Catégorie : énergie fossile

  • Pétrole et Btp

    Pétrole et Btp

    GirouetteQuand la girouette elle tourne, ce n’est pas de sa faute, mais de celle du vent.
    Le prix du baril peut être aussi volatil que la girouette. En effet, si à terme, la production pétrolière aura du mal à se maintenir, le prix n’est que le rapport entre la production et la consommation.
    Et le Fmi nous dit : "le ralentissement Us, n’est pas contagieux et ne devrait pas durer". Cela reléve plus de l’article de foi que de l’avis documenté. En effet, on apprend :
    – qu’il y a un ralentissement US, notamment en matière immobiliére,
    – que le dit ralentissement ne se propage pas à la consommation et à l’investissement.

    Pourtant, il est une chose sûre, c’est que le Btp est fortement consommateur d’énergie et de main d’oeuvre. La crise du btp, naturellement devrait entrainer licenciements (donc mécaniquement baisse de consommation, y compris énergétique), baisse de l’investissement (même si l’on utilise encore pas mal de petits bras musclés dans ce secteur), contraction des encours de prêts.
    En clair, pour les prix de l’énergie, un grand écart avec déchirements des adducteurs est fort possible. Le prix du baril de pétrole est sans doute amener à dévisser dans des proportions importantes, d’autant plus fortement que la récession sera importante.
    Néanmoins, il ne faut pas oublier que l’investissement énergétique est un investissement à long terme. Si les énergies renouvelables venaient à être pénalisées (elles le seront certainement) ce serait sans doute très provisoirement (cas du bioéthanol brésilien).
    Par ailleurs, toute récession Us serait, contrairement à ce qui est dit, trés contagieuse, par l’intermédiaire du colossal déficit  extérieur. Le point positif pour les états-unis (et le monde) en serait la mise à plat de la surconsommation énergétique, une période de récession étant aussi une période où l’heure est aux économies (d’énergies, entre autres).

  • Pétrole et énergie

    Pétrole et énergie

    HouilleOn voit certains articles tendant à désinformer le public, toujours sur le même principe "dormez braves gens, tout va bien".
    Or, si l’on veut faire un bilan général des énergies, je le verrai beaucoup plus mitigé :
    – pour le pétrole, les 2/3 des gisements sont en déclin, y compris Ghawar en Arabie Saoudite, on dit en réponse, qu’il y a les "pétroles non conventionnels", faux et vrai. Les pétroles canadiens et us sont techniquements très durs à récupérer, et fortement consommateurs d’énergies, les Pétroles vénézueliens, eux sont d’un abord facile (c’est W qui doit être content) et d’une exploitation aisée, beaucoup plus qu’il était prévu.

    Mais, cela pose des problèmes politiques.
    – En ce qui concerne l’uranium, s’il y a 80 ans de réserves (avec 500 centrales), le nucléaire est à l’échelle mondial, marginal, de plus les mines faciles ont été exploitées, les gisements d’accés plus ardus existent, mais ils sont, là aussi, durs à exploiter, et fortement consommateur d’énergie (on n’y va plus avec des petits bras musclés).
    – 230 années de réserves pour le charbon, mais le charbon ne représente que 35 % de l’énergie consommée, si la proportion double, et la consommation double aussi, les réserves tombent à 65 années, et beaucoup moins, si l’on utilise l’hydrogénation de la houille pour faire du carburant ( 5 tonnes de houille  pour 1 de carburant).
    – on dit que l’hydraulique est saturé et l’éolien impossible : la micro-hydraulique de la France du 18° siécle ainsi que l’éolien (en tout environ 200 000 emplacements) ne sont que marginalement exploités : même pas 2000 emplacements (soit moins d’ 1 %). Et la France n’est qu’un petit pays…
    Quand à ceux qui ont des préventions contre les éoliennes : demandons leur comment ils jugent un moulin à vent : certainement joli… Quand les nouvelles générations auront été élevé avec la vue des éoliennes, ils trouveront cela naturel.
    – Seul point d’accord, les biocarburants demandent trop d’espace pour être généralisé, c’est vrai, mais cela ne remet en cause que la flexibilité et la précarité, qui obligent à la mobilité… Et puis, même s’il n’y avait plus que 4 000 000 automobiles en France, on ne retomberait pas à la préhistoire (il n’y en avait qu’un million en 1939).
    En réalité, s’il y a un pays compétitif au monde, il faut le citer, c’est l’Allemagne, justement parce qu’elle a fait le choix de l’économie d’énergie, du renouvelable solaire et éolien, et non malgré eux, car une part non négligeable des coûts, c’est le coût de l’énergie… Et cela a toujours été…

  • Ukraine : des tensions pour rien

    Ukraine : des tensions pour rien

    UkraineL’Ukraine a été au centre d’une manoeuvre de grand style en 2005, appelée "révolution orange". Il est clair qu’à l’est certains ne pensent pas les frontières intangibles. Notamment les polonais qui n’ont pas accepté encore les frontières actuelles. Ils révent clairement de reconquérir les limites de la grande Pologne du 17° siécle, ils ont été aidé grandement en cela par des services spéciaux américains lors de la dite  révolution orange. Il est calir qu’il est facile de remporter un succés, il faut de l’argent et une structure. Le problème de l’Ukraine, c’est que s’il lui était facile de cracher

    à la figure du voisin russe, il est beaucoup moins aisé de perséverer dans cette voix. Pour une seule bonne raison, le poids économique Usa et Pologne réuni est faible, mais le poids économique et énergétique russe est considérable. Surtout qu’à l’époque le gaz russe était vendu à l’ukraine le QUART du prix mondial, prix qu’on peut consentir à un vassal, mais pas à un ennemi. Le bon point a été relevé par le Kremlin, qui a profité de l’occasion pour réevaluer fortement ses prix. Aussi 2006 a t’il vu la déconfiture électorale de Youtchenko, ramené à 81 députés à la chambre, le triomphe de ses ennemis Yanoukovitch (186 députés) et Timochenko (129 élus). Une bonne part du pays est soit russe, soit russophone. Le président Youtchenko a donc dissous la chambre et provoqué d’autres élections. Energiquement parlant, le lien économique est trop fort avec la Russie, les interpénétrations économiques trop importantes pour être aisément remises en question. De plus il est clair qu’aujourd’hui, l’Ukraine ne fera jamais partie de l’Ue. Donc, tempête dans un verre d’eau dans "la terre des confins".

  • Arabie Saoudite : des précisions

    Arabie Saoudite : des précisions

    Arabie_saoudite Saudi Aramco lutte pour ralentir le déclin de sa production. Sur les champs matures le déclin atteint 8 % l’an. Seul de nouveaux forages et une palette de mesures techniques permet de réduire ce déclin. Seuls les exploitations offshore laisse une (petite) marge de manoeuvre. Mais, en la matière, on n’est déjà plus dans le domaine des pétroles classiques.
    Officiellement, la situation est la suivante en Arabie Saoudite :
    – production depuis l’origine : 104 GB,
    – réserves officielles : 275 GB,
    – MAIS, et surtout MAIS, ces réserves sont encore, pour partie, à découvrir (17 GB) et le montant de ce reste à découvrir reste étonnament modeste.

    En réalité, il faut partir du niveau officiel : 716 Gb, qu’il faut ramener au montant plus vraisemblable de 600GB, et prendre le taux de récupération (45 %) pour ce qu’il est : étonnemment optimiste.
    le pic-oil officiel Saoudien, prévu pour 2014, aura certainement donc lieu avant cette date. Partie intégrante de la classe dirigeante américaine, assimilée à elle dés 1945, le régime saoudien va donc vivre des heures difficiles, féodal, sans lien réel avec la population, bouillonnante et désabusée, le pic-oil pourrait se voir notablement avancé par des troubles politiques.
    Le déclin des ressources pétrolières, souvent dans les régimes pétroliers les seules ressources, et d’exportations et budgétaires sera l’élèment déterminant d’une explosion sociale prévisible.

    En effet, s’il y a un lieu où Al-qaida et Ben Laden recrute facilement, c’est bien l’ Arabie Saoudite.

  • Caucase : vessies et lanternes.

    Caucase : vessies et lanternes.

    CaucaseCertains voient dans le gazoduc azerbaïdjan-Géorgie, la clef de l’indépendance énergétique Européenne. Ce Gazoduc, relié à l’Asie centrale permettrait de ne plus dépendre de Gazprom et de la Russie. Pourtant, Moscou, a toujours scrupuleusement rempli ses obligations.
    Des articles fleurissent, ça et là, disant que là est notre avenir.
    Plusieurs remarques : L’Afghanistan, c’est perdu, les projets, gazoducs, partaient vers les mers chaudes, c’est fini.
    Tout d’abord, cette "indépendance" serait pour le moins, trés incertaines et trés fragiles. A savoir : les satrapes d’Asie centrale sont trés incertains, trés corrompus, soviétiques pas repentis du tout, ils ont pris tous les vices du capitalisme, sans en prendre aucune vertu, laissé toutes les vertus soviétiques, en gardant tous les vices.

    Ces pays d’Asie centrale, sont prises en étau, au nord, au sud et à l’est, par des voisins bien trop puissants pour eux.
    Autre remarque, cette indépendance dépendrait aussi du contrôle des détroits des Dardanelles, de la stabilisation de la situation dans le Caucase. Là aussi, on s’aperçoit que le couloir qui relie Azerbaïdjan et Géorgie est étroit (moins de 100 Km) dans une région morcelée éthniquement, et il n’y a, de plus rien de plus facile que de faire sauter un gazoduc…A cela rajoutons une alliance stratégique Iran, Russie, Arménie, confrontée à une autre alliance Turquie, Géorgie, Azerbaïdjan.
    Une "indépendance" énergétique européenne, ne peut venir donc que de sources d’énergie et d’économies Européennes, et non d’un gazoduc quelconque passant dans une région morcelée, trés troublée, connue pour être une poudrière où tout le monde haï tout le monde. Staline, de mére Osséte (on dit d’eux qu’ils sont plus russes que les russes), a commencé sa carrière sous le nom de Koba (un bandit du 18°siécle), dirigeant une bande de bolcheviques caucasiens de grands chemins, spécialisé dans "l’expropriation" (le vol à main armée) avec des idées courtes et des épées longues. Pour régler l’affaire Tchétchéne, d’ailleurs, des représentants des peuples du Caucase avaient proposé la réssurrection  de la "division sauvage" au nom évocateur. Dans un contexte de morcellement et de rivalités intenses, on ne peut rien miser sur le Caucase.

  • Siemens : nouvelles turbines à gaz

    Siemens : nouvelles turbines à gaz

    Turbine_gaz_feriana_2Siemens vient d’atteindre un reord de rendement sur de nouvelles trubines à gaz. Le rendement en effet atteint 60 %.
    Cette amélioration porte sur les matériaux d’aube de turbine, la haute température et en optimisant le cycle vapeur/eau.
    On utilise des couches de céramique pour atteindre des températures élevées (1500°) proche des points de fusion du fer.
    Les progrés en matière d’énergie restent donc considérables.

    Mais la condition primordiale est qu’ils soient diffusés. Le premier producteur de gaz, la Russie est elle même très déprédatrice en la matière. Le gaspillage y régne en effet d’un bout à l’autre de l’échelle. Seul apparemment le Kremlin voudrait y porter un peu plus d’efficacité, d’économies, mais apparemment aussi, il est difficile de bouger les comportements, et le cercle de volonté ne dépasse pas la place rouge.
    Vu l’importance de la production russe (30 % du total mondial), ex soviétique (10%) et l’importance des réserves de l’ex urss (70 %) les occidentaux en général et les européens en particuliers seraient bien inspirés d’assister la Russie dans ses efforts d’économie (elle est elle même demanderesse).
    Sinon, les percées technologiques, si elles sont importantes, non là aussi pas grand intérêt. En effet, gagner 2 % est ridicule si on en gaspille la moitié (cas actuel de la Russie).

    Là aussi, la mentalité Russe est celle des pays neufs, peu peuplé, d’énergie abondante, où on ne voit pas l’utilité de l’économie…

  • Opep du gaz

    Opep du gaz

    ArmesurssIl y a un domaine, où l’on prend vessies pour lanternes, c’est celui du gaz. En effet, on parle actuellement d’"opep du gaz", à l’initiative surtout de gazprom et de sonatrach semble t’il. Mais il ne faudrait pas perdre de vue l’essentiel. Depuis le départ, c’est la domination soviétique, puis russe du marché du gaz. En effet entre sa propre production, et celle des anciennes républiques de l’Asie centrale, largement sous sa coupe encore, elle ne fournit pas moins que 40 % des 600 millions de tep exportées dans le monde (30 % pour la seule Russie).
    Ce poids est d’autant plus significatif que les réserves non exploitées, sont encore russes ou d’asie centrale, et ce, au 2/3. Dépendantes des gazoducs russes, la russie a donc encore la mainmise sur les ressources des anciennes républiques.

    On a aussi longtemps agité la création de nouveau gazoducs. Evitant la Russie, ils permettraient donc d’échapper à son emprise. Projets peu vraisemblables. Les gazoducs russes existent, et les capitaux nécessaires à la création de nouveaux sont largement détournés par la corruption. Les satrapes d’asie centrale, sont de plus peu disposés à échanger un maitre pour un autre. Ils connaissent l’ancien, ils savent manoeuvrer avec lui, et lui même est devenu plus prudent…
    Donc la création d’un opep gaz ne serait que l’officialisation d’une situation de fait prééxistante. Le problème ne provient pas du marché gaz, il provient de la déplétion des ressources pétrolières, qui crée une tension sur toutes les autres d’énergies.
    La seule manière de regarder l’avenir est simple aussi : économie d’énergie. A l’époque où l’énergie était  abondante encore, le gaz était plus une nuisance qu’une ressource, il avait fallu beaucoup de persuasion à l’Urss pour le vendre. La Russie n’est donc forte que par la faiblesse énergétique des pays consommateurs.

    Pour le moment, seule la volonté algérienne de faire monter les enchêres fait encore retarder l’officialisation de ce qui apparaît, pour le moment, comme une union libre. Alger veut une union d’égaux.

  • Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Energie renouvelables : l’heure de la maturité III

    Forage L’heure de la maturité de la filiére renouvelable a sonné. Des filiéres produisent de l’électricité à prix compétitif (éolien, biomasse), ou prix qui sera compétitif bientôt (solaire), ou pour le moment avec subventions. D’autres attendent encore des mises au point techniques (electricité géothermique).
    Mais ce qui a contrarié le développement de ces énergies, c’est surtout le bas prix des fossiles pendant une bonne partie de la période. On ne parle réellement du renouvelable, des politiques n’ont été mises en place que récemment, et surtout, aucune politique d’économie n’avait été enclenchée.
    Pas de normalisation, aucun souci, l’énergie, malgré deux chocs pétroliers, avait atteint, dans la tête des politiques, l’état d’extase où l’énergie est bon marché pour toujours…

    Poutant, certaines statistiques montrent que c’est le gaspillage qui régne dans  le meilleur des mondes de l’electricité :
    – un étasunien consomme 15 000 kwh, contre 7000 à un membre de l’Ue, pour des niveaux de vie, sinon identiques, du moins pas trés différent quand à leur confort. Et cette gabegie continue sur la même trajectoire. La consommation d’un européen de l’ouest a augmenté de 2 % l’an contre 5 % à un étasunien. Pour quel résultat ? aucun.
    Il est clair que le renchérissement du prix de l’énergie a entrainé l’année dernière, pour la premiére fois depuis bien longtemps, une baisse de la consommation en France. Inégalement répartie : des ménages pour qui la progression continue, et des professionnels pour qui elle diminue. Mais là aussi, on voit clairement s’engager 2 mouvements concomittants : la hausse des prix entraine la baisse de la consommation, et le lancement de productions de substitution.
    Et nous n’en sommes qu’au début…

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  • Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Energies renouvelables : l’heure de la maturité II

    Logodangerelectrique La production d’électricité d’origine renouvelable s’est, dans la dizaine d’années écoulée (1995-2005) considérablement développée en europe. La Production électrique est passé de 2630 TWh à 3201 TWh, soit une augmentation de 2 % l’an pour un montant global de 21 %.
    Il faut le rappeler, une grande partie de cette période n’a pas été propice aux énergies renouvelables : jusqu’en 2001, le prix de l’énergie fossile était bas, voire même trés bas, ces industries, à peine balbutiantes. pour étudier par sources d’énergies, on voit des différences importantes.
    – le fossile, produit 1733 TWh en 2005 contre 1400 en 1995 (2.2 % par an et presque 24 en tout) et mais il y a une évolution, plus souvent gaz, que pétrole, et un charbon moins utilisé. En 1995, le "nec plus ultra" était le gaz.
    – le nucléaire lui est passé de 863 TWh à 963, mais, sa production est en baisse depuis l’année dernière, cela représente une hausse de 1.2 % l’an et au total 11.5 %, le déclin, au moins relatif du nucléaire est enclenché.

    – l’hydraulique, victime de l’air du temps (il demande des investissements au long cours) a vu sa part décroitre : 317 TWh contre 328 en 1995. Dans cette statistique, la politique anti hydraulique se dévoile de façon criante.
    – l’éolien se développe fortement de 3.9 à 69.1, soit 1770 % d’augmentation, on voit donc une filiére qui a fini sa gestation, son développementse réduit en % mais augmente en valeur absolue.
    – la biomasse passe de 21.6 à 69.9, ce qui dénote une meilleure exploitation et une meilleure mise en valeur, elle ne devrait pas se développer outre mesure, étant donné qu’elle est concurrente, vis à vis d’autres utilisations.
    – le solaire devient perceptible (de 0.052 à 1.291), il a entamé, lui, sa gestation et devrait arriver à maturité bientôt, encore plus vite que l’éolien.
    – la géothermie a plus de mal à percer, ses progrés se manifestent aprés 2000 seulement.
    – les dechets (non renouvelables) passent eux de 8.6 à 30.6 TWh.
    On s’aperçoit que dans ces consommations, le fossile et le non renouvelable a progressé de 465 TWh, passant de 2271 à 2736, le renouvelable, lui passe de 358 à 464. la progression en % est désormais plus élevé pour le renouvelable que pour le non renouvelable, bien que l’hydroélectricité ait été idéologiquement, délaissée. (30 % contre 20.5%) dans un contexte qui fut largement défavorable, pendant longtemps.

    Source edf, observ’er

  • Edf devrait s’éclairer mieux

    Edf devrait s’éclairer mieux

    File0308_2Il parait qu’edf s’engage au quotidien dans le developpement durable.
    C’est ce qu’on dit. ça serait mieux, si c’était ce qu’on fait.
    4.7 % de renouvelable, qui dit moins ? Avec un hydraulique en désherence, et la moitié des barrages à revoir…
    1 000 000 par jour de frais de recherches, 365 millions d’euros, là aussi, qui dit moins ? Le total n’est guère impressionnant.
    Le nucléaire, avec 85.8 peut être placé au même rang que les énergies fossiles, non renouvelable.

    3 milliards d’euros annoncés d’investissements dans les énergies renouvelables d’ici 2010. Comme l’hydraulique est compris dedans, on voit que l’effort est tout à fait mesuré (lire : ridicule).
    Priorité donné à l’actionnaire sur l’investissement, frais de recherche, développement ridicule, ce qui est à craindre, c’est une sortie à la Enron : renationalisation, flambée des tarifs, et pour finir investissements publics massifs, ainsi que politique d’économie d’énergie musclée…
    Pour ma part, j’ai reçu la note d’électricité. 180 kwh et une quinzaine d’euros en moins ; résultat d’un investissement colossal là aussi : achat de 2 multiprises à interrupteur.
    Comme on le pressent, cet investissement aussi important que financièrement ruineux a complétement bouleversé ma vie. Seul hic : il faut avoir assez de neurones, le soir, pour éteindre l’interrupteur…