Catégorie : histoire des inventions

  • Appuyez sur le champignon

    Appuyez sur le champignon

    PourritureOn devait au champignon, le roquefort, la pénicilline, on lui devra peut-être un bioéthanol.
    En effet, si l’on sait produire du carburant avec le bois, il faut séparer cellulose (riche en glucose) et lignine (pour le sucre et le faire fermenter).
    Pour le moment, on utilise que le broyage mécanique (coûteux en énergie), mais on étudie au Japon, la propriété lignivore de la pourriture blanche.

    Une fois la lignine détruite, l’irradiation par micro-ondes permet d’accélerer la dégradation. La consommation d’énergie est aussi dix fois moindre.
    Le seul problème sera de produire des champignons en nombre suffisant, et ce sera une technique d’extraction longue. Mais, c’est quand même bien connu en milieu agricole. Il n’y a pas si longtemps, les paysans récupéraient les fruits pourris et les laisser macérer avant distillation. L’ensilage (mis immédiatement sous bâche) aussi produit de l’alcool (le lait est alcoolisé, et les vaches, alcooliques et cirrhosées sont conduites jeunes à l’abattoir), de même, si l’on se promène en sous bois, on perçoit aussi des odeurs caractéristiques…

  • La queue du requin

    La queue du requin

    RequinLa queue du requin est le fruit de plusieurs millions d’années d’expérimentation, et donc, s’avére trés efficace. Sinon le requin ne serait plus.
    Aujourd’hui, on veut utiliser une queue de requin bionique pour produire de l’électricité en mer.
    Une firme australienne (biopower) a étudié la question et se propose de la construire.
    Articulé sur un axe rotatif, la queue suit le mouvement de la mer, et absorbe l’énergie de flux er reflux, il n’y a pas de structures rigides, et en cas de courants trop violent, s’allonge sur le sol.

    Peu de résistance à la force du courant, une emprise réduite au fond des mers, premiers prototypes en 2008, commercialisation possible 2009.
    Les points d’ancrage seront réduits (le socle ne nécessite qu’un série de boulons), réduisants d’autant les frais de génie civil. La production peut théoriquement atteindre de 200 à 500 KW, contre 300 à la plus grande centrale (Hammerfest) existante.
    Il n’y a pas de problème d’énergie, seulement des hommes politiques trop influencés par des lobbys.
    En ce qui concerne les usines marémotrices, celle de la Rance est en France l’usine électrique la plus rentable, et elle est dix fois mois puissante qu’Hammerfest…

  • Le temps de diffusion du progrés technique

    Le temps de diffusion du progrés technique

    Leonardje laisse la parole à un internaute :
    "Il semble pointer à l’horizon des concepts qui permettraient de valoriser de façon plus importante le rendement énergétique actuel dans ce domaine de l’éolien avec une esthétique "affinée" de surcroit (voir lien ci-joint). personne ne semble également porter l’attention que mériterait a mon sens ces éoliennes horizontale qui peuvent avantageusement être implantées sur les toits "d’immeubles en zones urbaines" avec une efficacité énergétique et esthétique tout a fait remarquable. ces micros systèmes seraient alors complémentaires des grands champs d’éoliennes qui nous sont promis !"
    Le problème que signale ici ce lecteur, est un problème d’une autre espéce que l’énergie. C’est un problème politique, économique, social et humain, de toutes les époques, et de tous les temps, celui de la diffusion d’un progrés technique, d’une trouvaille technologique, d’un mieux faire quelconque.
    En effet, dans le bâtiment, on peut le dire, le redire et le reredire, ce n’est pas la technologie qui manque, le seul problème, c’est qu’il faut l’appliquer.
    Et c’est là que le bât blesse ;

    La vitesse de propagation du progrés technique, et donc de coexistence entre technologies amenées à disparaitre, et celle destinées à prendre la relève, peut être fabuleusement longue. L’exemple chinois est caricatural. L’empire du milieu, a jusqu’au 18°siécle, tout inventé, ou presque. Et rien appliqué. Le muscle du chinois est moins cher…
    On nous présente la Chine, comme la puissance de demain. Peut être. Mais plus d’un milliard d’habitant vit au moyen-âge.
    L’indifférence du politique, l’absence de politique économique, les faux problèmes (comme la dette), tout est susceptible de freiner cette diffusion.
    Que faut il faire alors ? simple, hideusement simple.
    – Faire connaitre le progrés technique, notamment dans le bâtiment : il y a le DTU, rien de plus simple que de modifier le DTU pour le politique, c’est fait constamment…
    – diffuser ce progrés : donc investir, donc crédits d’impôts, donc prêts à bas taux,
    – ne pas nous présenter l’intérêt des grandes firmes, notamment énergétique, comme "le bien commun", c’est faux.
    – créer des contre-pouvoir, contre lobbys et nouveaux lobbys. On peut, tout à fait créer un lobby du solaire photovoltaïque, ou du petit éolien… Une loi ou deux, suffisent (le dtu aussi)…
    – prendre l’intérêt de 95 % de la population, et non des 5 % les plus riches.
    Et dans nos sociétés assez âgées, il faut mettre aussi en relief, le pouvoir retardateur des seniors : "pourquoi faire ?", c’est courant, comme réaction. Volonté de continuer comme avant, même si tout augmente un peu. Les pensions, ne sont pas globalement mauvaises. Donc il n’y a pas "urgence" à opérer certaines inflexions. Le fioul se paie plus cher ? Pas grave, et ainsi de suite… On apprécie et appréhende le monde, comme au temps de sa jeunesse, de toute façon, vous disent ils, l’énergie, c’est abondant…

  • Chanvre : un vieux matériau

    Chanvre : un vieux matériau

    ChanvreOn redécouvre un vieux matériau de construction et pourtant si pratique et si efficace : le chanvre. Pour certains, c’est synonyme de substance interdite mais il a été utilisé dans les siécles passés à une foule d’usages : corde, construction, textile. Un "magic material" aussi.  Aujourd’hui, c’est l’institut de génie agricole de potsdam et l’université de Dresde qui veut moderniser son utilisation. Plante trés fibreuse, sans déchet (tout peut être utilisé), il fait un excellent isolant.

    Land de Brandebourg et UE investissent dans le chanvre. Bouleversement complet pour cette plante pourchassée pour son utilisation illicite. Pourtant, le "cannabis", le shit, n’est qu’une espéce de chanvre parmi d’autres. Les utilisations industrielles sont légions : alimentation humaine (huile), fabrication de papier, isolant dans le bâtiment (les maisons à colombages souvent), litière pour les animaux, isolant aussi pour les sols, utilisé dans les plastiques et la cosmétique… le chanvre est la plante du développement artisanal et industriel… "les paysans se nourrissent de leur récolte et gagne de l’argent grâce au chanvre, ce qui leur permet de payer les impôts au roi" et c’est de Colbert. Peut être pense t’on aussi au chanvre pour faire des bios carburants : plante idéale ? Produisant une huile riche et possédant beaucoup de fibres.

  • EER : neutraliser les déchets

    EER : neutraliser les déchets

    Centrale_nukeA l’heure où la France s’enferre dans le choix de l‘Epr, par la grâce du poids du lobby électronucléaire, force est de constater, et de plus en plus, que la recherche, les intuitions d’avenir, viennent désormais d’ailleurs, de Chine (spallation), d’Inde (Thorium), mais maintenant aussi d’Israël.
    La firme EER (Environmental Energy resources) a mis au point un réacteur transformant les déchets radioactifs en énergie.
    Le réacteur décompose le déchet, gazéifie les restes de carbone et convertit, les composants en déchets solides.

    EER produit de l’énergie, 70 % servent au réacteur, le reste est revendu…
    Notons bien qu’en France, on gamberge toujours sur ce qu’il faut faire des déchets, et sur l’enterrement (vous avez vu ce jeu de mot), du plateau de Bure. Preuve, là aussi d’une perte de savoir technique, d’une perte de vision, d’une perte d’ambition. Ce genre de réacteur, mis au point par EER, même les écologistes sont obligés d’être pour…

  • Macadam

    Macadam

    Photos_205_2L’invention de Lord Macadam changea les vies. Aujourd’hui, on n’imagine pas les temps de transports, ni les conditions de vie de nos ancêtres pas si lointain. Pas de routes, pas d’échanges, pas de surplus à expédier, et en cas de mauvaises récoltes pas de secours à attendre. Il était plus facile de faire 1000 kilométres en navire que 10 par les mauvaises routes. Les rares auteurs populaires du 18°siécle en parlent comme d’un problème lancinant.  La moindre  voie d’eau utilisable était dotée d’un port.  Paris et Orléans étaient des ports importants.  La découverte de  Macadam permit de doter le pays de routes en bon état, toujours

    praticables. Aujourd’hui, néanmoins se pose la question, avec l’enchérissement du coût de l’asphalte, du simple maintien du réseau actuel. Beaucoup de voies rurales ont été laissé à l’abandon, et on assiste au recul, plus ou moins marqué, des voies. Je me rappelle avoir mesuré la rétractation d’une route : un mêtre de chaque coté, en une vingtaine d’années. Un maire m’avait, à l’occasion parlé d’un nouveau procédé, plus économique (de moitié) et surtout, sans dérivé de pétrole. Prudent, il attendait que les autres tentent l’aventure pour tester la fiabilité, mais en attendait beaucoup (les routes sont en communes rurales une charge trés lourde). Ce nouveau bitume (Végécol), semble tenir ses promesses. Bonnes performances mécaniques dans de nombreuses applications (routes, parking, pistes cyclables), en utilisant les granulats locaux (limitant donc les frais de transport), et ne nécessitant une température d’application de 110°, au lieu de 150. Transparent, la pollution visuelle est nulle, comme la pollution d’ailleurs (pas d’utilisation de procédé pétrochimique). Une invention qui si elle tient ses promesses, aura de grandes répercussions.

  • Centrale solaire à concentration.

    Centrale solaire à concentration.

    Archimde Séville va voir la première centrale solaire à concentration d’Europe, produire de manière commerciale, aprés la fermeture de Thémis. Sa capacité de 11 MW lui permettra une production de 23 GWh d’électricité.
    624 miroirs mobiles de 120 M2 chacun concentrent le rayonnement thermique au sommet d’une tour de 115 métres de hauteur, où se trouvent capteur solaire et turbine à vapeur.
    Une série de centrales du même type est prévue, leur construction s’échelonnera jusqu’en 2013, date à laquelle 300 MW de capacité seront installées.
    La technique de concentration est déjà utilisée dans les fours solaires, et le fût militairement parlant bien avant l’ére chrétienne.

    Archimède en effet inventa des concentrateurs solaires pour incendier les navires romains qui faisait le siége de Syracuse, il inventa aussi des scorpions et autres machines de guerre qui rendirent le siége de -215 à  -212 difficile aux romains. Il est d’ailleurs difficile d’imaginer ce que fût cette période techniquement (celle de la deuxième guerre punique), car aprés des fouilles faites sur le site de Carthage, on vient seulement de retrouver (certains)secrets des métaux Carthaginois…
    Là, il faut aussi signaler les débats qui passionnaient les philosophes grecs, et qui concernaient les progrés techniques. En effet, on note à cette période, une grande question : faut il utiliser ces avancées techniques ? Ils le rejetérent comme après eux les romains, pour ne pas déstabiliser la société.

  • Géothermie horizontale : confirmation

    Géothermie horizontale : confirmation

    CaptageJ’ai encore eu récemment, confirmation de mes craintes concernant la géothermie horizontale. J’avais dans un précédent article indiqué les problèmes dont souffrent ce type d’installation. Comme l’oiseau de mauvaise augure n’est pas très populaire, chaque fois que je l’ai annoncé, j’ai vu l’incrédulité, voire la colère.
    Et puis, les mêmes incrédules m’ont gratifié du discours que je  leur avais fait : disfonctionnement dû à une rupture du terrain (au bout de 7 ans). Là, le problème était relativement bénin. En effet, le mouvement de terrain n’avait que mis à mal une soudure.

    Donc, il n’y a eu qu’à faire un petit trou (1 métre de profondeur), une fois la fuite repérée. Et maintenant, que faire ? simple. Réparer et quand la panne sera plus sévère, et qu’il faudrait reprendre le terrain en entier, changer le mode de pac. Une pac verticale avec eau glycolée est beaucoup plus fiable. Mais pour l’artisan chauffagiste, l’entrepreneur de travaux public du coin est beaucoup plus facile à trouver qu’un foreur, beaucoup plus disponible, et moins cher. En effet, ce métier de foreur est un des plus recherché. Surtout en Allemagne où le succés de la géothermie se renforce et s’accroit chaque jour.
    La révolution énergétique en cours est sans doute appelée à être freinée, détournée par des besoins de main d’oeuvre introuvable. En effet, pour les foreurs, il n’y a pas 36 manières de faire : les former. Impossible de les trouver où que ce soit dans le monde.

  • Recherche : les occidentaux distancés

    Recherche : les occidentaux distancés

    DrapeauindeDésormais, Inde et Chine, dotés de viviers d’ingénieurs importants concurrencent voire distancent les occidentaux sur la haute technologie. La Chine désormais disposait de budgets et d’équipes importantes pour la recherche spatiale, elle va produire un concurrent d’Airbus et Boeing, elle s’attelait à une recherche originale sur le nucléaire (spallation), et l’Inde va faire de même.
    Un réacteur nucléaire expérimental à eau lourde produisant 65 % de son énergie par le thorium (les réserves sont importantes en Inde).

    Ce réacteur sera developpé par le bhabha atomic research centre. Le souci de l’indépendance énergétique est donc lié à cette tentative. Le thorium, comme je l’ai dit est abondant en Inde, et d’une manière générale, il est sur terre, beaucoup plus abondant que l’uranium (3 fois plus). Visiblement les dirigeants hindous intégrent le fait que l’approvisionnement en uranium risque d’être aussi incertain que l’approvisionnement en pétrole. Le budget prévu (entre 262 et 314 millions d’euros) et la puissance (300 MW) indique une certaine prudence par rapport au projet Epr (1600 MW et 3.3 milliards d’euros).
    Ceci étant dit, il faut voir une montée en puissance de la gamme industrielle de l’Inde et de la Chine ; ces dernières ne se contentant plus des industries gourmandes en main d’oeuvre et de peu d’intensité technologique, ni même des industries "moyen de gamme".

  • Solaire ; la meilleure utilisation

    Solaire ; la meilleure utilisation

    Img011Ce que demande le peuple, c’est non pas du pain et des jeux, mais des solutions concrétes. De préférence peu coûteuse et efficace.
    Comme on voit, une chaudiére solaire est  une technologie non pas compliqué, mais simple…
    Il est beaucoup plus compliqué de transformer le soleil en électricité et beaucoup moins rentable aussi.
    Une cuve, des tuyaux, dont certains en serpentins.
    Au 16° siécle on aurait été capable de faire un chauffage solaire.
    Pour le capteur, c’est tout aussi simple, un verre qui fait loupe sur un récepteur d’acier isolé…
    Branché en auxiliaire sur une chaudiére, elle fournit en été la totalité de l’eau chaude sanitaire, et en hiver la moitié. Comme on le voit, cette technologie simple, généralisée, pourrait avoir des effets colossaux en matières de consommation d’énergie, d’émissions de gaz à effet de serre.

    Le problème, comme on le pressent est plus politique que technique. En effet, s’il n’y a aucun problème pour la technologie, il y a un problème de politique économique et de politique monétaire. Quelque soit la technologie choisie, c’est simplement un problème de mise en oeuvre, donc de budgets…

    Et si on veut réduire à rien (c’est possible) la consommation énergétique du secteur habitat, il y faut de l’argent, de l’argent et encore de l’argent. Tant que l’on s’enferme dans des politiques monétaires idiotes, on différe la diffusion de plus en plus urgente de la technologie du renouvelable. Dépenser pour un ménage 1000 euros par ans, ce n’est pas impossible. Pour certains, un investissement de 5000 euros, c’est trop. Le gouvernement, par une palette de mesures, oublie les plus modestes.

    Tva à 5.5, crédit d’impôt, d’accord, mais souvent la baisse de tva est confisqué par le professionnel, et le crédit d’impôt arrive aprés la bataille. La preuve que ce dispositif a été conçu par et pour des nantis.