Catégorie : énergie fossile

  • Cepsa, alliée espagnole de Total, investit dans le raffinage.

    Cepsa, alliée espagnole de Total, investit dans le raffinage.

    Saintmartin                  Cepsa vient de confier à la Société d’ingénierie Imtech, un projet de doublement des capacités de production de gasoil de sa raffinerie de Huelva, en Espagne. Le contrat s’élève à  55 millions d’euros, les travaux se dérouleront sur deux ans. La raffinerie pourra alors produire 10 millions de tonnes de gasoil par an.

                    Total poursuit donc sa politique d’investissement dans l’aval de son métier, en privilégiant les grosses raffineries pour lesquelles des investissements sophistiqués permettent d’accroître les marges de raffinage et de conversion profonde.

                       La Société Imtech est cotée sur Euronext à Amsterdam.

  • Ceuzes qui pétent les plombs…

    Ceuzes qui pétent les plombs…

    JuanscarlosOn dit que dieu nous a donné deux besaces. Une de devant pour les défauts des autres, une de derrière pour nos propres défauts. L’énergie est dans ce cadre là fabuleux.
    – Le roi d’Espagne représente un pays où les gouvernants n’osent aller devant les urnes que quand ils n’y a pas d’autres solutions. Il n’y aura pas de référendum pour le traité simplifié (nommé ainsi parce que signé par des simplets ?). Le roi d’ Espagne représente aussi le pays le plus ruiné de la terre, avec une balance extérieure caricaturale, une bulle immobilière dantesque, des premiers ministres limites quand aux manipulations en tous genres.
    On a vu ça pour les attentats, on a vu ça pour l’intervention "petit caniche" en Irak.
    ça n’a pas empêché le roi d’Espagne de se vouloir donneur de leçon vis à vis du Vénézuela.
    On peut penser ce que l’on veut de Chavez, mais il représente un pays où il a gagné les 10 dernières élections (et visiblement il aime aller devant les urnes), qui est ultra-excédentaire, vis à vis de l’extérieur, et dont le taux de croissance  est très rapide et se décorréle de la rente pétrolière, en se diversifiant rapidement.

    – On peut citer l’ AIE (agence internationale de l’énergie. Pour eux, on atteindra 130 millions de barils/jour de consommation d’énergie en 2020.
    Pour les états pétroliers, on ne fera pas mieux qu’ actuellement (85 millions). Là aussi, il faudrait que les "experts" pensent d’urgence à l’achat d’un cerveau…
    – Michelin qui fond, non pas les pneus, mais les plombs aussi. Dans ce contexte de plafonnement de la ressource pétrolière, ils voient quand même le marché automobile chinois (20 millions de véhicules aujourd’hui) à 50 en 2010, et 100 en 2020. Ils sont bien ces chinois. Ils vont acheter des véhicules dont ils ne vont pas se servir. Car le plafonnement de la ressource pétrolière veut dire quoi ? Qu’il faudra réduire les consommations par véhicules, pour continuer à augmenter le nombre de véhicules.
    A ressources constantes, on ne peut augmenter le parc.
    A moins de le réduire ailleurs.
    – les états pétroliers qui "préparent l’avenir" en "plaçant l’argent" de leur rente pétrolière (en un dollar qui ressemble furieusement et de plus en plus à un bout de papier hygiénique), en plein milieu d’une crise financière inégalée depuis sept siècles.
    Energie, quand tu nous tiens…

  • Le Brésil prépare son entrée à l’OPEP

    Le Brésil prépare son entrée à l’OPEP

    Penfieldcheval                     Après la nouvelle découverte d’un vaste champ par Petrobras, Société d’état brésilienne, dans la zone ultra profonde de Tupi, des représentants brésiliens assistaient au sommet de Riyadh pour discuter d’une future entrée du Brésil au sein de l’OPEP avec les dirigeants des actuels membres, dont l’Arabie Saoudite.

                          L’entrée du Brésil au sein de l’OPEP serait une bonne chose pour cadrer le bouillonnant venezuelien Chavez et son complice l’Equateur. Le représentant brésilien pourrait parfois lui dire "de la fermer" dans une langue proche de la sienne, et lui rappeler ainsi le conseil du roi d’Espagne.

  • L’Algérie va mettre aux enchères de nouveaux blocs de prospection

    L’Algérie va mettre aux enchères de nouveaux blocs de prospection

    Carr                      En marge de la Conférence de Riyadh,  Chakib Khelil, le ministre algérien du pétrole a annoncé qu’il mettrait en adjudication en Janvier prochain 10 à 15 blocs de prospection. Khelil a affirmé que: " l’Algérie donnerait la primeur aux Compagnies qui apporteraient de la technologie et de l’expertise dans le développement, mais pas nécessairement du cash".

                          Nouvelle orientation qui devrait favoriser les grandes Sociétés pétrolières compétentes, au détriment des nouvelles arrivées chinoises ou indiennes. Quelle sera la part de la Sonatrach? A suivre!

  • Nouvelle « guerre froide » en Arctique…

    Nouvelle « guerre froide » en Arctique…

    Polar_map_small_2La fonte des glaces semble esquisser un mouvement de convoitises pour l’Arctique.
    Ce mouvement concerne ses riverains russes, canadiens et zétazuniens, pour une bonne part, sans oublier les norvégiens et danois.
    On part d’un constat, la banquise fond.
    On pourra donc accéder aux grandes ressources fossiles, inaccessibles pour le moment, d’autant que la mer est, dans cet océan, souvent peu profonde (100 mètres).
    En réalité, on prend là aussi ses désirs pour des réalités, à l’image de l’ AIE (agence internationale de l’énergie) qui parait bien idiote désormais avec ses 130 millions de barils/ jours de production en 2020.
    Pour les saoudiens, ce sera 85, et pas plus pendant 15 ans et après le déclin, pour d’autres, c’est le déclin tout de suite.

    Quand aux "experts" de l’ AIE, il faut les voir comme ils sont : des gens ignorants, conformistes et carriéristes.
    Pour l’ océan Arctique, il y a un problème. En effet, si la banquise fond bien l’ été, elle se reconstitue aussi vite l’hiver, et sa surface l’hiver ne diminue pas, loin de là.
    L’exploitation risque donc bien de rester un exploit technique isolé…
    En attendant les bisbilles risquent fort de bien se continuer.
    Et notamment pour la possession des planchers océaniques, la nature ayant eu le mauvais goût de mettre la plupart d’entre eux, côté russe.
    De beaux jours encore, en perspective pour les diplomates !

  • Le pic de tout…

    Le pic de tout…

    ImagesAlors que les saoudiens viennent de le dire officiellement, le pic oil est derrière nous, certains organismes "officiels" comme l’ Agence international de l’ énergie parlait encore il y a peu de pousser jusqu’à 130 millions de barils/ jours de consommation.
    On voit donc la stupidité des gouvernants et de leurs faux nez, les organismes officiels, qui ne représentent que leur désirs, leurs souhaits et leurs envies.
    Le pic oil est là. Bientôt on aura, plus vite que l’on ne croit un pic du gaz. Le pic du gaz est déjà arrivé dans le tiers des pays du monde.

    Certains espèrent rusé. L’uranium est leur espoir. Pourtant le pic de l’uranium a eu lieu il y a 20 ans. Quid de leurs facultés intellectuelles ? La production d’uranium n’augmente pas, et là aussi, on prend visiblement des désirs, pour des réalités.
    Le pic du charbon ? 2020 au plus, en sachant pertinemment que le charbon qu’on va extraire de plus en plus difficilement est une argutie. Le pic de l’anthracite a eu lieu il y a longtemps.
    Alors ? Le pic des ressources minières est largement entamé aussi, le pic des ressources en céréales, et son corollaire, le pic de la population, alors que les organismes officiels nient aussi, là aussi la réalité.
    Une année, le recensement dans trois pays, Iran, Afrique du sud, Nigéria, avait faussé la population mondiale de 40 millions d’habitants.
    Les organismes officiels internationaux, là aussi avait "réévalué" la population d’autres pays pour compenser la baisse. Ou certains indices.
    Par exemple le gouvernement indien soutient que la fécondité par femme est tombé à deux dans le sous continent. Ce qui n’empêche pas les données ONU de le faire ressortir à 3.1…
    Pourquoi ? la négation de la vérité est l’incapacité de sortir d’un discours convenu, de changer un univers mental.
    Pas plus que les arbres ne montent jusqu’au ciel, la production alimentaire n’est extensible à l’infini, ni la production de pétrole, ni les productions minières, ni même la population.
    Mais ici et là, on commence à entendre des voix, qui commencent à poser des questions jamais bien sûr médiatiquement débattues.
    Pourtant la question cruciale est la suivante. Sans énergie fossile, ou avec beaucoup moins, peut on nourrir plusieurs milliards de personnes ?

  • Et maintenant que faire ?

    Et maintenant que faire ?

    LeninePardon à Vladimir Illitch pour avoir plagié sa question de 1907.
    Nous en sommes à 1907. On sait désormais que le pic oil est non seulement inéluctable, mais déjà là.
    Certaines mesures manient la suffisance et le ridicule.
    A voir, au salon de l’automobile ces monstrueux 4 X 4 hybrides qui ne consomme "que" 11 litres au cent…
    Un tel éloignement des réalités du quotidien de tout un chacun est il admissible ?
    Quand, pour un certain nombre le principal problème c’est de boucler la fin du mois, et de manger, même dans nos pays "riches".
    Il n’est pas étonnant que les "Big Three" US s’effondrent sur leur marché interne.
    Mais, où est la démarche claire et logique ? Nulle part, pas davantage chez Renault où le succès des voitures populaires genre Logan, s’est fait contre le constructeur, comme pour rappeler le succès de la 205 dans les années 1980 : contre le réseau Peugeot, les concessionnaires préférant vendre les autres voitures, à plus grosse marge pour eux.

    Encore ne s’agit il que de l’erreur fréquente de constructeur : vouloir vendre cher, à des personnes qui demandent quoi ? Des automobiles fiables et économiques.
    Deuxième point, les fanfreluches. Un quart de la consommation de carburant part en transport aérien. Et en l’absence de subventions aux USA, c’est un secteur qui depuis 2001 se serait retrouvé en état de monopole. Sur les 10 transporteurs nationaux, tous, sauf le dernier serait morts.
    Ce n’est que partie remise. On peut très bien vivre sans avion. Les années 1950, ce n’est pas si loin.
    Exit aussi, le haricot du Burkina Faso, et les pois du Kenya. Les prix les rendent attractifs en production locale. Vivra t’ on moins bien ? Certainement pas.
    Enfin pour le reste, qu’en est il ? Un besoin classique d’investissements,pour la production et la réduction des consommations. Un retour de l’économie dirigée, qui se fait ici est là, par des renationalisations, des ré-instaurations du contrôle des changes suite à la baisse continue du dollar, des taxes qui augmente (même dans le républicain Alaska) devant les profits gargantuesques des compagnies.

  • Taxer les Sociétés pétrolières: un sport à la mode

    Taxer les Sociétés pétrolières: un sport à la mode

    Cappiello_union            La montée des cours du Pétrole a donné l’idée à de nombreux gestionnaires de budgets étatiques, d’ aller piocher dans les caisses des Sociétés pétrolières et récupérer quelques subsides. Il y a la méthode forte comme en Russie ou au Venezuela: la nationalisation par décret pour Chavez par harcèlement judiciaire pour Poutine. Cette approche a fait des émules en Bolivie, en Equateur, au Kazakhstan qui voudraient bien, mais qui n’ont ni les structures ni les compétences pour remplacer les pétrolières indépendantes.

                  Mais il y a aussi des pays connus pour leur grand libéralisme qui veulent émarger toujours plus.

                       Citons par exemple le célèbre Gordon Brown qui décida de doubler les taxes des Compagnies exploitant le pétrole de la Mer du Nord, en les passant de 10% à 20% à dater du premier Janvier 2006. Moment particulièrement bien choisi, alors que les champs vieillissants de cette zone sont en pleine phase de déplétion.

                       Citons l’Alaska, dont les hommes politiques se sont déchirés sur l’instauration de taxes redoutables. La loi sur l’augmentation des taxes de 22,5% à 25% des profits des Sociétés pétrolières a été votée par le Parlement de cet Etat. Elle comporte une clause absurde qui majore de 0,4% le montant de la taxe pour chaque dollar du prix du baril au dessus de 30$. A 90$/bl le montant de la taxe est doublé. Au dessus de 200 $/bl la totalité des profits est confisquée. Forte incitation pour l’exploration.

                       On le comprend, toutes ces taxes participent finalement à majorer le coût final des produits raffinés, les Compagnies ne travaillant pas pour rien. Ce n’est pas défendre le consommateur que de demander l’instauration de taxes supplémentaires ou de prélèvements exceptionnels.

                       Une remarque pour les actionnaires syndiqués d’EDF: quand le gouvernement français demande un versement d’un acompte sur dividende à EDF, il ne fait que s’inspirer de la pratique de nombreuses Sociétés cotées et en bonne santé dans le monde.

  • La problèmatique du PO.

    La problèmatique du PO.

    Les_trs_riches_heures_du_duc_de_berPour la production de pétrole, nous en sommes au début juillet. L’année est bien entamée, et sur le déclin.
    Le constat du magnat du pétrole Boonne Tickens est que l’on en est au maximum, 85 millions de barils jours, et que l’on ne fera pas mieux.
    A partir d’aujourd’hui, ça ne fera que baisser.
    Ghawar, Burgan, Cantarell, Mer du Nord, Romashkino, toutes les nouvelles se ressemblent.
    Toutes les mêmes.

    On entre dans une autre ère, où ce n’est plus la croissance qui compte. Mais la décroissance énergétique. Sauvage ou civilisée.
    Pour Boonne Tickens, l’ajustement se fera par les prix, uniquement.
    C’est là, typiquement le propos d’un homme sans culture, élevé aux USA.
    Bien sûr que non, l’ajustement ne se fera pas que par les prix.
    C’est tout d’abord une question de choix politique. Qu’est ce qui est indispensable ? Le transport de touristes par avion ? La consommation aberrante des USA ? Les deux font déjà 40 % de la consommation mondiale. On a vécu sans transport aérien. On peut le refaire. Tant pis pour les touristes.
    Quand aux importations US, je serais curieux de voir ce qu’il en reste avec une rupture sur le dollar.
    Et puis, il y a une chose merveilleuse qui existait en Europe, il y a peu. C’était le ticket de rationnement.
    Le déphasage des politiques dans tous les domaines va nous sauter aux yeux désormais. Nous étions dans une société d’abondance en occident. Ce ne sera plus le cas. C’est tout. C’est d’ailleurs comme ça pour 80 % de la planète.

  • C’est Officiel…

    C’est Officiel…

    Images_2Beaucoup de choses sont devenues officielles aujourd’hui 16 novembre 2007.
    Le pic oil est arrivé.
    Le dollar ne vaut plus rien, le problème est d’empêcher un effondrement digne du World trade center.
    Cela fait beaucoup de nouvelles pour un seul jour.

    Heureusement que le comique de service, Pascal Lamy est intervenu, dénonçant le "nationalisme énergétique".
    Il lui est difficile de reconnaitre qu’il n’est plus qu’un reliquat du passé, et que, faute d’excédents, on exporte rarement, quelque fut le prix qu’on propose.
    Qu’on se souvienne de toutes les périodes troubles, où des foules en colère bloquaient des charrettes de grains. Pour les charrettes de grain et les camions d’hydrocarbures, ce sera pour bientôt.
    Staline, imitant le Gouvernement tsariste des années 1880, continua d’exporter en pleine famine, comme l’ Irlande libérale de 1847, pendant qu’un million d’habitants mourraient de faim, continua à exporter ses blés. Désormais, les nationalisations sont en cours dans bien des endroits du monde. On referme les frontières