Economie, économie

Couv_capital_mars_2007_3Une bulle immobilière dégonfle, le coût des loyers, des annuités d’emprunt est devenue, (partant depuis le début 1970, de trés bas), une lourde charge pour les ménages.
Mais, comme chacun sait, le loyer, ou l’annuité, n’est qu’une charge parmi d’autre. Entre autre, les dépenses énergétiques liées au logement, que ces fluides soient électricité, gaz, eau, fioul. Ces charges sont en augmentation constante depuis quelques années. Si un propriétaire qui a amorti un emprunt peut se dire dispensé de loyer (en réalité, il a transféré ces charges sur le poste réparation ). Les autres charges reviennent sans limite.
Comme le caractère captif de ces dépenses n’a guère échappé aux hommes politiques, le prix de l’eau a flambé, le prix du chauffage a flambé, l’électricité en France, toujours sous le régime de l’économie administrée pour les particuliers, n’a guére augmenté au niveau prix, le gouvernement français a depuis 1986, abandonné tout effort

d’économie d’énergie, laissant la consommation filer, par contre la consommation pétrolière pour la production d’électricité, elle a bien été réduite.
Les efforts pour payer moins de charges sont d’une simplicité biblique : réduire les quantités. Si les particuliers, les entreprises, où qu’elles soient dans le monde en semblent désormais convaincus et désireux, c’est largement à la responsabilité des gouvernements qu’incombe le mouvement. Une mesure aussi simple que l’étiquetage des appareils électroménagers, est peu coûteuse, et à la limite totalement inutile : quand il y a étiquetage, les producteurs ne proposent plus, tout simplement les appareils les plus gourmands (cas de l’électricité), par contre, quand l’étiquetage n’existe pas et apparaît (cas de l’eau), on s’aperçoit du peu d’efficacité des appareils.

Pourtant, gageons que d’ici peu de temps, comme pour le cas de l’électricité, n’existera pour l’eau que catégories A+, A voire B… D’autre point…
Economies qui n’ont l’air de rien. Mais le choix des gouvernements est désormais redoutable. En effet, le problème est d’enclencher des économies d’énergies. Histoire de rendre politiquement acceptable des hausses des tarifs unitaires. En même temps, il ne faut pas trop réduire les consommations,  pour ne pas trop peiner les lobbys énergétiques.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *