On voit désormais plus clair avec les objectifs de l’Union Européenne. Ils sont enfin chiffrés (sans détails) :
– réduction par rapport à 1990 de 20 % des gazs à effet de serre (30 % en cas d’accords internationaux),
– effort d’efficience énergétique (réduction de 20 % de la consommation)
– part du renouvelable en hausse à 20 % dans la consommation électrique(contre 6% actuellement),
-biocarburants à 10 % de la consommation.
Combat d’arrière garde du gouvernement français qui défend encore le nucléaire, alors que la priorité est mise sur le renouvelable et les économies.
Cette politique européenne est a la fois incontournable et marque ce qui peut s’analyser comme une rupture vis-à-vis du néolibéralisme actuel.
Ce projet, n’est ni plus, ni moins qu’un grand projet d’équipement industriel, fortement créateur d’emploi (200 000 jusqu’à présent pour moins de 7 % en énergie renouvelable).
C’est d’ailleurs la condition nécessaire pour une vraie compétitivité, pas celle que nous a appliqué depuis 5 ans le gouvernement français et dont la marque se voit tragiquement dans l’effondrement du commerce extérieur, la glorification du retour des bonniches, de la glorification de l’inégalité.
Le travail industriel exige une main d’oeuvre qualifiée et experte (il faut toute une vie pour acquérir certains savoir faire), pas de gens "flexible", "pliable" et "jetable".
Les 25 dernières années, en gros depuis 1980, on a reporté sans cesse une évolution, qui n’était pas une évolution dans le sens qu’on nous a montré, fait subir et imposer, mais pleinement revenir vers une indépendance énergétique, developper, l’éolien (compétitif), le solaire (qui l’est déjà partiellement), développer l’hydraulique(toujours trés compétitif), à l’échelle gigantesque de ce qu’il était au 18°siécle. 20 % peut apparaître un objectif ambitieux, il est à l’echelle d’aujourd’hui, trés faisable, sinon ridicule…Les savoirs faire acquit en la matière sont d’une valeur inestimable…Le seul point faible et idéologique, pour l’instant, ce sont les biocarburants. En matière de transport, la seule maniére véritable de faire est de relancer les transports fluviaux, les transports ferroviaires de marchandises et les économies d’énergie.
Quand aux transports de personnes, c’est la précarité, la flexibilité qui contraint largement à la motorisation obligatoire…
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