Catégorie : énergie fossile

  • Double chaudiére.

    Double chaudiére.

    File0306Comme on peut le voir sur le schéma, une double chaudiére solaire/ autre source d’énergie n’est pas d’une conception trés compliqué : du tube, des réservoirs soit 95 % de technologie remontant au 16°siécle…
    On chauffe son eau sanitaire l’été avec un petit appoint électrique, et l’hiver, il sert d’appoint, tout en économisant les calories pour le chauffage.
    Pas une révolution technique. simplement une mise en application de principes simples…
    Ce schéma peut d’ailleurs être trés simplifié. Il suffit que les deux serpentins soient dans le même réservoir.
    Finalement ce qu’on nous présente comme "dur" à réaliser,

    l’économie d’énergie, est plutôt facile. ce qui était dur à réaliser, ce sont des système aussi gourmands en énergie que le présente un schéma classique de chauffage… Même si on a beaucoup progressé en la matière. De plus il apparait finalement que c’est l’abondance d’énergie qui a entrainé son gaspillage. Combien de temps a t’il fallu pour inventer, réinventé de tels système au cours des âges ? Pas longtemps !
    Seulement un peu d’ingéniosité, de savoir faire, de poser les bonnes questions, de ne pas partir sur des dogmes : "l’énergie sans limite et à bas coût" !
    La sauvegarde de l’énergie est l’invention des vieux continents. Le gaspillage, celui des pays neufs. Il y avait 25 000 habitants au canada en 1710, 220 000 aux Usa, plus les indiens, soit 10 000 000 de personnes ce qui à l’aulne du continent en fait un continent vide. De même l’afrique à la même époque, de même l’espace russe à l’heure actuel. Quand l’homme est rare et grandes les ressources, pourquoi les économiser ? Donc, la notion même d’économie d’énergie est le fait des mondes anciens et finis. Les Usa actuels vivent largement encore sur leur mythe fondateur, le pays sans limite. Mais, même lui vient de s’apercevoir que ce n’était pas vrai…

  • Ue : l’aveuglement dirige les chefs d’entreprises.

    Ue : l’aveuglement dirige les chefs d’entreprises.

    Button_energy_fr Les dirigeants de l’Ue viennent de décider de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Pour une fois les dirigeants politiques font preuve de claivoyance et les dirigeants économiques d’aveuglement idéologique. Pour ceux ci, cela va brider "l’économie" (je serais curieux de savoir ce qu’ils entendent sous ce terme). En réalité, le calcul du Pib est biaisé. Une économie fortement dépendante et fortement consommatrice serait plus "dynamique" que l’autre.  Réalité biaisé aussi.  Un  panneau solaire  allemand n’apporte rien au niveau de la comptabilité nationale à son propriétaire. Il lui épargne des frais, il  "l’appauvrit". A l’inverse est plus "riche" quelqu’un qui consomme 2000 litre de fioul de chauffage," encore plus riche" celui qui en consomme 5000… Il suffit pour être "riche" d’avoir conservé une chaudiére fioul en fonction de 1952 !

    A l’inverse, le score médiocre de l’Allemagne en renouvelable, est surtout dû au fait que le producteur est aussi le consommateur, et de ce fait n’entraine aucun mouvement comptable quelqu’il soit. Seulement, avec l’épuisement largement perceptible à terme du fossile, celui qui aura un certains degré d’indépendance énergétique verra son avantage devenir de plus en plus perceptible, comme est de plus en plus visible l’excédent commercial allemand et le déficit commercial Us.
    Là aussi, un certain nombre de conventions déforme la réalité…Si j’ai par exemple un systéme de production électrique, éolien, solaire, j’entre dans la comptabilité nationale, si je vends. Si je ne vends pas, j’ai perdu aussi en richesse . Un panneau solaire par exemple qui ne fournit que de l’eau chaude, ne produit rien à l’année. Puisqu’il économise…

  • Mexique : El quinto Real

    Mexique : El quinto Real

    CodexmendozaLe Mexique et son gisement Cantarell ont défrayé la chronique ces temps ci. Celui-ci est sur le déclin, assez rapide d’ailleurs. On a parlé de changement de constitution -enterré-, car celle ci ne permet pas l’action de compagnies étrangères. Et on a incriminé les prélèvements faits par le gouvernement mexicain sur la compagnie Pemex. Celle-ci bénéficie de grosses rentrées, mais se voit ponctionner par le gouvernement mexicain.
    En réalité, en la matière, c’est une structure trés ancienne de prélèvement issu de l’empire espagnol, qui est encore ici, à l’oeuvre.
    En effet, les espagnols décrivirent la bravoure et la férocité des guerriers aztéques. Puis la résistance s’effondra. Cortés avait amené la variole avec lui. Elle tua la moitié de la population. D’épidémies en épidémies, la population mexicaine s’effondra. De 25 000 000 en 1520 à 1 500 000 en 1700 avant de remonter. Une si petite population était incapable de supporter un quelconque poids fiscal, et au vu des charges, le rendement était dérisoire. La richesse du roi était ailleurs. Il prélevait en effet 1/5 de la production des mines d’or et surtout d’argent. Quelquefois, le quinto Réal, était tellement "REAL" qu’il absorbait la totalité de la production.

    Puis la population réaugmenta à partir de 1700… La structure était extremement inegalitaire. Entre des riches qui ne voulaient pas payer et des pauvres qui ne pouvaient pas payer, les revenus du roi étaient toujours ceux du Quinto. Ce qui a déclenché l’invasion franco-espagnol de 1860, ce sont justement des dettes que le gouvernement, sans ressources, était strictement incapable de payer.
    Les gouvernements ont passés, et les structures ont subsistées. Toujours des riches (confortés par l’idéologie néo-libérale) qui ne veulent pas payer et des pauvres qui ne peuvent pas…
    La Pemex paie donc.
    Mais elle n’investie plus. Ou pas assez. De toute façon, le problème n’est pas là. Tôt ou tard, les gisements faiblissent. Ce problème qu’il survienne aujourd’hui ou dans 5 ou 10 ans se posera dans les mêmes termes… Mais pour parler crûment, à l’heure actuelle, ce n’est pas une demande MEXICAINE qui pose problème. C’est que Mexico est incapable de fournir oncle sam. Mais ne nous y trompons pas, cette question Pemex est explosive, la situation au mexique est explosive (président mal élu, certaines disent sans doute avec des fraudes).

  • Nucléaire : les problèmes s’accumulent II

    Nucléaire : les problèmes s’accumulent II

    MineuraniumLe cours de l’uranium flambe : 91 $ la livre. Et la pente est raide et s’annonce raide. La seule inconnue est l’état des stocks, des stocks largement issus du désarmement nucléaire des années 1990.
    Le prix était de 61.5 $ l’an dernier. Sont favorisés les petits producteurs comme paladin, Sxr Uranium, Khan resources.
    La réalité est que si le réacteur de flamanville est présenté comme l’avenir, c’est un avenir incertain, faute de ressources, que le réacteur est peu fiable, et que si un avenir est envisageable pour le nucléaire, c’est dans la filiére des neutrons rapides.

    En effet, on perçoit désormais une fracture claire entre les techniciens et les politiques.
    Les politiciens essaient de fourguer n’importe quoi, en force.
    les techniciens du cea essaient de rebatir une filiére fiable, essaient de regagner en crédibilité et en transparence. On ne peut que saluer une evolution vers plus d’humilité et qui essaie désormais de convaincre.
    Dominique de Villepin lui, penserait plutôt lancer un deuxième Epr. Histoire d’avoir un deuxième nanard sur les bras (avec en plus de flamanville, superphenix). De plus, il faut signaler que l’exploitation d’uranium est de plus en plus dépendante de l’énergie fossile. Si, en effet à une époque de gisements riches, le rapport était trés favorable, années aprés années ce rapport se détériore, et seul les gisements de Thorium s’avéreraient assez riche et conséquent pour fournir du combustible.

    Mais, là, on est plus dans la même filière…

  • Nucléaire : les problèmes s’accumulent.

    Nucléaire : les problèmes s’accumulent.

    Uranium2 Forsmark est une centrale nucléaire suédoise. Elle s’était faite remarquer en 1986. C’est elle qui avait donné l’alerte lors de l’accident nucléaire de Tchernobyl.
    Les capteurs externes avaient donné l’alerte. Puis on s’était aperçu que l’élévation de la radioactivité venait de l’extérieur et non de la centrale.
    Le 26 juillet 2006, c’est elle qui a subi une panne majeure, qui a été à 7 minutes de se transformer en nouveau Tchernobyl.
    La réalité dépassant la fiction, il est arrivé à cette centrale, ce qui est arrivé à three miles island et tchernobyl. Une defaillance de l’alimentation électrique, un court circuit.

    Des 4 générateurs de secours, aucun n’a démarré comme prévu (démarrage automatique). 2 seulement ont pu être démarré manuellement… Ce qui en dit long sur le degré de maintenance et de fiabilité…
    A forsmark, les Suédois ont eu de la chance…Au bout de 90 minutes le coeur aurait pu fondre, et au bout de 30 minutes, cette fusion aurait été certaine. Enfin, c’est ce que disent certains experts, et d’autres le nient. Le black out médiatique en France a été total, et l’Allemagne s’est livré à un débat…
    Le nucléaire remontait une image défavorable en Suéde, peu à peu…
    La fin du nucléaire suédois avait été décidé par référendum en 1980. Cette sortie devait être progressive.
    Cet incident ne rendra pas la confiance aux suédois envers le nucléaire.

  • Nucléaire : réticence globale

    Nucléaire : réticence globale

    frSchema_reacteur_2 Le nouveau réacteur Epr, dont la construction a été décidé aprés une procédure peu transparente et moins encore démocratique, n’éveille qu’une méfiance majoritaire dans la population qui pense majoritairement que la part du nucléaire est trop importante, tant en Europe (61 %) qu’en France, où la part est à peine  moins majoritaire ( 59 %).
    Aujourd’hui 17 mars 2007 avait lieu une manifestation contre l’epr dans plusieurs villes de France. Classique de la part d’anti-nucléaires viscéraux, la critique finalement la plus cruelle est finalement que cette centrale est inutile. Inutile dans un pays qui produit déjà 80 % de son électricité dans le nucléaire et qui visiblement prend du retard dans le domaine du renouvelable, alors, que partout dans le monde, le choix s’impose.

    Le montant des investissements (3.3 milliards d’euros) seraient mieux placés dans les renouvelables où une telle dépense créerait énormément d »emplois. Ce budget, de plus, sera comme d’habitude, largement dépassé, un budget final de 7 milliards serait une dérive habituelle. Le gouvernement, pressé d’imposer à nouveau le choix nucléaire envisage de plus une deuxième centrale…
    Un document, classé bien entendu confidentiel défense reconnait la vulnérabilité de l’Epr en cas d’attaque aérienne suicide.
    Cette technologie, déjà obsoléte, remonte largement aux années 1950, et cette construction est le fruit amer du ratage de la filiére à neutron rapide, qui a voulu aller trop vite, trop loin, qui s’est arrêté, qui va reprendre… Un vrai conte philosophique de voltaire….
    L’epr est censé durer 60 ans et remplacer les centrales actuelles, en attendant une hypothétique 4° génération pour 2030. Comme en l’espéce 2030, c’est demain, le projet pour cette génération devrait être prêt, ce qui n’est pas le cas, loin de là…
    Loin d’investir suffisamment dans les énergies renouvelable, la France voit la part de celle-ci décliner, ses barrages hydroélectriques sont mal entretenus et vétustes…
    Il parait que gouverner, c’est prévoir…

  • Esbaudissement : le classement

    Esbaudissement : le classement

    Carte_europe Le classement des pays selon l’énergie renouvelable en Europe m’a réjoui.
    On retrouve :
    – les pays phares : suéde (26.5%) et Finlande (21.2%) : c’est facile d’être un pays phare, il suffit d’avoir une petite population, un grand pays et pas mal de ressources (forêts vastes, plates)…
    – les pays intermédiaires (Autriche 19.8 %), Portugal (16.9 %) et Danemark (12 %), là aussi, facile d’être un pays intermédiaire, il suffit d’avoir peu de population, des ressources naturelles abondantes (autriche), un archaïsme certain (portugal), seul le Danemark et son éolien, création de l’homme est crédible…
    – les pays émergents : Espagne (6.7%), France (6.3%), Italie (6.1%), grêce (5.3 %)

    Notons au contraire que les performances des pays vastes comme l’Espagne et la France sont fort modestes, en dépit d’avantages certains : hydraulique en déshérence, abandonné idéologiquement, éolien modeste, forêts peu exploitées. En bref, tout ce qui dépend du politique…
    L’Italie et la grêce exploitent peu leurs ressources naturelles, géothermique et éolien.
    Sont nommés comme mauvais élèves : Allemagne, republique tchéque, irlande et le bénélux…
    Réconfortant quand on sait l’effort allemand en matière de recherche et développement, quand on sait que la république tchéque a autant d’habitant que la suéde sur 10 fois moins d’espace…
    La lanterne rouge du classement est la grande Bretagne : pas d’étonnement, bien doté d’énergie fossile depuis toujours, le royaume uni a toujours été un temple de la gabegie.
    Encore un classement qui ne veut rien dire. Il compare des choses peu comparables, les différence de densités, de ressources, de recherches ne sont pas prises en compte…

    Source : extrait du rapport sur la politique Européenne de l’énergie   

  • Insee 2005 : consommation d’ énergie III

    Insee 2005 : consommation d’ énergie III

    Ensae Donc l’insee a compté et a rendu son verdict. Mais toujours sans poser les termes de l’équation.  En effet , un ménage moyen en France consomme  3500 kwh, un ménage américain dépense  11 000 kwh, al Gore 220 000 kwh.
    La plupart du temps, de plus, un gros consommateur comme al Gore bénéficie d’un tarif dégressif, ou pour 220 000 kwh, il peut le négocier … C’est la prime au gaspillage. Par contre, pour 3500 Kwh, la négociation risque d’être courte, sinon inexistante. Un abonnement cher (par exemple pour les adductions d’eau en commune rurale) peut être justifié techniquement. Mais, à l’heure actuelle, un gros consommateur bénéficie d’un avantage.

    Or, il existe bien entendu une autre manière de faire. Il s’agit des tarifs progressifs qui ont été utilisé dans plusieurs types d’économies. Il existe une norme, et si l’on dépasse la norme, le tarif augmente, voir explose…
    Les 220 000 kwh d’al gore lui pésent peu : 3000 $ par mois ? pas grand chose pour lui. Avec ce montant vivent plus de la moitié de ses concitoyens. Féru d’écologie, il serait donc bienvenu de montrer l’exemple. De plus, monsieur al Gore ne serait véritablement pas trés malheureux de payer 6000 ou 9000 $ pour la même consommation.
    Mais, si à l’ensae on apprend la statistique, on apprend pas son fondement : le choix politique. En effet, le marché repose sur la négociation, et la raréfaction d’un bien, par exemple l’énergie ne repose que sur un levier : l’exclusion. Il n’y a pas si longtemps, en France, à des périodes plus troublées, on utilisait le ticket (de rationnement). La répartition par le prix veut dire société d’abondance, où les besoins de chacun peuvent être, grosso modo, satisfait. Au niveau énergétique, on verra vite que l’abondance sera remplacé par la rareté.

  • Insee 2005 : consommation d’ énergie II

    Insee 2005 : consommation d’ énergie II

    Statistiques 2005 a été une année faste en changement de politique économique. En effet, le gouvernement Villepin, n’a ni plus, ni moins qu’engagé une rupture économique majeure par le retour à une économie dirigée, dont le secteur énergétique est l’épicentre.
    En effet, en 2004, les crédits d’impots aux particuliers étaient rares et peu importants, souvent abandonnés aux régions ; 2005 a vu le crédit d’impôt de 25 et 50 % du montant du matériel. 2006 et non 2005 est donc plus concerné par les effets d’économie d’énergie qui seront engrangés.
    2005 a vu peu, normal, 2006 verra beaucoup plus et 2007 encore plus.
    Des marchés, confidentiels se développent, mais 2005 est encore en dehors du mouvement, où on ne pouvait faire que subir le mouvement.

    Aujourd’hui est venu le temps de l’action, ce qui sera visible en 2006, puis en 2007.
    La part des dépenses des ménages pour le logement passe désormais à 24.7 % des revenus : chauffage, éclairage, etc… (Maximum historique)
    la nouvelle gabelle est en effet multiforme : prix de l’eau, hausse de l’abonnement france télécom, impôts locaux, tous impôts obligatoires et non progressifs (donc acceptée par les riches, car pesant peu sur eux…).
    A l’inverse, les loyers en 1945 représentaient 1.5 % des revenus… Merci bulle immobilière… En ce qui concerne les changements de politique économique, ils sont à la fois généralisé et multiforme : nationalisation en bonne et due forme, en amérique latine notamment, intervention, plus déguisée en Californie par exemple, où le gouverneur Schwarzy a du aprés la faillite Enron remettre les mains dans le cambouis, ou honteuse souvent au royaume-uni. Pas de nationalisation cette fois, mais des prêts garantis par le gouvernement : dans les infrastructures ferroviaires, les hopitaux, en bref tout ce qui concerne les investissements à long terme. Pour ne pas s’arrêter là, on augmente fortement les droits d’inscription en faculté, les étudiants prennent un prêt cautionné par le gouvernement, et dès que celle ci sont finis, font faillite…

    On ne peut pas dire non plus, qu’au Usa, vu l’importance des budgets militaires, on soit hors l’économie dirigée. On est même dans un cas d‘économie dirigée de type archaïque.

  • Insee 2005 : consommation d’énergie

    Insee 2005 : consommation d’énergie

    InseeEtudions le rapport 2005 sur l’énergie de l’Insee.
    Rappelons que l’insee est l’insee, une officine officielle, donc pas tellement fiable, trop manipulable et manipulée.
    Les derniers chiffres du chômage, auquel, elle même ne croit plus, des statistiques de l’inflation irréels…
    Enfin bref, parlons avec circonspection.
    – En volume chauffage et éclairage augmente de 1.5 % et les prix de 6.4 %
    – le fioul aprés une envolée de prés de 30 % ne subit qu’une légère recession de 1.4 %
    – consommation de carburant et lubrifiants en baisse de 2.5 % en volume (hausse de 13 %).
    le prix des carburants n’ a qu’une faible incidence sur les déplacements.

    On en tirera donc les conclusions suivantes ( ce que l’insee n’a pas fait ) : pour réduire une consommation de chauffage, il faut des investissements massifs : isolation, changements de systéme de chauffage, chose qui ne se fait pas aisement, surtout si le chauffage, par exemple est relativement jeune (une ventouse fioul de 10 ans consomme très peu), peut-être accélére t’il seulement le mouvement de remplacement. Mais un changement, même si le mouvement apparait massif (ce qui semble le cas) met du temps à se concrétiser, et le sentiment sur le terrain est entièrement différend de celui décrit par l’insee : les livreurs de fioul se plaignent de mévente, se regroupent… Mais l’insee est incapable de quantifier la variation de stock chez le particulier : que fait il ? deux mouvements opposés, certains stockent au maximum craignant une hausse ultérieure, d’autres, les moins fortunés se chauffent au minimum et se contentent de livraisons minimums… Globalement, l’insee n’en sait rien de rien…
    La baisse de consommation des véhicules est significatives : normal, 2 000 000 de véhicules/ans à 6 litres remplacent des véhicules de 17 ans d’âge en moyenne, avec une consommation de plus de 8 souvent…
    On ne peut, en matière d’habitat que constater la carence des pouvoirs publics : hausse de la consommation électrique (appelé éclairage) qui refléte une absence de normalisation, des appareils en veille qui consomme autant sinon plus qu’en marche, l’inertie vis-à-vis de la lampe à incandescence, le chauffage électrique, une normalisation des appareils électroménagers insuffisantes (écarts de 1 à 5, alors que 1 à 2 serait le maximum) pesant à terme sur les petits ménages peu fortunés…