Catégorie : actualités

  • Offensive russe en Europe.

    Offensive russe en Europe.

    Images On avait un peu vite oublié la Russie, à la faveur de la crise économique.
    Elle vient de rappeler qu’elle était là, et elle a repris l’offensive en Allemagne et en Espagne.
    "Mardi, un large protocole d’accord de coopération a été signé entre l’Espagne et la Russie concernant le pétrole, le gaz, le charbon et les énergies renouvelables ".
    Quand à Areva et à l’EPR, ils se voient plombés par l’arrivée d’un concurrent Russo-Allemand.
    Le nombre de centrales à construire d’ici 2030 apparait déjà comme très optimiste (400), et il va falloir partager.

    Ce chiffre de 400, largement optimiste, ne sera pas tenu.
    En effet, 20 ans, c’est court. il y a 40 ans, on avait prévu 4500 centrales, on en a fait dix fois moins.
    L’échelle de grandeur devrait être la même aujourd’hui.
    Areva aura donc, plus que jamais, besoin d’être le faux-nez du gouvernement français.

    Il reste, que, même en crise, le monde a ses producteurs d’énergie et ses consommateurs. la sphère russe fait indéniablement partie des pays surproducteurs. Il faut en tenir compte, plus que jamais.

    Mercredi 4 Mars 2009

  • USA : déprime automobile et emploi…

    USA : déprime automobile et emploi…

    Le_bonheur_est_dans_le_pre Le fond ne semble pas atteint.
    Février a vu disparaitre 697 000 emplois aux USA, 359 000 dans les services et 338 000 dans l’industrie.
    Dans ce contexte, il serait fort étonnant de voir les ménages s’endetter, qui plus est pour l’automobile.
    Celui-ci se met au diapason.
    Il recule de 40 % à 685 000 unités et des poussières.
    En rythme annuel, c’est 9.08 millions, contre 13.24 en 2008 et 16.5 en 2005

    En réalité, devant le mouvement de suppressions d’emplois, il n’ y a aucune chance que cela s’améliore. Les stocks de véhicules d’occasion à bas prix sont aussi pléthoriques, et en période d’incertitude économique, la voiture pas chère et fiable à mille dollar se verra privilégiée par tous et non plus seulement par les immigrés mexicains.
    Après, on tombe dans un cercle vicieux à la nipponne :
    "45% des jeunes de 24 ans sont des intérimaires. Une étude montre que seulement 25% des jeunes dans la vingtaine veulent une automobile. Et la phrase qui m’a sidéré : "“I’m not interested in big spending,” (merci à anonymous56)  "
    Les jeunes générations se voient très bien vivre sans.
    Une génération aura découvert l’automobile, une autre l’aura généralisée, avec une, deux ou trois à la maison, et la dernière l’aura désacralisée et remis à sa place : un gouffre financier.
    Que veulent les jeunes ? "I just want a humble life. ". une vie humble, ou une vie simple ?

    Sans fioriture et sans tralala. La précarité, marquée sur une génération, l’aura formatée. Pas dans le sens voulu par les excellences. le bonheur est dans le pré, dit on.

    Mercredi 4 Mars 2009

  • Les éclairages de demain seront des panneaux de diodes organiques

    Les éclairages de demain seront des panneaux de diodes organiques

                        En ce tout début du mois de Mars, c’est le Salon de l’éclairage à Tokyo, bonne occasion pour que chacun présente ses produits du futur. Parmi les plus remarqués on peut citer le panneau de diodes électroluminescentes organiques (OLED) d’un mm d’épaisseur de Panasonic Electric Works (FIG.). Cet exemple illustre comment par enduction de motifs organiques semi-conducteurs de plusieurs couleurs émises, il est possible d’obtenir un écran éclairant d’une parfaite blancheur. Un index de rendu de couleur de 94 équivaut à l’éclairage d’un corps noir porté à près de 6000°, c’est quasiment la surface du soleil. Les OLED vont entrer dans notre monde tout d’abord sous formes d’écrans plats les plus divers (téléphones, systèmes GPS, ordinateurs, télévision) puis sous formes de panneaux lumineux dont les couleurs pourront varier au gré des impressions de couches minces appliquées artistiquement sur un substrat transparent.Oledpanasonic200903

    Le 4 Mars 2009.

  • Ventes de voitures aux Etats-Unis au mois de Février: c’est toujours la déprime

    Ventes de voitures aux Etats-Unis au mois de Février: c’est toujours la déprime

                           General Motors vient de ravir au mois de Février la palme à Chrysler de la plus forte chute des ventes mensuelles en un an, avec -51%. Seul le coréen Hyundai se distingue du lot des constructeurs avec une progression des ventes de 4,9% depuis le début de l’année. Enfin, Volkswagen sauve les meubles avec une chute des ventes limitée à 16% au mois de Février (FIG.) ce qui, en ces périodes, relève de l’exploit.Ventesvoituresus200902

                           Un examen des variations des ventes corrigées des jours ouvrables, pour chaque mois, par rapport au même mois de l’année précédente, pour l’ensemble des constructeurs, montre que le recul semble avoir atteint un plancher aux environs de -40% (FIG.II).Ventesvoituresus200902b

                        Le marché américain tout comme le marché européen de la voiture se heurte à un comportement collectif de prudence financière qui incite le consommateur à épargner plus qu’à réaliser de gros achats gratifiants. La baisse des taux d’intérêts, le vieillisement du parc automobile et surtout la sortie de nouveaux modèles plus en adéquation avec les aspirations des clients, comme les nouveaux modèles hybrides japonais, devraient sinon relancer la machine, du moins limiter les baisses de volumes observées depuis quatre à cinq mois.

    Le 4 Mars 2009.

  • Renault et la crise.

    Renault et la crise.

    Ducdanjou_crise Les bavards de Renault décidément, donne bien du grain à moudre sur l’origine de la crise.
    Celle-ci est une crise de surinvestissement : trop de capacités de productions crées, surtout par les délocalisations, sans que les marchés, aient été agrandis : les rémunérations sont, mondialement, stagnantes.
    D’ailleurs, dans n’importe quel pays, le cout de la main d’oeuvre dans le prix d’une automobile est marginal.
    Ce n’est pas la conjoncture, si sévère soit elle, qui a démolie l’industrie automobile, c’est leur politique.
    Quelle était elle ?
    – Distributions de dividendes trop importantes, les fonds distribués sans intelligence manquent aujourd’hui,
    – Dépenses d’investissement (le basculement des lignes de productions dans les délocalisations), qui ont entrainé un accroissement trop fort des capacités de productions : 9.5 millions en Europe pour 17.8 millions produits.
    Quelle est la solution ?

    Au niveau des agents, elle est simple, c’est la suppression de sites, purement et simplement. Le "saupoudrage" des suppressions d’emplois ne donnent qu’un résultat marginal : les frais de personnel, sont, pour l’automobile, trop peu importants pour être significatifs.
    Et là, c’est clairement le donnant /donnant politique qui va faire son effet. Les gouvernements des pays pauvres ne peuvent rien donner, les gouvernements des pays riches monnayeront leur aide.
    Et il sera difficile, pour eux, de distribuer des milliards pour subventionner les usines Tchéques.
    Les nouvelles implantations visant à délocaliser sont aussi, intenables. D’abord parce qu’elles coutent chères.

    Les surcapacités éclatantes en Europe sont aussi importantes partout ailleurs. Tout le monde s’est précipité en Chine.
    Les constructeurs vont aussi opérer les sous traitants. En période de crise, souvent la sous traitance est rapatriée. Les constructeurs reprennent une partie de ce qu’ils avaient externalisés. Ils ne sont guère, à l’heure actuelle, qu’assembliers. Un constructeur nippon, lui, avoue que les prévisions, même les plus pessimistes apparaissent impossibles.

    Mardi 3 Mars 2009

  • Le Japon travaille sur les futures générations de batteries pour la traction électrique

    Le Japon travaille sur les futures générations de batteries pour la traction électrique

                          Le NEDO japonais (New Energy and Industrial Technology Development Organization) bras armé de l’administration pour coordonner les recherches et les développements au sein des Universités et des Entreprises nippones vient de décider de créer, à partir du premier Mars, une nouvelle Section qui aura en charge la R&D dans le domaine des Batteries de Technologies Avancées. Elle bâtira un nouveau plan intitulé "Fundamental Scientific Research Project on Advanced Storage Batteries" qui regroupera les recherches et les développements dans le domaine. L’objectif des japonais est de développer les batteries de l’après Li-ION pour la traction électrique. La meilleure illustration de ces recherches est schématisée dans une slide publiée dans le plan stratégique de Toyota (FIG.) où l’on voit apparaître des batteries de types Métal-Air ou des batteries "All solid state" qui multiplieraient par 5 à 10 l’autonomie des véhicules. Remarquez bien que dans un tel schéma on a mis aux oubliettes les piles à combustible.   

    FIG. Vision de Toyota concernant les futures batteries :(Rem. en abcisse se sont des énergies en Wh/l ou des autonomies de véhicules en km)Toyota_stockage

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    Le 3 Mars 2009.

  • L A : s’éclairer à moindre coût.

    L A : s’éclairer à moindre coût.

    Lemasquedezorro Ils sont trop forts les politiciens (ou politichiens ?), à Los Angeles, Zorro, Antonio Villagairosa, le maire prévoit le remplacement de 140 000 ampoules de l’éclairage publique par des diodes électroluminescentes.
    Le coût en sera de 57 millions, et en réalité, ce n’est pas un coût. Les LED durent de 20 à 40 fois plus longtemps.
    Donc, après un investissement initial, les économies en dépenses de renouvellement "s’éteindront" naturellement.
    Le plan prévoit 20 000 changement la première année, puis 30 000 les années suivantes.

    Au bout de 7 ans, l’opération dégagera des bénéfices, par rapport à la situation antérieure.
    Bien entendu, on essaie de faire perdurer une situation issue de 1945 : l’étalement urbain. Cette politique, après une gabégie sans nom et un retard technique important aura ses effets. Mais, en Californie, on n’échappera pas à la question fondamentale : le mode de vie est il soutenable ?
    En effet, la sécheresse fait son oeuvre et le trop grand prélèvement sur la ressource apparait.

    On peut se demander pourquoi une telle évolution n’a t’elle pas eu lieu depuis 40 ans ? Ou plutôt noter l’insouciance devant les factures en tous genres. c’était facile, il n’y avait qu’à les payer.

    Mardi 3 Mars 2009

  • Nabucco ? Pas assez de gaz…

    Nabucco ? Pas assez de gaz…

    Nabucco C’est la chancelière allemande qui vient de mettre les points sur les i et les traits sur les barres.
    L’argent ne manque pas, ce qui manque, c’est le gaz pour que Nabucco soit réaliste.
    "Nabucco n’a pas besoin de soutien financier, étant donné que les investisseurs privés ne manquent pas " et
    " Le problème avec Nabucco, c’est de savoir d’où proviendra le gaz ? "
    La donnée de base, c’est que les gazoducs ont besoin de gaz russe pour être rentable. De gaz russe ou iranien.

    On voit donc que Nabucco méritait davantage comme nom quelque chose comme tartarinade, couillonnade, et, si on ajoute l’instabilité des régimes de la région traversée, on n’a strictement aucune chance réaliser le gazoduc.
    Comme l’a dit un lecteur dans un post, un gisement n’existe que par l’infrastructure qui permet de l’exploiter.
    On vient de s’apercevoir que l’asie mineure n’avait aucune stabilité, ni aucune unité.

    Retour sur terre, donc. Les russes sont et restent incontournables en matière de gaz. Ils ont, eux, l’avantage d’avoir une infrastructure ancienne et eprouvée.

    Mardi 3 Mars 2009

     

  • La vérité sur le transport aérien.

    La vérité sur le transport aérien.

    Images Petit à petit, le voile se lève sur l’inanité profonde du transport aérien.
    Depuis 2001, cette activité se survit. Elle n’est, en effet, tout bonnement, pas rentable.
    7 années de pertes sur 8, et sans être grand clerc, on peut annoncer une huitième année déplorable. Seul 2007 a été bénéficiaire, sans éponger les déficits cumulés.
    Et encore, les compagnies "reines de la terre", les compagnies aériennes américains sont elles dans une spirale profonde de récession. Toutes elles se mettent, les unes après les autres, sous le chapitre 11, histoire de compresser un peu plus salariés et retraités.
    93 appareils mis en service en Janvier, 96 retirés, 23 définitivement, 73 stockés…
    Sur les 5 derniers mois, les retraits sont palpables : 441 appareils mis en service, 632 retirés.

    On pourrait dire que c’est une modernisation, que cela n’a rien de catastrophique. Même pas.
    Car le vrai recul n’est pas, statistiquement perceptible : il s’agit de la moindre rotation des appareils, qui s’apparente elle, à des retraits massifs de capacités.
    Mais l’IATA lâche le morceau a un moment :
    "Les compagnies tentent pourtant de répliquer à la crise. Elles réduisent leurs capacités depuis plusieurs mois déjà, mais jamais de façon aussi importante que ne recule le trafic, si bien que les avions sont toujours moins remplis. La seule exception soulignée par l’IATA est le marché intérieur nord-américain, où la stratégie de baisse de l’offre connaît un certain succès.  "
    STRATEGIE DE BAISSE DE L’OFFRE ?
    Serait donc DEJA rentré dans une stratégie POST CROISSANCE ?

    Les américains savent aussi être fort pragmatique. Les destinations les moins rentables ou les  déficitaires sont tout bonnement abandonnées, purement et simplement.
    En janvier, le fret aérien était à son huitième mois de déclin, le trafic passager à son cinquième.
    On parle de "consolidation" ? C’est l’appellation polie d’un monopole reconstitué qui masquerait la perte de sens économique.

    Mardi 3 Mars 2009

  • hydroliennes à paimpol.

    hydroliennes à paimpol.

    Images_2_2 Le premier champ d’hydroliennes va être installé au large de l’ile de Bréhat. Il sera opérationnel en 2012.
    4 turbines, permis de construire, enquête d’utilité. La première sera en service en 2011 et les trois autres un an plus tard.
    On peut donc voir que nous vivons dans un monde malade. Il est en effet, complètement malade et ivre de ses procédures.
    En effet, la technologie utilisée n’a rien de bien révolutionnaires et les risques sont minimes (peut être va t’on traumatiser des moules ? Qui se refermeront dans leur coquille ?).

    Le problème principal vient du non-échelonnement des risques.
    En effet, on voit mal ce que cette technologie pourrait amener comme "risques", à part des risques financiers (24 millions d’euros engagés) ou celui de tomber à l’eau.
    Comme on est dans un champ d’hydrolienne, la chute ne sera pas très forte.

    Il serait plus judicieux d’être pointilleux sur la sécurité nucléaire, la sécurité des barrages et le traitement des déchets nucléaires.
    Apparemment, on préfère l’enculage des mouches, dans bien des domaines.

    Lundi 2 Mars 2009.