Catégorie : actualités

  • Oncle Picsou toujours vivant.

    Oncle Picsou toujours vivant.

    PicsouLe plus célèbre des écossais doit être fier de son pays d’origine. Fidèle à ses idées d’économies l’Ecosse est en effet un pays fort avancé en matière d’énergie renouvelable.
    Pour le gouvernement écossais, le développement durable n’est pas à voir comme une charge, mais comme une chance. Engagé dés 2000 dans cette orientation, l’Ecosse a déjà atteint (2007)l’objectif de 2010, avec 17.5 % de  l’électricité produite de manière renouvelable.
    Comme il n’y a rien d’écrit, de prédestiné, on peut comparer cette performance forte à la piétre prestation anglaise (- de 5), certes, l’Ecosse est une petite région, mais dont le rôle dans la révolution industrielle anglaise a été importante.

    Elle a formé depuis le 18° siécle des ingénieurs, pas trés nombreux, mais qui ont toujours été à la pointe du développement britannique.
    Cette politique s’exprime, en amont et en aval. Economie et production renouvelable en amont, traitement des déchets en aval.
    Mais l’importance du résultat est l’implication de tout le tissu économique dans ces changements. Contrairement à ce qu’on entend, pour les écossais, la croissance économique n’est pas l’ennemi, ni antinomique de ce modèle vert. Au contraire. Le maintien de la croissance, son développement est conditionné et subordonné à cette vision verte de l’avenir.

  • Eolien : envol de la grande bretagne

    Eolien : envol de la grande bretagne

    BretagneLa Grande Bretagne, malgré le premier potentiel éolien d’Europe avait trés peu investi dans ce mode de production.
    Pays maritime, elle bénéficie donc de son insularité.
    La production éolienne était jusqu’alors modique, pour ne pas dire ridicule (1.935 TWh en 2004), mais une dynamique est lancée, la production passe à 2.908 TWh en 2005, approchant pour la première fois, la performance allemande (qui augmente de 1TWh), et qui elle, ralentie.
    Dans la Tamise, 2 parcs éoliens d’une capacité de 1300 Mw vont être installés. Soit l’électricité d’une centrale nucléaire,

    et l’électricité d’un million de foyers. Ces projets d’éolien offshore vont se dérouler en deux étapes : une d’acquisition du savoir faire avec des projets de faible capacité. Une suivante de développement et  d’industrialisation par des parcs de forte capacité.
    Soit des centaines d’aérogénérateurs.
    La Grande Bretagne tourne donc une page ancienne de son histoire, celle de l’énergie bon marché, qui est souvent celle des pays neufs (continent nord et sud américain, afrique, russie, australie) où l’on est pas trés économe. Elle avait commencée par la destruction accélérée de ses forêts (les troubles politiques du 17°siécle avait entrainée le pillage de celles-ci, férocement protégées depuis Guillaume le Conquérant), puis continuée avec la houille en 1750, culminant en 1913 à 315 millions de tonnes. Puis la houille déclinante avait été remplacé par le pétrole et le gaz de mer du nord. Cette prise de décision intervient sans doute motivée par le déclin accéléré de ces deux ressources.

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  • Eolien : maturité et l’industrialisation

    Eolien : maturité et l’industrialisation

    ArmesallemagneOn peut dire que la poule (comme disait les soldats germaniques)  fait de la gonflette, et que pour l’éolien, c’est pas du chiqué.
    En effet, la production d’énergie éolienne est une industrie qui arrive à maturité, et qui n’attends plus que sa diffusion.
    Produisant 3 % de l’énergie renouvelable dans le monde (100TWh sur un total de 3283), son envol n’en est pas moins spectaculaire.
    Elle est d’autant plus spectaculaire qu’elle est concentrée sur l’Europe occidentale, et principalement 2 pays, l’Allemagne et  l’Espagne (sans doute un leg de don quichotte, qui aimait bien les moulins).
    L’Europe de l’ouest fournit donc 70 % de cette énergie (dont
    27 TWh en Allemagne, 21 en Espagne), seul les USA suivent le mouvement déclenché par le vieux continent.

    Ils produisent en effet 15 TWh avec des dynamiques par régions trés inégales : choix délibéré et fort dans certains états, obéissant à des impulsions locales. L’Asie en général et la Chine en particulier suivent avec plus de distance et une technologie qui leur est propre.
    La maturité arrive en Allemagne, où désormais, même si, dans l’absolu, les quantités produites supplémentaires sont importantes, leur importance relative décroît. On arrive, au moins en Allemagne à une phase de maturité, la croissance reste là, mais tombe à un taux "normal". ( 26.5 contre 25.5 l’année précédente soit 4 %). Le prochain "souffle" allemand de développement viendrait des éoliennes en mer.
    Si la production éolienne décolle fortement dans certains pays, La France continue encore de différer et le pinaillage administratif, législatif et autre… Si sa production augmente de 66 %, c’est à partir de bases ridicules (0.629 TWh à 0.986TWh), faisant moins bien que Grêce, Portugal, Irlande ou Pays-bas…
    Comme on voit, une sortie de la confidentialité, une industrialisation qui devrait se propager au monde entier.

  • Opep du gaz

    Opep du gaz

    ArmesurssIl y a un domaine, où l’on prend vessies pour lanternes, c’est celui du gaz. En effet, on parle actuellement d’"opep du gaz", à l’initiative surtout de gazprom et de sonatrach semble t’il. Mais il ne faudrait pas perdre de vue l’essentiel. Depuis le départ, c’est la domination soviétique, puis russe du marché du gaz. En effet entre sa propre production, et celle des anciennes républiques de l’Asie centrale, largement sous sa coupe encore, elle ne fournit pas moins que 40 % des 600 millions de tep exportées dans le monde (30 % pour la seule Russie).
    Ce poids est d’autant plus significatif que les réserves non exploitées, sont encore russes ou d’asie centrale, et ce, au 2/3. Dépendantes des gazoducs russes, la russie a donc encore la mainmise sur les ressources des anciennes républiques.

    On a aussi longtemps agité la création de nouveau gazoducs. Evitant la Russie, ils permettraient donc d’échapper à son emprise. Projets peu vraisemblables. Les gazoducs russes existent, et les capitaux nécessaires à la création de nouveaux sont largement détournés par la corruption. Les satrapes d’asie centrale, sont de plus peu disposés à échanger un maitre pour un autre. Ils connaissent l’ancien, ils savent manoeuvrer avec lui, et lui même est devenu plus prudent…
    Donc la création d’un opep gaz ne serait que l’officialisation d’une situation de fait prééxistante. Le problème ne provient pas du marché gaz, il provient de la déplétion des ressources pétrolières, qui crée une tension sur toutes les autres d’énergies.
    La seule manière de regarder l’avenir est simple aussi : économie d’énergie. A l’époque où l’énergie était  abondante encore, le gaz était plus une nuisance qu’une ressource, il avait fallu beaucoup de persuasion à l’Urss pour le vendre. La Russie n’est donc forte que par la faiblesse énergétique des pays consommateurs.

    Pour le moment, seule la volonté algérienne de faire monter les enchêres fait encore retarder l’officialisation de ce qui apparaît, pour le moment, comme une union libre. Alger veut une union d’égaux.

  • Economie, économie

    Economie, économie

    Couv_capital_mars_2007_3Une bulle immobilière dégonfle, le coût des loyers, des annuités d’emprunt est devenue, (partant depuis le début 1970, de trés bas), une lourde charge pour les ménages.
    Mais, comme chacun sait, le loyer, ou l’annuité, n’est qu’une charge parmi d’autre. Entre autre, les dépenses énergétiques liées au logement, que ces fluides soient électricité, gaz, eau, fioul. Ces charges sont en augmentation constante depuis quelques années. Si un propriétaire qui a amorti un emprunt peut se dire dispensé de loyer (en réalité, il a transféré ces charges sur le poste réparation ). Les autres charges reviennent sans limite.
    Comme le caractère captif de ces dépenses n’a guère échappé aux hommes politiques, le prix de l’eau a flambé, le prix du chauffage a flambé, l’électricité en France, toujours sous le régime de l’économie administrée pour les particuliers, n’a guére augmenté au niveau prix, le gouvernement français a depuis 1986, abandonné tout effort

    d’économie d’énergie, laissant la consommation filer, par contre la consommation pétrolière pour la production d’électricité, elle a bien été réduite.
    Les efforts pour payer moins de charges sont d’une simplicité biblique : réduire les quantités. Si les particuliers, les entreprises, où qu’elles soient dans le monde en semblent désormais convaincus et désireux, c’est largement à la responsabilité des gouvernements qu’incombe le mouvement. Une mesure aussi simple que l’étiquetage des appareils électroménagers, est peu coûteuse, et à la limite totalement inutile : quand il y a étiquetage, les producteurs ne proposent plus, tout simplement les appareils les plus gourmands (cas de l’électricité), par contre, quand l’étiquetage n’existe pas et apparaît (cas de l’eau), on s’aperçoit du peu d’efficacité des appareils.

    Pourtant, gageons que d’ici peu de temps, comme pour le cas de l’électricité, n’existera pour l’eau que catégories A+, A voire B… D’autre point…
    Economies qui n’ont l’air de rien. Mais le choix des gouvernements est désormais redoutable. En effet, le problème est d’enclencher des économies d’énergies. Histoire de rendre politiquement acceptable des hausses des tarifs unitaires. En même temps, il ne faut pas trop réduire les consommations,  pour ne pas trop peiner les lobbys énergétiques.

  • Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Forage L’heure de la maturité de la filiére renouvelable a sonné. Des filiéres produisent de l’électricité à prix compétitif (éolien, biomasse), ou prix qui sera compétitif bientôt (solaire), ou pour le moment avec subventions. D’autres attendent encore des mises au point techniques (electricité géothermique).
    Mais ce qui a contrarié le développement de ces énergies, c’est surtout le bas prix des fossiles pendant une bonne partie de la période. On ne parle réellement du renouvelable, des politiques n’ont été mises en place que récemment, et surtout, aucune politique d’économie n’avait été enclenchée.
    Pas de normalisation, aucun souci, l’énergie, malgré deux chocs pétroliers, avait atteint, dans la tête des politiques, l’état d’extase où l’énergie est bon marché pour toujours…

    Poutant, certaines statistiques montrent que c’est le gaspillage qui régne dans  le meilleur des mondes de l’electricité :
    – un étasunien consomme 15 000 kwh, contre 7000 à un membre de l’Ue, pour des niveaux de vie, sinon identiques, du moins pas trés différent quand à leur confort. Et cette gabegie continue sur la même trajectoire. La consommation d’un européen de l’ouest a augmenté de 2 % l’an contre 5 % à un étasunien. Pour quel résultat ? aucun.
    Il est clair que le renchérissement du prix de l’énergie a entrainé l’année dernière, pour la premiére fois depuis bien longtemps, une baisse de la consommation en France. Inégalement répartie : des ménages pour qui la progression continue, et des professionnels pour qui elle diminue. Mais là aussi, on voit clairement s’engager 2 mouvements concomittants : la hausse des prix entraine la baisse de la consommation, et le lancement de productions de substitution.
    Et nous n’en sommes qu’au début…

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  • Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Logodangerelectrique La production d’électricité d’origine renouvelable s’est, dans la dizaine d’années écoulée (1995-2005) considérablement développée en europe. La Production électrique est passé de 2630 TWh à 3201 TWh, soit une augmentation de 2 % l’an pour un montant global de 21 %.
    Il faut le rappeler, une grande partie de cette période n’a pas été propice aux énergies renouvelables : jusqu’en 2001, le prix de l’énergie fossile était bas, voire même trés bas, ces industries, à peine balbutiantes. pour étudier par sources d’énergies, on voit des différences importantes.
    – le fossile, produit 1733 TWh en 2005 contre 1400 en 1995 (2.2 % par an et presque 24 en tout) et mais il y a une évolution, plus souvent gaz, que pétrole, et un charbon moins utilisé. En 1995, le "nec plus ultra" était le gaz.
    – le nucléaire lui est passé de 863 TWh à 963, mais, sa production est en baisse depuis l’année dernière, cela représente une hausse de 1.2 % l’an et au total 11.5 %, le déclin, au moins relatif du nucléaire est enclenché.

    – l’hydraulique, victime de l’air du temps (il demande des investissements au long cours) a vu sa part décroitre : 317 TWh contre 328 en 1995. Dans cette statistique, la politique anti hydraulique se dévoile de façon criante.
    – l’éolien se développe fortement de 3.9 à 69.1, soit 1770 % d’augmentation, on voit donc une filiére qui a fini sa gestation, son développementse réduit en % mais augmente en valeur absolue.
    – la biomasse passe de 21.6 à 69.9, ce qui dénote une meilleure exploitation et une meilleure mise en valeur, elle ne devrait pas se développer outre mesure, étant donné qu’elle est concurrente, vis à vis d’autres utilisations.
    – le solaire devient perceptible (de 0.052 à 1.291), il a entamé, lui, sa gestation et devrait arriver à maturité bientôt, encore plus vite que l’éolien.
    – la géothermie a plus de mal à percer, ses progrés se manifestent aprés 2000 seulement.
    – les dechets (non renouvelables) passent eux de 8.6 à 30.6 TWh.
    On s’aperçoit que dans ces consommations, le fossile et le non renouvelable a progressé de 465 TWh, passant de 2271 à 2736, le renouvelable, lui passe de 358 à 464. la progression en % est désormais plus élevé pour le renouvelable que pour le non renouvelable, bien que l’hydroélectricité ait été idéologiquement, délaissée. (30 % contre 20.5%) dans un contexte qui fut largement défavorable, pendant longtemps.

    Source edf, observ’er

  • Edf devrait s’éclairer mieux

    Edf devrait s’éclairer mieux

    File0308_2Il parait qu’edf s’engage au quotidien dans le developpement durable.
    C’est ce qu’on dit. ça serait mieux, si c’était ce qu’on fait.
    4.7 % de renouvelable, qui dit moins ? Avec un hydraulique en désherence, et la moitié des barrages à revoir…
    1 000 000 par jour de frais de recherches, 365 millions d’euros, là aussi, qui dit moins ? Le total n’est guère impressionnant.
    Le nucléaire, avec 85.8 peut être placé au même rang que les énergies fossiles, non renouvelable.

    3 milliards d’euros annoncés d’investissements dans les énergies renouvelables d’ici 2010. Comme l’hydraulique est compris dedans, on voit que l’effort est tout à fait mesuré (lire : ridicule).
    Priorité donné à l’actionnaire sur l’investissement, frais de recherche, développement ridicule, ce qui est à craindre, c’est une sortie à la Enron : renationalisation, flambée des tarifs, et pour finir investissements publics massifs, ainsi que politique d’économie d’énergie musclée…
    Pour ma part, j’ai reçu la note d’électricité. 180 kwh et une quinzaine d’euros en moins ; résultat d’un investissement colossal là aussi : achat de 2 multiprises à interrupteur.
    Comme on le pressent, cet investissement aussi important que financièrement ruineux a complétement bouleversé ma vie. Seul hic : il faut avoir assez de neurones, le soir, pour éteindre l’interrupteur…

  • Ue : l’aveuglement dirige les chefs d’entreprises.

    Ue : l’aveuglement dirige les chefs d’entreprises.

    Button_energy_fr Les dirigeants de l’Ue viennent de décider de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Pour une fois les dirigeants politiques font preuve de claivoyance et les dirigeants économiques d’aveuglement idéologique. Pour ceux ci, cela va brider "l’économie" (je serais curieux de savoir ce qu’ils entendent sous ce terme). En réalité, le calcul du Pib est biaisé. Une économie fortement dépendante et fortement consommatrice serait plus "dynamique" que l’autre.  Réalité biaisé aussi.  Un  panneau solaire  allemand n’apporte rien au niveau de la comptabilité nationale à son propriétaire. Il lui épargne des frais, il  "l’appauvrit". A l’inverse est plus "riche" quelqu’un qui consomme 2000 litre de fioul de chauffage," encore plus riche" celui qui en consomme 5000… Il suffit pour être "riche" d’avoir conservé une chaudiére fioul en fonction de 1952 !

    A l’inverse, le score médiocre de l’Allemagne en renouvelable, est surtout dû au fait que le producteur est aussi le consommateur, et de ce fait n’entraine aucun mouvement comptable quelqu’il soit. Seulement, avec l’épuisement largement perceptible à terme du fossile, celui qui aura un certains degré d’indépendance énergétique verra son avantage devenir de plus en plus perceptible, comme est de plus en plus visible l’excédent commercial allemand et le déficit commercial Us.
    Là aussi, un certain nombre de conventions déforme la réalité…Si j’ai par exemple un systéme de production électrique, éolien, solaire, j’entre dans la comptabilité nationale, si je vends. Si je ne vends pas, j’ai perdu aussi en richesse . Un panneau solaire par exemple qui ne fournit que de l’eau chaude, ne produit rien à l’année. Puisqu’il économise…

  • Mexique : El quinto Real

    Mexique : El quinto Real

    CodexmendozaLe Mexique et son gisement Cantarell ont défrayé la chronique ces temps ci. Celui-ci est sur le déclin, assez rapide d’ailleurs. On a parlé de changement de constitution -enterré-, car celle ci ne permet pas l’action de compagnies étrangères. Et on a incriminé les prélèvements faits par le gouvernement mexicain sur la compagnie Pemex. Celle-ci bénéficie de grosses rentrées, mais se voit ponctionner par le gouvernement mexicain.
    En réalité, en la matière, c’est une structure trés ancienne de prélèvement issu de l’empire espagnol, qui est encore ici, à l’oeuvre.
    En effet, les espagnols décrivirent la bravoure et la férocité des guerriers aztéques. Puis la résistance s’effondra. Cortés avait amené la variole avec lui. Elle tua la moitié de la population. D’épidémies en épidémies, la population mexicaine s’effondra. De 25 000 000 en 1520 à 1 500 000 en 1700 avant de remonter. Une si petite population était incapable de supporter un quelconque poids fiscal, et au vu des charges, le rendement était dérisoire. La richesse du roi était ailleurs. Il prélevait en effet 1/5 de la production des mines d’or et surtout d’argent. Quelquefois, le quinto Réal, était tellement "REAL" qu’il absorbait la totalité de la production.

    Puis la population réaugmenta à partir de 1700… La structure était extremement inegalitaire. Entre des riches qui ne voulaient pas payer et des pauvres qui ne pouvaient pas payer, les revenus du roi étaient toujours ceux du Quinto. Ce qui a déclenché l’invasion franco-espagnol de 1860, ce sont justement des dettes que le gouvernement, sans ressources, était strictement incapable de payer.
    Les gouvernements ont passés, et les structures ont subsistées. Toujours des riches (confortés par l’idéologie néo-libérale) qui ne veulent pas payer et des pauvres qui ne peuvent pas…
    La Pemex paie donc.
    Mais elle n’investie plus. Ou pas assez. De toute façon, le problème n’est pas là. Tôt ou tard, les gisements faiblissent. Ce problème qu’il survienne aujourd’hui ou dans 5 ou 10 ans se posera dans les mêmes termes… Mais pour parler crûment, à l’heure actuelle, ce n’est pas une demande MEXICAINE qui pose problème. C’est que Mexico est incapable de fournir oncle sam. Mais ne nous y trompons pas, cette question Pemex est explosive, la situation au mexique est explosive (président mal élu, certaines disent sans doute avec des fraudes).