Catégorie : habitat

  • Pluie : l’état ne se mouille pas.

    Pluie : l’état ne se mouille pas.

    PluieLe crédit d’impôt de 25 %, plafonné à 8 000 euros concernant les équipements de récupération d’eaux pluviales devra être cantonné aux usages externes.
    Le gouvernement vient donc d’accorder satisfaction aux grandes entreprises gestionnaire de l’eau.
    En effet, celle-ci ont un bénéfice et un chiffre d’affaire assuré et sanctuarisé.
    Pour les usages internes, on verra, plus tard, sans doute bien plus tard. Bien plus tard. Le plus tard possible.
    Mais nos hommes politiques qui se gargarisent "d’économie", semblent ignorer une rêgle plus qu’élémentaire : plus l’eau est chêre, plus le système est rentable.

    On voit donc tout de suite que cette décision a été pondu par un énarque complétement ignare, qui ne sait rien faire de ses dix doigts. En effet, une fois crée la récupération, on peut tout a fait faire modifier (sans demander le crédit d’impôt), ou le faire soi-même. Ou demander au plombier deux factures, une éligible à 8000 euros, une complémentaire à 100 euros…
    En bref, un appel au travail au noir, à la combine et à la débrouille. Comme si le bâtiment n’était habitué à "s’arranger", à travailler au noir !
    Belle manoeuvre !

  • Eau Chaude Sanitaire et chauffage

    Eau Chaude Sanitaire et chauffage

    Besoins_chauffageQuand on parle d’eau chaude fourni par le solaire thermique, on pense systématiquement à Ecs (eau chaude sanitaire), sans penser chauffage. Pourtant, une bonne partie de l’eau chaude destinée au chauffage peut être fournie aussi par le solaire thermique. Il est difficile de donner une fourchette, mais de 60 à 80 %, suivant les années, est trés envisageable. Pour une moyenne sur 15 années, 80 % est une estimation fort optimiste, mais 60, c’est vraiment trés, trés bas.
    Disons que l’optimum se situe entre 70 et 80, pour les matériaux les plus compétitifs.

    Alors, le reste ? simple. On peut utiliser, une chaudière classique, une résistance électrique pour le surplus, ou une pac aérotherme. En effet, le bénéfice apporté par d’autres pac serait minime. Si on ajoute une éolienne dans le jardin, on est en situation de production nette d’énergie. Sans perdre de vue, que le problème n’est pas tant désormais d’accéder à l’autonomie énergétique, que de le faire au moindre coût.
    Il existe, A L’HEURE ACTUELLE, une profusion de trés bons matériels, fabriqués par des "fabricants historiques", c-a-d des gens qui y croient, et en vivent depuis plus de 20 ans. Ils ont passé de durs moments, et commencent à ramasser de (GROS) fruits de leurs efforts. La rupture technologique majeure va créer de nouvelles fortunes, assises sur les économies d’énergies.

    Quand au passage de nous tous à l’autonomie, faisons coucou à marie-ségolène ou nicolas, pour qu’ils créent les conditions nécessaires -et urgentes- à ce passage…

  • Kit de récupération des eaux

    Kit de récupération des eaux

    Kit_rcupration_eauIl y a peu, la récupération des eaux était une vue de l’esprit. Puis s’est développé. Enfin, maintenant, on est dans l’ordre actuel, celle du produit industrialisé distribué en grand magasin, à tous les prix. le plus simple est à 300 euros, mais cela va, suivant la quantité jusqu’à 6000 euros.
    La technique est simple, accessible à tout bon bricoleur, mais dans ce cas là, il ne faut pas mésestimer le rôle de la grande distribution. Celui du captage de la rente. En effet, s’il y a bien un secteur où le grand magasin est plus cher que

    le marchand de matériaux, c’est bien celui du bâtiment. En effet, les marchands de matériaux sont trés classiquement moins chers que la grande distribution, même si les prix aux particuliers ne pas ceux faits aux professionnels.
    Une autre composante de ce marché est le fait que les professionnels ont dans ce secteur, beaucoup de mal à suivre la demande (considérable). En ce qui concerne les crédits d’impôts sur la récupération des eaux pluviales, le gouvernement entend bloquer celle-ci aux usages externes, ce qui dénature la loi, mais devrait éviter des hausses de tarifs (conséquentes).

  • HQE à Issy-les-Moulineaux

    HQE à Issy-les-Moulineaux

    AndresantiniIssy-les-Moulineaux et son maire, André Santini mise pour son centre d’affaire de 160 000M2 de bureaux la norme HQE Voir THQE (trés haute qualité environnementale). L’objectif semble important, mais s’étalant sur 3 à 5 ans, il est plus que modéré, réalisable. On peut applaudir (quelque soit la couleur politique) et regretter que ce ne soit pas des bâtiments passifs qui soit crées, reconstruits, ou rénovés. La récupération des eaux de pluies se fera aussi.
    Cet effort va dans la bonne direction et est plus porteur d’avenir, d’économies que d’autres projets, ou programmes, politiquement correct, mais d’un effet énergétique nul (voir l’achat de véhicules électriques par les PTT). Le mérite principal est que l’ordre de priorité vraisemblable est respecté. En plus cette réponse est fortement porteuse et d’emploi, et de croissance économique.

    Sont crées aussi un atelier "urbanisme et développement durable".
    "Cet atelier est conçu comme un lieu d’échange entre les différents acteurs de l’aménagement, du développement durable et de la vie associative. Ces séances seront ouvertes au public dans un souci de transparence. Dans le cadre de l’atelier, des groupes de travail réservés à des personnes averties et intéressées par les problématiques d’aménagement du territoire seront créés".
    La démarche n’est pas inintéressante (même s’il n’est pas dit qu’elle fonctionne). En effet, en matière d’urbanisme, de grands projets sont portés par de telles structures et peuvent créer des dynamiques fortes et ambitieuses.
    Résultat dans 5 ans. Le succés ou le flop.

  • CA : prêts pour les économies d’énergies

    CA : prêts pour les économies d’énergies

    CaOn me demandait dans un article quel rapport entre mon article sur le Fmi, et les énergies renouvelables. Les énergies renouvelables, à l’heure actuelle, c’est de la technologie (un peu, disons 10%), de la politique (crédit d’impôt, mais aussi législation, pour les éoliennes par exemple), du crédit et de l’argent… Et vue l’ampleur du problème, il en faudra des tonnes… Adossé sur l’ancien Codevi (devenu livret développement durable), le Crédit Agricole propose des prêts "économies d’énergie" du 1°avril au 30 juin 2007, à 3.75 %.

    Ce prêt complête le prêt "énergie renouvelable", qui rencontre un assez grand succés. Il permet de financer les travaux d’économies pour les logements de plus de deux ans , et bénéficie d’un différé d’amortissement (pour attendre l’obtention du crédit d’impôt éventuel).
    On est donc bien, en parlant d’argent, dans le cadre de la politique économique, donc de la politique tout court… Ne serait ce que pour l’habitat, où, je rappelle, on peut atteindre avec la technologie actuelle, le stade de la "maison passive". Deux conditions, deux évidences : de l’argent et une volonté politique… je rappelerais aussi que le gouvernement bloque, certainement à l’instigation du lobby des eaux, l’attribution du crédit d’impôt pour la récupération des eaux pluviales (en voulant le réserver aux usages externes)…

    "Pas d’argent, pas de politique" FDR 1933

  • Maison à colombage

    Maison à colombage

    MaisoncolombagetorchisA l’heure actuelle, on parle fort de maison "HQE" ou de maisons passives. Le moyen-âge, connaissait, faute de moyens, déjà la maison basse consommation.
    La maison à colombage est une maison déjà préfabriqué (on prépare initialement les piéces à assembler sur plan), si l’entreprise (à l’heure actuelle), recycle les déchets, elle produit plus d’énergie pour la construire qu’elle n’en consomme. Aux temps anciens, les coupes étaient soumises à des dates précises et péremptoires. On avait donc un bois d’excellent qualité.
    La maison était très vite montée : un compagnon et deux aides suffisaient, avec des systémes complexes de poulies, en quelques heures. On ne va pas aussi vite

    aujourd’hui, malgré les machines : démonstration évidente d’une perte de savoir-faire. Une fois montée, la maison est d’une force terrible. Elle épouse les ondulations du sol, les entrecroisements et les chevilles contribuent à la solidité du tout. Dans ce cas (maison à torchis), le torchis est fait avec de la terre locale, collé sur un treillage. La terre locale, mélangé souvent à de la paille (pour lui donner de la fibre) est par contre d’une qualité trés inégale. A refaire régulièrement pour certains endroits, pour d’autres, posé il y a bien longtemps. Mais de toute façon, la terre est isolante, donc bois + terre donne une très bonne isolation.
    Les maisons riches (en pierre) étaient beaucoup plus froide. Le bois et la terre résistent bien à l’incendie, les problèmes d’incendie de l’époque, étaient plus liés à l’environnement immédiat urbain : tas de fumiers (réservoirs de méthane), entassement et promiscuité en sont davantage responsable.
    Ce sont souvent ces maisons, d’un trés bon rapport énergétique qui ont néanmoins traversé les siécles.

  • Le choix des armes…

    Le choix des armes…

    Comparaison_systeme_chauffageeuh, non, le choix du chauffage.
    On entend beaucoup de choses, quand les particuliers font construire ou achêtent, sur les systémes de chauffage.
    Il me semble nécessaire donc de recadrer les choses. Le plus coûteux est indubitablement l’électricité dans la courbe ci -contre, ou plus exactement le chauffage électrique par effet-joule. Le chauffage électrique thermodynamique, surtout sur prise d’eau ou géothermique est bien meilleur marché que la courbe gaz ci-contre.
    Mais même une pompe à chaleur sur prise d’air, du moins les plus performantes, divise, au minimum, le coût du chauffage électrique par 2. Donc économie considérable.

    Quand on dit, et qu’on entend que le chauffage gaz est le meilleur marché, il s’agit du gaz NATUREL, et non du propane (c’est un gaz de pétrole liquéfié), et surtout c’est un marché directement dépendant des pétroliers, donc peu concurrentiel. Tous les inconvénients du pétrole et du gaz réunis. Le marché du fioul est plus disputé, mais on assiste à un regroupement des distributeurs.
    Le fioul est semble t’il, un peu plus cher que le gaz naturel, mais ce n’est souvent qu’une apparence : l’huile entretien la chaudière, le gaz est naturellement détergent. Ce qui entraîne des frais de maintenance et de piéces souvent considérables. En réalité, ce schéma est peu intéressant. Ce qui compte désormais, c’est d’aller plus loin.
    Le puit canadien ou provençal, permet de gagner les premiers degrés, et l’été climatise. Il est donc une solution que l’on ne peut écarter. Le solaire thermique est capable de donner un tour de vis aux consommations d’énergies fossiles. Des paramétres qui n’existaient pas il y a quelques années. Pour le bois, c’est plus difficile à établir : nombreux en zone rurale, le bois est souvent de la récupération…
    La solution alors ? puit canadien + solaire thermique + solaire photovoltaïque + éolienne + chaudiére ? cela permet, ou permettra de réduire à pratiquement néant la consommation d’énergie d’une habitation, ou mieux, d’avoir une production…Mais, ce n’est pas gratuit…

  • Menace sur l’eau

    Menace sur l’eau

    Photos_p_015L’assemblée nationale avait voté une loi prévoyant un crédit de 25 % des dépenses (plafonné à 8 000 euros) pour aider les particuliers à installer des systèmes de récupération d’eaux pluviales.
    Il était prévu à l’origine à 40 % plafonné à 5000 euros, mais le sénat, ayant à coeur le sort des pôvres (les compagnies des eaux), ne voulait que 15 % plafonné à 6000 euros.
    Nouvelle tentative de détournement : le ministre de l’environnement et du logement doit fixer la liste des équipements ouvrant droit à crédit d’impôt et préciser les conditions d’usages.

    Apparemment, suivant la logique Colombienne, on s’oriente vers un champ d’application restreint aux usages extérieurs (les pôvres compagnies des eaux sinon). En interne, cela créerait un risque pour la santé publique.
    Plusieurs remarques :
    – il est bien connu que les français vont se laver les dents avec l’eau des wc,
    – cet arrêté est surement sorti de la cervelle d’un énarque (donc n’ayant jamais rien fait de ses dix doigts),  là aussi, les membres de la classe dirigeante font étalage de leur ignorance glauque, crasse et stupide de toute technique,
    – il est trés facile de modifier les installations, et de plus certains vont jusqu’à récupérer leurs eaux de douches et de bains pour leurs wc,
    – que ce genre de loi est inapplicable,
    – qu’elles sont faites pour l’intérêt des compagnies des eaux.
    Ce genre de loi existe en Colombie : il est interdit de récupérer les eaux et de vendre du matériel pour le faire… Mais tant que l’on interdit pas de vendre le matériel…Les plombiers chauffagistes n’ont donc aucun souci à se faire pour le travail au noir dans le futur, d’autant que vu le prix de l’eau, le jeu en vaut 36 chandelles.

  • PNUE : économie tous azimuts

    PNUE : économie tous azimuts

    PnueLe Programme des Nations Unies pour L’environnement enfonce encore des portes grandes ouvertes : le secteur de la construction consomme beaucoup d’énergie (40 % de la consommation totale mondiale), et 1/5 pourrait être très rapidement économisé (d’ici 2010), ces mesures seraient simples et peu coûteuses :
    – éco-conception,
    – orientation solaire,
    – ventilation naturelle,
    – matériaux recyclables,
    – amélioration de  l’isolation.
    Cet effort donc,  dépend d’un effort de normes et de décisions politiques.

    Selon le rapport aussi (autre porte ouverte enfoncée avec fracas), c’est que c’est dans le secteur de la construction que l’on peut faire des économies massives et rapides, ailleurs, c’est pour plus tard…
    D’après des estimations prudentes, ce sont 1.8 milliards de tonnes de Co2 qui pourraient être évités et 2 milliards de plus avec une politique plus agressive : 3 fois plus que le protocole de Kyoto.
    Ce qui frappe, ce n’est pas la complication du problème, mais la simplicité de la dite solution, et la grande question, posons là : pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ?
    En ce qui concerne la mise au rencart de la lampe à incandescence, le résultat est sans appel : colossal si appliqué à l’ensemble de la planéte…
    Pas de problème, rien que des solutions…

  • le retour de la paille

    le retour de la paille

    Bottepaille Le retour de la paille dans l’habitat est désormais certain. Elle sera utilisée pour les cloisons intérieures, à la place du "placo". La paille est souvent un déchet inutilisable, peu onéreux, et c’est une alternative crédible et sérieuse.
    Chauffée et compressée, elle n’a pas besoin de colle, sans besoin d’ossature, elle est aussi grandement économe en énergie. La consommation d’énergie pour sa fabrication est en effet dix fois moindre que celle du placo.

    Cette technique, modernisée, mais totalement perdue en France, ressucite le savoir faire des charpentiers du moyen-âge. En effet, les murs extérieurs sur les maisons à colombages étaient constituées d’un treillis de bois, sur lequel, on lissait un mélange de terre et de paille. Ce mélange, qui en d’autres cieux servait à faire de la brique crue est trés isolant, et d’une résistance plus qu’ honnête. En effet, en été, la terre utilisée, souvent de la glaise "cuisait" naturellement sur  l’extérieur, en gardant une bonne isolation à l’intérieur. D’ailleurs il faut noter que le terme de brique crue est souvent impropre, c’est en effet le soleil qui chauffe la brique, et non un four, utilisation spontanée du solaire thermique.
    Le moyen-âge a inventé des techniques à ne plus que savoir en faire, et nous ne faisons souvent que les réinventer.