Saudi Aramco lutte pour ralentir le déclin de sa production. Sur les champs matures le déclin atteint 8 % l’an. Seul de nouveaux forages et une palette de mesures techniques permet de réduire ce déclin. Seuls les exploitations offshore laisse une (petite) marge de manoeuvre. Mais, en la matière, on n’est déjà plus dans le domaine des pétroles classiques.
Officiellement, la situation est la suivante en Arabie Saoudite :
– production depuis l’origine : 104 GB,
– réserves officielles : 275 GB,
– MAIS, et surtout MAIS, ces réserves sont encore, pour partie, à découvrir (17 GB) et le montant de ce reste à découvrir reste étonnament modeste.
En réalité, il faut partir du niveau officiel : 716 Gb, qu’il faut ramener au montant plus vraisemblable de 600GB, et prendre le taux de récupération (45 %) pour ce qu’il est : étonnemment optimiste.
le pic-oil officiel Saoudien, prévu pour 2014, aura certainement donc lieu avant cette date. Partie intégrante de la classe dirigeante américaine, assimilée à elle dés 1945, le régime saoudien va donc vivre des heures difficiles, féodal, sans lien réel avec la population, bouillonnante et désabusée, le pic-oil pourrait se voir notablement avancé par des troubles politiques.
Le déclin des ressources pétrolières, souvent dans les régimes pétroliers les seules ressources, et d’exportations et budgétaires sera l’élèment déterminant d’une explosion sociale prévisible.
En effet, s’il y a un lieu où Al-qaida et Ben Laden recrute facilement, c’est bien l’ Arabie Saoudite.

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