Catégorie : habitat

  • Pour Avis…

    Pour Avis…

    Images_4Nouvel avis, du même bloggueur, pas dénué de bon sens :
    "Le premier investissement à réaliser lors de la construction ou à l’occasion de la rénovation d’une maison ne se situe pas dans les énergies renouvelables, qui, pour renouvelables qu’elles soient, sont encore et toujours de l’énergie consommée. L’investissement primordial réside dans la recherche d’une consommation d’énergie aussi faible que le permettent les techniques actuellement disponibles sur le marché. La moins onéreuse, la plus efficace et la plus rentable sur le long terme ? Sans même chercher à atteindre le critère de consommation d’une maison passive, une isolation digne de ce nom : au moins 20cm d’isolant sur les murs par l’extérieur, 30cm en toiture, des menuiseries doubles ou triples vitrages à l’argon, des protections solaires dignes de ce nom, et si la maison est bien orientée et possède des grandes baies vitrées au sud, il y a fort à parier que le bilan thermique fera, dans la majorité des cas, ressortir comme totalement superfétatoire une installation de chauffage lourde type pompe à chaleur ou chaudière à bois et qu’un simple poële suffira à apporter les calories nécessaires. Le puits canadien connecté à une VMC double flux à récupération de chaleur parachèvera le dispositif."

    Mais optimiste quand même. Un puit provençal suffisant ? Oui, si l’on se contente de peu. Comme nos ancêtres.
    Je l’ai souvent indiqué, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas.
    Nos ancêtres avaient pour se chauffer guère de bois (même chez les riches), mais des communications avec l’étable, de l’ingéniosité et des chauds habits
    Mais la solution proposée, est quand même celle de chauds pays…

  • Droit de réponse et réalité complexe.

    Droit de réponse et réalité complexe.

    Images_3je laisse la parole à un bloggueur :
    "je ne suis pas souvent d’accord avec votre vision des choses en matière de construction, qui est en ce moment le "truc" à la mode dont tout le monde parle sans savoir de quoi il retourne et sans connaitre la signification exacte des mots (Essayez de faire donner par le grand public une définition approchant la réalité d’une maison passive ou d’une maison bioclimatique !) et le présent article ne fait pas exception à la règle. A vous entendre, rien de révolutionnaire dans la maison à énergie positive. En un sens, vous avez raison : une maison à énergie positive n’est jamais qu’une maison passive qui produit en plus de l’électricité photovoltaïque et dont le ratio consommation d’énergie / production d’énergie est inférieur à 1. V ous avez raison : ailleurs en Europe, il se construit annuellement des milliers de maisons passives. Le seul problème est qu’on ne SAIT PAS construire ce genre de maisons en France (voir le post de F6). Si on savait le faire, on en ferait et tout ce battage n’aurait pas lieu d’être. Et il risque de s’écouler encore un certain temps avant que nous sachions faire. Quand je dis cela, je pense à un savoir-faire établi, reposant sur une culture technique sérieuse, permettant de reproduire autant de fois que nécessaire une construction en garantissant un niveau de prestation constant et contractuel, pas un prototype unique payé à prix d’or par un auto-constructeur écolo-motivé. Un avantage à cette situation : bien que les lobbies des constructeurs de maisons individuelles freine des quatre fers pour que rien ne bouge, trop contents de trouver un allié inattendu dans notre beau et unique "contrat de construction de maison individuelle), ce sera bientôt (Europe oblige) la porte ouverte aux constructeurs de maisons européens qui se feront un grand plaisir d’envahir notre marché dès que le consommateur aura un peu mûri (rappelez-vous l’"invasion" des constructeurs automobiles Allemands et Japonais sur un marché jusque-là protégé, dans les années 70-80, et le temps qu’il nous a fallu pour nous mettre au travail !). Bénéficiaire : le consommateur."

    Réponse : qu’ai je dis dans beaucoup d’articles ?
    – Que la construction avait été militarisé en France, après guerre, par l’intermédiaire de l’AFPA,
    – qu’en conséquence, on ne savait pas faire un tas de choses, qui sortait du cadre de référence,
    – dont la maison passive.
    – D’une manière générale, l’amateurisme de mise est nuisible.
    La construction de maison passive est fort bien industrialisable aussi, c’est fait dans certains pays. Mais qu’en France, c’est l’amateurisme qui prévaut…Et que ce n’est pas forcément bon. Après tout, c’est le client qui paie les pots cassés, et peut se retrouver avec une grosse bouse… Ce n’est pas satisfaisant, ni le but recherché.

  • Energie der Zukunft.

    Energie der Zukunft.

    Images_5L’Autriche montre la voie en matière d’énergie, même l’autrichien le plus célébre (Schwarzy) en a tiré profit pour son compte politique. Tout simplement en important au pays de la consommation, les politiques autrichiennes.
    La chose est diablement simple, elle s’articule autour de deux idées : la maison du futur, et l’usine du futur.
    L’énergie utilisée ? Aucune. Du moins, une fois bâtie, la maison ne doit plus en consommer, mais en produire

    L’usine du futur elle aussi utilisera le même schéma, la consommation minimale, dans la plus grande efficacité. 6 champs thématiques vont s’ouvrir :
    les systèmes d’énergie, les réseaux décentralisés,
    – la bioraffinerie,
    – l’énergie dans l’industrie,
    – l’énergie dans les constructions,
    – l’énergie et le consommateur final,
    – les technologies de combustion et de transformation,
    Il ne s’agit, ni plus, ni moins que l’application en accéléré de la diffusion du progrès technique, et que ce progrès se diffuse d’autant plus vite qu’il a l’appui de l’état.

  • Le puit provençal II

    Le puit provençal II

    Images_3voilà justement le genre de problème que je voulais mettre en exergue :
    " les tranchées gratuites se négocient facilement avec le terrassier d’une maison, mais dans ce cas n’esperez pas un miracle au niveau de la profondeur et des contre-pentes … de même pour les puisards ou regards, si pas cher, pas terrible, vaut mieux rallonger un peu. donc même en autonconstruction, comptez au moins 500 / 600 € pour une tranchée "contractualisée" (la gaine, elle, ne vaut quasi rien) et 1000 de regards et puisards "en dur" vous ne regretterez pas ce petit sacrifice une correction à l’article cependant : un puit Canadien doit toujours être ventilé de façon forcé (le puit canadien qui souffle tout seul par convection naturelle est une légende urbaine) donc il y a une consommation, mais d’environ 1/20 eme d’une clim, on peut l’alimenter au fil du soleil avec un panneau"

    C’est bien la gaine le problème. Soit qu’elle émet des substances pas trop saines, soit qu’elle ne perdurera pas, trop fragile.
    En ce qui concerne les regards, effectivement, c’est bien pensé.  On doit pouvoir intervenir facilement  sans se préoccuper  de savoir où l’on tombe. C’est vrai pour la plomberie aussi. Les nourrices sont là pour ça. Un peu plus cher au départ, mais quel confort d’installation.
    Pour les gaines, c’est se condamner à réintervenir plus tôt qu’on ne le croit. Personnellement je doute du bon caractère à long terme de la gaine.
    Deuxième remarque, effectivement on peut sans doute améliorer le puit canadien, mais la convection naturelle était seule existante, il y a mille ans. Mais, la ventilation de manière forcée peut  l’améliorer (pas trop car on tomberait dans l’excès inverse).
    Quand à ne se chauffer qu’avec ça, comme j’ai vu ailleurs, d’accord, c’est certainement possible. Mais spartiate.

  • Une maison passive mal conçue.

    Une maison passive mal conçue.

    Maison Une maison passive doit être bien conçue. En effet, rien ne peut être pire qu’une maison passive mal équilibrée. Certes chaude l’hiver, avec un tout petit appoint, mais l’été un four. Car si maintenant le concept est un succès, il faut dire pourquoi il avait été abandonné.
    C’est simplement parce qu’il nécessite une bonne étude, et pas de modification sous sanction d’inhabitabilité.
    En effet, tout est souvent, dans les climats tempérés, une question de mesure.

    Difficile aux temps plus anciens, l’étude, la résolution de problème peut être plus aisée, au moins techniquement parlant, sinon financièrement.
    Car tout est couteux dans le bâtiment, rien n’est cher, mais les additions fabuleuses.
    Alors, il faut toujours hésiter avant de faire poser une véranda comme il en existe tant. De plus, certains aménagements (orientations, ouvertures), ne sont possibles qu’à l’origine, ou ne sont curables qu’après travaux importants.
    De plus; certains terrains, mal exposés, ne sont tout bonnement pas adaptés à ce genre de constructions.

  • Borloo et Kosciusko-Morizet : architectes…

    Borloo et Kosciusko-Morizet : architectes…

    Borloo__de_villepin_anpe_madelein_2En voila une photo qu’est politiquement incorrecte. Personne n’a gommé, le grand à droite, c’était qui déjà ? hein ?
    En attendant Borloo s’intéresse aux économies d’énergies, là où elles seront le plus faciles, immédiates et rentables : le bâtiment.
    ça tombe bien, avec le nombre de chômeur qu’il va y avoir à la rentrée, la dedans.
    43 % du total de l’énergie consommée en France, l’union européenne pense y économiser 35 %.

    Faites le compte, le reste sera symbolique.
    Pas de grande révolution technologique , mais l’application de technologies simples, de bon sens, ont été utilisés dans la maison environnementale de bourg-les-Valence, avec le concours de l’ Ademe, de gaz de France et Villa Soleil.
    Une maison industrialisable et facilement reproductible pour être adapté à tous les projets.
    Aucun doute, c’est la seule chose qui sortira du Grenelle de l’environnement.

    Photo : Service de presse du Premier ministre

  • Surestimation des couts…

    Surestimation des couts…

    Photos_187Les professionnels de la construction surestiment les couts de production des bâtiments à haute efficacité énergétique. C’est le rapport du projet EEB (efficacité énergétique des bâtiments).
    La première phase du projet visait à identifier les pratiques et les obstacles.
    La deuxième détaillera l’éventail des solutions.
    La troisième sera un appel à l’action pour la mise en application des recommandations.

    Les professionnels du bâtiment surestiment de 300 % les surcouts liés à un respect environnemental, et à l’efficacité énergétique. Globalement pour eux le surcout est de 17 %, alors qu’en réalité, il n’est que de 5.
    Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. seul 9 % des utilisateurs savent de quoi l’on parle…
    "Une conception basée sur le simple bon sens permettrait d’accroitre l’efficacité énergétique de 35 % en occident".
    Seul moyen :
    "les gouvernements et les autorités doivent mettre en place les politiques qui vont dans le bon sens".
    Voilà, les choses mises au point : inertie des politiques conjugué à l’ignorance des professionnels, qui ne font que ce qu’ils connaissent…

  • Maison de platine.

    Maison de platine.

    Photos_056Emmanuel Cosgrove, 31 ans, de Montréal, vient de bâtir la maison la plus écologique d’ Amérique du nord, classée au niveau "platine" par le programme LEED (leadership in energy and environmental design).
    Il n’y a que 4 maisons sur 6000 qui ont atteint le niveau platine, et seul son habitation atteint 100 points sur 130 possibles.
    Cette habitation utilise 1/4 de l’énergie et moins d’ 1/4 de l’eau d’une maison normale.

    Isolation, géothermie et potager sur le toit. Rien n’est perdu, tout est recyclé dans cette maison. 80 % des composants vient en effet de récupération divers.
    Pour Emmannuel Cosgrove, c’est le résultat de tout son savoir acquis pendant 10 ans.
    Il compte bien être imité, et même l’espère. Toujours dans un but d’économie.
    Même la situation géographique (en ville) a été pensé pour éviter au maximum l’emploi d’une voiture.
    Exemple à méditer.

  • Steca pf166

    Steca pf166

    Steca_pf166Le steca pf166 marque lui aussi un tournant. Utilisable comme réfrigérateur ou congélateur, sa consommation électrique est TRES faible, il se contente d’une plage de tension d’entrée de 12 à 24 Volts, et il peut être couplé avec une alimentation solaire.
    On le voit donc, la tendance à l’efficacité énergétique s’accroit sans cesse. Elle est toutefois combattue par une tendance à conserver les vieux équipements, en appoint, en second (la deuxième et la troisième télé), qui fait que ce progrès ne se voit pas, ou ne se verra qu’avec dix ans de décalé.
    On ne saurait donc qu’encourager à choisir les appareils électroménagers de très bonne qualité, sachant que le prix de l’énergie consommée, dépasse largement celui de l’achat initial, et ce, souvent plusieurs fois.

    Le steca pf166 est disponible mondialement, sa classe énergétique A++ frôle le ridicule.
    En effet cette classe indique qu’elle démode instantanément tous les matériels existants, que comme toujours, on ne veut pas peiner, en reléguant aux profondeurs des classements des matériels qui mériteraient d’y être, désormais.
    Politiquement et économiquement correct toujours ! Même si un réfrigérateur était très bon, hier, on doit savoir qu’il est moins bon aujourd’hui !
    Quel est l’intérêt d’avoir un classement où tout le monde est premier ?
    On n’est pas à l’école des fans où tout le monde gagne !
    Le consommateur est en droit d’attendre un classement honnête, fiable et transparent !
    On parle de lui pour le moment pour les produits pharmaceutiques et hôpitaux. il ne reste qu’à attendre qu’il soit à un prix abordable pour être généralisé.

  • Ampoules à filament : l’extinction

    Ampoules à filament : l’extinction

    AmpouleAu profit (provisoire) de celle là. L’ampoule fluocompacte, en attendant l’ampoule à LED (diode electroluminescente). En réalité, ce qui est le plus amusant et le plus aberrant, n’est pas le sort de la lampe à incandescence. Son sort est scellé depuis déjà 20 ans (au moins), mais ce qui est significatif, est son maintien, techniquement dépassé qu’elle était, depuis plus de 20 années.
    Gabegie énergétique (95 % de l’électricité utilisée sert à chauffer), elle est, de fait sur la sellette partout  dans le monde pour…2012, 15  ou  20.

    C’est le phénoméne "amiante" qui se renouvelle. On savait trés bien que l’amiante était dangereux (depuis 1907) et pourtant il n’a été interdit qu’en 1997… Aprés avoir été éjecté du textile, il a fait un retour en force dans l’industrie et le bâtiment. Et il tuera pendant des années. Nos industriels, si prompts à délocaliser, à licencier, trouve dans l’emploi un cheval de bataille qui parfois les arrange. Il cache surtout leur intérêt : l’ampoule à incandescence grille vite, donc le marché de renouvellement est important, et de plus, l’éclairage fait la rentabilité de nos CHERES compagnies électriques. Principe de l’escroquerie : prendre  un peu à tout le monde, on ne va pas fouetter un chat pour 30 ou 40 euros par an sur nos factures. L’action collective n’est pas pour tout de suite, nos hommes politiques y veille. Nos hommes politiques savent aussi trés bien nous prêcher "le libre marché", pour nous faire avaler des couleuvres, et protéger l’intérêt des grandes firmes contre leur peuple.
    On n’a pas affaire dans nos sociétés à un problème énergétique, mais à un problème politique. Un contournement de la démocratie par le libre échange "obligatoire" et "inévitable", comme la compression des salaires, la mise en lambeau des protections de sécurité sociale… Que voulez vous, il faut bien "créer de la richesse", même si elle est fictive. Suis plus riche si mon automobile consomme 10 litres au 100 plutôt que 6 ?