Catégorie : énergie fossile

  • Le loup derrière la porte

    Le loup derrière la porte

    LoupLe cours du pétrole s’est stabilisé. Malgré un pic oil de plus en plus visible. Hier, cette idée était celle de prophétes relevant d’hôpitaux psychiatriques.
    Aujourd’hui, disparait la civilisation du pétrole. Plus vite que l’on ne le croit en occident. Le prix du pétrole se stabilise parce que les pays du tiers monde ont -déjà- jeté l’éponge.
    Guerres locales pour les ressources naturelles, guerres d’exterminations relevant plus de Gengis que de Hitler ou Staline et devant lesquels ils feraient figures de personnages presque fréquentables.
    Retour de l’ordre médiéval à grande allure. "Saigneurs" de la guerre, pandémies, bientôt grandes famines.

    Tout ceci entrainant l’effondrement de l’espérance de vie, et plus généralement, effondrement de l’ordre sociopolitique et quasi ignorance de ce fait en occident. Les résistances de nos sociétés à ce propre effondrement est un peu plus élevé, mais, il posséde aussi sa limite. Daging en Chine, Cantarell au Mexique, Burgan au Koweit sont en recul. Ghawar en serait à l’effondrement…
    Dire que nos deux candidats au deuxième tour nous assurent qu’ils nous "protégerons" contre la mondialisation. C’est à mourir de rire.
    La mondialisation est déjà morte.
    Les ministres discutent encore à l’Omc. De la libéralisation des échanges.

  • The Nigerian disease

    The Nigerian disease

    Production_petrole_nigeria On vote au Nigéria, pour les présidentielles et les législatives. Et c’est le bain de sang : 200 morts entre le 14 et 21 avril, des policiers, des candidats.
    Pour la Cedeao, le scrutin n’est "ni libre, ni équitable", le terrible bilan humain est "inacceptable " selon l’Ue, et si dans nos actualités, on en parle guère, les traders eux suivent la situation avec attention : une réduction de 25 % de la production de pétrole les préoccupent , si ce n’est le bilan humain.  Mais la conséquence du désordre est  une montée progressive de la violence, qui n’est ni plus, ni moins qu’une guerre civile larvée. Avec parfois des situations cocasses :

    l’ancienne monnaie du Biafra circule toujours, apparemment plus respectée que le naira.
    Les observateurs du Commonwealth eux parlent "d’imperfections significatives", et précise qu’elle a constaté des bourrages d’urnes. Ce scrutin marque une dégradation, vis à vis des scrutins précédents.
    La légitimité du futur président est déjà largement entamée.
    Il est désormais de plus en plus probable qu’une crise pétrolière grave est en gestation au Nigéria.
    Le Nigéria est, je le rappelle, un des rares pays producteur de pétrole susceptible d’augmenter significativement sa production.

  • le système combiné

    le système combiné

    Besoins_chauffageLes besoins en chauffage ne sont pas coordonnés avec  l’ensoleillement. Mais on peut largement en tirer partie, pour couvrir la plupart des besoins en chauffage, et la totalité des besoins en E C S (eau chaude sanitaire).
    La capteur solaire lui est d’une simplicité biblique. Peu coûteux à produire, il est à la portée d’un bricoleur moyen.
    L’eau sanitaire peut représenter jusqu’à 40 % des besoins en chaleur d’une maison à l’année, le graphique est donc est un peu juste en ce qui concerne ces besoins.

    Il faut donc pour un systéme combiné solaire/eau chaude sanitaire/chauffage un appoint. Il peut être électrique, fioul, gaz, bois.
    L’Ecs et le chauffage obéissent à deux logiques différentes. Il y a donc besoins de deux stockages différends.
    En effet, la température de distribution du chauffage est plus faible (30 à 50°) et bénéficie d’un retour élevé (25 à 40°). Le circuit de distribution est fermé.
    La distribution de l’Ecs est quand à elle d’une température plus élevée (45 à 60°), et cette eau est perdue.
    On peut utiliser donc deux stockages, ou utiliser le thermosiphon. En effet, l’eau chaude monte, et l’eau  moins chaude est en bas de ballon.  On appelle ce genre d’utilisation "stratification verticale". Celle-ci est établie avec des échangeurs thermiques.

  • The English Disease

    The English Disease

    Grande_bretagneOn a appelé "the English disease" à la fin du 19°siécle, la maladie de langueur qui a touché l’économie britannique, et de fait, la croissance moindre depuis 1870 a fait perdre à la Grande-Bretagne sa préeminence économique. Etat charbonnier depuis le 18° siécle, la production atteint son maximum vers 1913 (315 millions de tonnes), pour ensuite décliner irrésitiblement. On peut parler, là aussi d’un pic de hubbert. Mais ce pic de hubbert a été notoirement accéléré. D’abord, par un gaspillage quasi-proverbial de cette ressource charbonnière. Abondante, elle était gaspillée. Aussi, aurait put on penser que l’expérience aidant, la gestion de la manne pétoliére/gaziére aurait été plus habile, et bien pas du tout.

    On a dit que Margaret Tatcher avait "redynamisé" le Royaume-uni. En réalité, la seule dynamique a été celle d’un émirat pétrolier et gazier : mise au rencart de la ressource charbon : "c’est du passé", la production passe de 120 millions de tonnes en 1979 à 45 aujourd’hui. Pourtant les 2/3 des puits fermés à grands coups de subventions, étaient rentables. La place nette est faite comme partout ailleurs par l’effet d’éviction : la ressource fait place nette de toute autre activité. En Grande-Bretagne, elle est réduite à un mélange de city+pétrole+gaz. Mais si la city fonctionne encore (quoique on puisse se demander pour combien de temps), la raréfaction des ressources gaziéres, pétrolières, la fermeture des centrales nucléaires, aujourd’hui hors d’âge, risque fort de plonger la Grande-bretagne dans un âge des ténébres, et pas seulement au sens figuré du terme. De plus, pour le gaz, on a laissé les mécanismes du marché se faire. Total, la Grande-Bretagne est un des seuls pays à n’avoir pas sécurisé ses approvisionnements en gaz (clients et fournisseurs signent des contrats de longues durées, de 25 ans), et donc dépend des marchés spots.
    La production de pétrole qui s’établissait à 128 millions de tonnes (une auto-suffisance, et quelques exports) et la production gazière ( 90 milliards de M3) sont en recul nets. Désormais, la déplétion commencée en 1999, atteint 15 % l’an et la production est divisée par deux. les gazoducs qui exportaient le gaz, désormais l’importent. 100 000 emplois sont menacés dans l’industrie (peu compétitive). La "réussite" économique Tatchero-blairiste, n’était que la "réussite" d’un état pétrolier : dûe au hasard de la géologie, passé avec lui. D’ailleurs, le pib de la France, qui n’a bénéficié que de faibles ressources charbonniéres, pétroliéres, et n’a bénéficié du gaz de Lacq qu’un cours laps de temps, est voisin. Pour doubler les ennuis, les  norvégiens ont fait du proverbe koweitien "Oil in the ground is better than dollar in a bank", le leur… A tel point, que l’on pense au Royaume-uni, au rationnement…

  • Delta du Niger : explosif

    Delta du Niger : explosif

    Nigeria_armes "Le peuple du Delta du Niger a souffert horriblement de part sa présence au milieu des sources de richesse du Nigeria. Et les auteurs échappent toute forme de poursuite contre leurs crimes, sans même le moindre risque de comparaître en justice".
    Le Nigéria produit 2.5 M bj, et il est un des rares pays au monde à pouvoir augmenter sa production significativement. Il est, en deça de sa production possible qui s’établit, à structure actuelle à 4 M bj. La production, commencée en 1956, a complétement déstructuré le pays, notamment le delta, où se concentre le pétrole. Là, plus d’autres activités possibles. Plus  d’agriculture,  plus d’eau potable pour  cause de pollution.  A l’époque de la guerre du Biafra (1967-1970), les raffineries étaient partout, artisanales, et faites de bric et de broc, par une population ingénieuse

    et efficace. Cette ressource a, en surface, nettement diminué, et si le pétrole fait 95 % des exportations nigériannes et 80 % des revenus du pays, les populations locales n’en voient guère la couleur, plutôt les inconvénients (graves) pendant que la corruption qui gangréne l’état nigérian s’étale.
    Des milliers de morts dans les sabotages, ou dans le percement des pipelines. Un mouvement politique (le Mend : mouvement émancipation du della du Niger), réactive les tendances sécessionnistes du Biafra, les chefs de guerre et de bandes diverses pillent tout ce qu’ils peuvent.
    Pour résumer la situation, le pétrole a fait place nette au Nigéria de toute autre activité économique. Il est comme tout ce genre d’industrie, trés faiblement producteur d’emploi, et les seuls occupations qu’ils procurent sont celle du trafic, important, dirigé vers les pays voisins. De plus le brûlage des gaz se continue allègrement, certains puits flambent depuis 40 ans.
    En réalité, la seule chose que le pétrole ait apporté au Nigéria, ce sont des armes en abondance, et on finit toujours par s’en servir.

  • Suisse : haro sur les 4X4

    Suisse : haro sur les 4X4

    SuisseLes écologistes suisses sont partis en guerre contre les véhicules gros émetteurs de CO2, émettant plus de 250 g co2 au km, et/ou 2.5 mg de particules fines. Les modéles les plus touchés seraient les 4X4, les berlines de luxe, et les "sportives". Soit 47 %, 17 et 23 % du marché de ces véhicules. 100 000 signatures doivent être récoltées pour permettre un référendum sur la question. Que ce vote se fasse, ou pas, un nouveau seuil est franchi. Alors que souvent les écologistes n’avaient en tête, qu’une sorte de

    régulation économique (par le prix), on en revient à une autre forme, la régulation par la coercition légale. Celle-ci est appelée à un grand avenir. En effet, rien n’est plus simple et plus égalitaire d’interdire, purement et simplement, d’autant que ces interdictions toucheraient d’abord les riches. En effet, on s’attaque là, aux symboles extérieurs de richesse de la classe dominante. Pas les abus les plus criants, mais les plus visibles. Le libéralisme économique connait une forme forte de coercition, la coercition par le prix. Il y a celui qui peut payer, et celui qui ne peut pas.
    Cette forme, régulation par la coercition légale, qui était en déclin, est amené, avec la nouvelle donne énergétique, à un grand succés. L’interdiction du chauffage électrique par effet-joule dans certains pays européen est le plus grand. Mais, quoi de plus simple, par exemple, que d’interdire de nouveaux chauffages au fioul, ou au propane ? Le chauffage fioul, par exemple est en plein déclin. On peut trés bien l’accélérer notablement, en interdisant l’installation de nouvelles chaudières, ou l’entretien des anciennes. En outre, la clientèle se réduisant, trouver des livreurs deviendra de plus en plus difficile. Puis, on peut passer à la vitesse supérieure : à telle date, plus de livraisons, ou à telle date, changement impératif. Avec le crédit d’impôt attaché aux énergies renouvelables, on peut culpabiliser de plus les propriétaires.
    L’Espagne, quand à elle a choisi le solaire thermique obligatoire pour toute construction neuve.
    Ne nous y trompons pas. Plus la crise énergétique à venir sera violente, plus cette solution sera utilisée.

  • Pétrole : les réserves

    Pétrole : les réserves

    Resserves_petrolesIl y a trois sortes de gisements de pétrole dans le monde ;
    – ceux qui s’épuisent, comme ceux des Usa, où les technologies les plus modernes n’arrivent pas à enrayer le déclin, malgré des taux de récupération qu’on annonce "record" : 70 % (peu probable), pic-oil physique,
    – ceux dont l’exploitation est ralentie, pour ne pas les achever trop vite (ils déclinent aussi, Cantarell, ghawar et la mer du nord), pic-oil politique, doublant le pic oil physique,
    – ceux dont l’exploitation est ralentie par les troubles politiques. Dans cette catégorie, on compte le Nigéria, le Soudan, et le plus important, l’Irak.

    Dans les trois cas, la facture présenté est celle de la gabegie des ingérences étrangéres, et  pour ne pas le citer des grandes puissances. Le Nigéria a vécu la guerre du Biafra (1967-1970), qui n’a jamais réellement guérie, et qu’on peut considérer comme un "conflit de basse intensité", qui loin de se cantonner au delta du Niger, mais a métastasé au pays tout entier. "Merde au roi d’Angleterre, qui ne nous a pas déclaré la guerre" chantaient les biafrais. Le succés britannique, et accessoirement des américains dans cette victoire fût une victoire à la Pyrrhus : le maëlstrom financier issu de la guerre faillit emporter la livre sterling, (voir années 1967/1970) et emportat le 15 août 1971, la couverture or du $. Quand à l’Irak, le plus richement doté, il n’est nul besoin de raconter les 28 dernières années. Car c’est là, qu’apparemment, se trouveraient les plus riches réserves : 116 milliards de barils plus une capacité supplémentaire de 100 milliards et du gaz, du gaz, du gaz…
    Avant la guerre Iran /Irak, le pays produisait 3.6 millions de barils jours, 3.2 avant la première guerre du golfe, 2.7 avant la dernière guerre. Les interventions militaires ratées dans ces 3 pays, ont accélérés la date du pic oil.

  • Sénat Français : on gamberge aussi

    Sénat Français : on gamberge aussi

    Senat_iSi les problèmes énergétiques ont été quasiment absent, ou traité cavaliérement durant la campagne présidentielle, la veille de ce premier tour, un rapport du sénat prouve que l’ampleur de la crise à venir est clairement mais encore partiellement perçue.
    – tout d’abord le pic-oil, à l’image du sénat américain, le sénat français en accepte l’idée… pour 2030, ce qui avec 143 milliards de tonnes à extraire (2003), pour 130 déjà extraites, donne un espoir forcené dans les nouvelles découvertes, estimées à 140 milliards… Ce qui est totalement éloigné des découvertes effectuées depuis 1980, fort modestes. La simple lecture de ces chiffres donne 2005, plus peut-être 2 ou 3 ans.

    là aussi, l’évidence à du mal à se faire jour. Une assemblée aussi vieille espére forcément que le changement ne la concernera pas…
    – Ensuite, pour une génération qui avait totalement sous estimé les énergies nouvelles, elles sont acceptées comme une évidence. Même plus d’objections techniques, la seule inconnue est la date de maturité des énergies renouvelables, variable selon les secteurs.
    – les seuls freins sont des freins de mentalités, l’éolien particulièrement, qui choque les gens sa la présence, mais aussi de main d’oeuvre, mais aucune n’est à négliger. Le point est seulement mis sur leur faible poids actuel. Est négligé complétement que c’est ce faible développement qui rend certaines énergies irréguliéres, ce qui permet d’instrumentaliser cette irrégularité. L’éolien est irrégulier à l’échelle d’un petit pays, mais stable sur un grand, où l’éolien serait correctement developpé, ce qui n’est pas le cas, même de l’Allemagne actuelle. Par contre, une bonne appréciation des potentiels est fait. 50 % de rendement espéré pour le photovoltaïque, par exemple.
    La mise en place est désormais une simple affaire de volonté politique.
    "Quel que soit l’intérêt pour l’économie mondiale de la croissance du commerce international, il n’est plus possible d’en asseoir les règles de fonctionnement sur le seul système de diminution des barrières tarifaires et contingentaires." Voila pour l’OMC…

  • Congrés des Etats-Unis : l’aveu.

    Congrés des Etats-Unis : l’aveu.

    Courbe_de_hubbert Nous avons tous nos tabous, nos vaches sacrées, nos codes, tout ce qui est "culturel" : ce que tout le monde fait ou pense , sans l’avoir jamais appris : apporter des fleurs à la maitresse de maison quand on est invité à diner, par exemple. Et briser un tabou peut être extrémement traumatisant, cela en est d’autant plus méritoire.
    Le congrés des états-unis, vient de briser un tabou.
    "l’incertitude à propos de l’approvisionnement futur en pétrole rend important de développer une stratégie permettant de faire face au pic et au déclin de la production ", et de dater le pic : 2040.

    On peut trouver ce pic éloigné, et selon le schéma et les calculs initiaux (ceux du schéma), on y est déjà. Seules certaines compagnies pétroliéres (shell, total) donne une date un peu voisine (2030), d’autres parlent de 2010, pour certaines, il est déjà là.
    A l’heure actuelle, les politiciens aux Usa, vivent de déchirantes remises en question :
    – remise en question du libéralisme économique (qu’allions nous faire dans cette galère !),
    – du consensus de Washington,
    – de la désindustrialisation,
    – de l’éternité du pétrole. Voyons les choses clairement : il faut du courage pour se remettre en cause. Même si la date du pic oil est sans doute trés surestimée, l’essentiel était de briser le tabou. C’est fait. Le continent nord américain fait son aggiornamento, et sur beaucoup de plans.
    Prendre conscience du problème, c’est déjà une grande partie de la solution.
    Nous ne pouvons en dire autant. Et je dois dire que le spectacle de la campagne présidentielle est assez navrant aussi, aucune question de fond abordée, tous les candidats "sérieux" essaient de gagner par défaut. sans fins, et sans buts. Confucius disait que seuls les trés grands savants et les trés grands idiots ne changeaient jamais d’avis. Je vous laisse deviner dans quelle catégorie sont nos hommes politiques.

  • Gaz naturel en France.

    Gaz naturel en France.

    Prod_petroleLe gisement Pétrolier de lacq fut découvert en 1949, le gisement gazier, ne le fût qu’en 1951. Son rôle fût primordiale de 1957 à 1967, puis il n’a cessé de décliner depuis (en part relative d’abord, en part absolue ensuite). La production actuelle de gaz naturelle (lacq profond) tient plus au fait de la volonté de récupérer un site de stockage profond qu’à un intérêt économique. Economiquement parlant, Lacq profond apparait mort. Au total, la production française de méthane  est de l’ordre de 3% du total de la consommation.
    On utilise plusieurs sortes de gaz en France. Si le gaz naturel est prépondérant aujourd’hui, il était minoritaire jusqu’en 1972.

    En effet, plusieurs sortes de gaz sont utilisés chez le particulier, ou industriellement :
    – le grisou (récupéré à l’heure actuelle sur les anciens gisements houillers),
    – le gaz manufacturé (produit à partir des huiles de pétrole),
    – le gaz de cokerie (le gaz d’éclairage), bien vivace aussi chez le particulier jusqu’aux années 1960/ Début 1970,
    – le gpl,
    – le gaz de haut fourneau (qui est réutilisé dans le processus industriel),
    – le gaz de raffinerie. Jusqu’aux années 1970, ces différents gaz étaient prédominent dans le bilan énergétique. La consommation s’est établie ainsi :
    1973 : 190 TWh, 1983 : 250 TWh, 1993 : 350 TWh, 2003 : 500 TWh. Cet accroissement de consommation s’est pour ainsi dire quasi exclusivement déroulé dans le tertiaire/habitation. Ailleurs en Europe, la consommation est encore plus développé (l’électricité pour le chauffage est moins utilisée, voire interdite).
    On peut compter une centaine de TWh pour les autres sortes de gaz. Il s’ensuit que si une politique forte d’économie énergétique voyait le jour, dans le bâtiment, elle concernerait avant tout la consommation de gaz naturel, ensuite d’électricité, enfin seulement de pétrole.
    D’autre part, il était clair que dés le début des années 1960, la production nationale s’avérerait vite insuffisante à suivre le développement qu’on voulait lui donner. les coûts d’investissements sont considérables, et la production locale complêtée par des importations d’abord néerlandaises (82 % en 1973, 16 % aujourd’hui), ensuite algériennes (18 % en 1973, 22 % aujourd’hui) et surtout norvégiennes (30 %) maintenant, en attendant d’être russe (24 % à l’heure actuelle).