile, c’est déjà le jour et la nuit pour les plantes terrestres, avec des écarts considérables de production. Pour les algues, la différence devient gouffre.
    En effet, ce sont les algues, riches en huile qui ont produit le pétrole, par la sédimentation. Le rendement atteint de 20 à 75 M3 d’huile à l’hectare, selon les équipes (et les espéces étudiées).
    En effet ces plantes peuvent accumuler 50 % de leur poids sec en huiles… Soit trente fois plus que les espéces terrestres…

    Mais, là ne s’arrête pas l’intérêt des algues. En effet, la surface nécessaire est bien moindre, donc vraisemblable, pas d’apport de produits phytosanitaire, des produits valorisables, à la pelle (on n’est pas loin, là de "soleil vert"), un cycle de vie naturel…
    Finalement quand je vois les piscines se multiplier, je trouvais cela laid, et sans intérêt. Je n’avais pas vu le sens profond. CULTIVER SA PROPRE CONSOMMATION DE CARBURANT…
    Bon d’accord, avant, il y avait la fosse à purin (cela sentira à peu prés la même chose), mais il faut voir l’avantage : plus besoin d’entretien, au contraire, le caïd aura la plus belle faune… Aprés, autre phase odorante, on passera à l’ensilage, pour le séchange… Quelque chose me dit que ça ne va pas sentir la rose…

  • Biocarburants vraisemblables

    Biocarburants vraisemblables

    JatrophaLes algues et le Jatropha sont les deux solutions bio-carburants vraisemblables à l’heure actuelle. Le Jatropha dont on utilise la graine pousse dans des zones semi désertiques, et n’est pas une huile de consommation. Il a donc l’avantage de ne pas faire d’ombre aux cultures vivriéres. De plus, luttant contre l’érosion, le Jatropha, à la différence de l’huile de palme, ne provoque pas une déforestation, mais une reforestation.
    L’huile ainsi obtenue serait commercialisable à 500 $ la tonne, largement au dessous du prix de l’huile de palme.

    Madagascar semble bien placé pour produire cette huile (le Jatropha y pousse naturellement) et, à part une petite utilisation médicinale, cet arbustre n’avait vraiment que peu d’intérêt. Mais les graines de semence de cette arbustre voient leur prix s’envoler : 1000 $ la tonne. A l’image de ce qui existe pour les autres biocarburants, l’effervescence gagne ce secteur, et pour ne pas dire, la bulle énergétique. 

    Mais il est clair que l’on ne voit pas du même oeil, ce projet pour des pays du sud, que pour les pays du nord qui eux, sacrifient l’alimentation. Bientôt Madagascar un émirat ? Il faut dire que les terres utilisées à cet effet étaient des patûres de peu de valeur : semi désertique, quelques kilos de viande par an sur cent hectares ?

  • Eau de Pâris…

    Eau de Pâris…

    Eau_de_paris Eau de Pâris va se voir privé de  deux actionnaires privés de son capital. Veolia eau et Lyonnaise des eaux. Ils en détenaient chacun 14 %. La caisse des dépôts et consignations reprendra le tout.
    "Transparence" et "environnement" sont les motifs avoués. En réalité, on peut se poser bien des questions. Les eaux ont fait parti des compagnies privatisées. Il faut avouer, les eaux, c’est sans risques. On fait signer un contrat léonin qui garantit volume et prix (et donc marge) et vogue la galère.

    Seulement la marge est loin d’être médiocre. On exige 15 %, et le montant des "investissements". Seulement, c’est tellement spécifique, ces "investissements", on ne sait jamais, si ils ont été fait, et au bon coût, donc opacité totale.
    En réalité ; la marge est tellement importante que partout dans le monde, c’est la même chanson. Il n’y a plus aucun intérêt à privatiser. Privatiser était synonyme de baisse des prix et de meilleurs investissements. On voit clairement qu’il n’en a rien été. Cela a été, dans certains pays, jusqu’aux émeutes, entrainant la chute de gouvernement et la fuite de président… C’était en Bolivie. A la suite de quoi, on s’est aperçu que les "investissements" étaient égaux à zéro, et que le prix avait flambé, pour cause de … Pots de vins. Beaucoup de questions vont être posé pour les infrastructures privatisées, et en France pour les autoroutes. Le journal "Marianne" a consacré un numéro, à ce que l’on peut appeler le problème des autoroutes, et de leur privatisation… Trés contestable… Même combat…

  • Aerowatt : plein développement

    Aerowatt : plein développement

    Aerowatt_2Aerowatt investit, connait un développement phénoménal, un chiffre d’affaire qui s’établit à 4 526 K euros en hausse de 48 %. Ses pertes (dûes aux amortissements) passent de 1516 KE à 1251 KE.
    Cette année, des champs ont été construits en Nouvelle-Calédonie, en Guadeloupe, à la Réunion.
    On constatera que les Dom Tom ont toutes les chances d’accéder prochainement à l’indépendance énergétique.
    Aprés avoir été équipé en fluocompacts, il y a bien longtemps,

    les Dom Tom n’ont pas la chance d’avoir des centrales nucléaires, et donc Edf vend le courant à perte.
    Alors qu’en métropole, il ne faut pas éteindre les ampoules (ça les use !), là bas, il n’y a pas de "petites économies".
    Donc, de tous les départements français, les dom tom sont en la matière d’énergies renouvelables, leaders. Bon d’accord, souvent ils n’ont pas besoin de chauffage, mais ils ont les cyclones… Cela implique des constructions spécifiques, et des éoliennes qu’il a fallu concevoir pour ces régions spécifiques.

    Avec de la chance, peut être qu’en 2100 nous aurons rattrapé les dom tom.