Catégorie : Réchauffement Climatique

  • 100 milliards d’investissements

    100 milliards d’investissements

    Dollar100 milliards de $ d’investissements dans le renouvelable en 2006. Un record possible grâce au prix records de l’énergie, un soutien des gouvernements, et justifié politiquement par la crainte de réchauffement climatique.
    L’investissement a augmenté de 20 milliards depuis 2005, la précédente année, déjà record historique s’établissant à 80 milliards.
    Le plus important est que la majorité de ces investissements sont des investissements physiques (70 milliards), le reste, le monopoly financier stérile s’établissant à 30 milliards.

    la tendance reste affirmée sur 2007, l’investissement physique devant atteindre 85 milliards de $. Plus important, l’investissement renouvelable, atteint désormais 18 % du montant de l’investissement énergétique global.
    Désormais, aussi, on parle ouvertement de pénurie de pétrole, la fixité du coût de ces énergies, une fois l’investissement initial fait, plaide en leur faveur, et on voit que les arguments qui étaient avancés pour les  récuser étaient davantages liés à une autojustification, qu’à une réalité sérieuse.
    Des axes de développement se précisent. La Chine est un acteur important de ce progrés, avec 10 % du montant total des investissements, avec souvent une technologie 100 % chinoise.
    Objet d’écologistes pendant des décennies, le renouvelable est désormais investit par les investisseurs et les banquiers. On est passé du stade de concept, à celui d’industrie émergente. En même temps, on touche aux limites du libéralisme économique. Ce développement doit son envol aux appuis politiques divers reçus.

  • Grande-Bretagne : gaspillage…

    Grande-Bretagne : gaspillage…

    BlairA l’image de tous les pays bien doté en énergie, la Grande bretagne l’a toujours gaspillée. Charbon d’abord au 19°et 20° siécle, puis comme le charbon était  "dépassé", le gaz et le pétrole furent gaspillés allégrement.
    Depuis l’ére Tatcher, gaz et pétrole de la mer du Nord ont masqué la déconfiture économique made in GB.
    Aujourd’hui, la production de pétrole a baissé de moitié, celle du gaz est insuffisante, et les importations ont succédés aux exportations.
    Géré sur une optique patrimoniale, les gisements de la mer du Nord auraient duré tout le 21°siécle.
    Le gaspillage a été la rêgle. Selon l’étude de Energy Saving Trust, la Grande-Bretagne est le pays le moins efficace et

    le plus gros gaspilleur d’énergie d’Europe, distancés, sinon ridiculisés par tous les autres pays de taille comparables : Allemagne, Espagne, France, Italie.
    Le surcoût présenterait d’ici 2010 16 milliards d’euros et 43 millions de tonnes de CO2 supplémentaires.
    A la déplétion pétrolière, gazière, à l’abandon d’un charbon qui était rentable, s’ajoute la crise d’un nucléaire ancien, vieilli et obsoléte.
    Le livre blanc de Tony Blair, s’articule sur deux points : économie d’énergie, et remplacement des anciennes centrales nucléaires. 19 centrales, qui furent le plus modernes et le plus gros parc. Aujourd’hui pitoyable, et qui ne pourra au mieux être commencé à être remplacé d’ici 10 ans…
    C’était cela le "dynamisme" économique britannique : gaspillage énergétique, et défaut d’investissement…

  • Utilisation du sous-bois

    Utilisation du sous-bois

    SousboisOn l’a compris, economiser l’énergie est aussi important que de trouver de nouvelles sources d’énergies. Et une source d’économie est d’utiliser les sous bois, pour la production agricole. Vieille habitude, celtique d’abord en Europe Occidentale, mais perdue, dévoyée, et qui est remis au goût du jour, dans de nombreux pays du tiers monde atteint de déforestation. Un bois, en effet n’est pas interdit d’exploitation. Les gaulois, et plus tard les français du moyen-âge y élevaient de succulents porcs de glandée. Trop souvent, exploiter un bois, voulait dire le détruire.   

    D’ailleurs, j’ai vu derniérement un sous bois exploité de cette manière, partie pour élevage, partie pour cultures. Ces bois semblent souvent d’ailleurs, beaucoup mieux entretenus que certaines autres parcelles qui tournent à la brousse. Preuve que les savoir-faire anciens peuvent se perpétuer, et être rentables, même à l’heure actuelle. A l’heure actuelle, 30 % des déforestations ont lieu pour des projets cultures et garnds projets industriels, 60 % pour de l’exploitation sur brûlis par des cultivateurs itinérants, 10 % pour de l’exploitation seulement. Les usages sur brûlis étaient adéquates dans une terre d’un milliard d’habitants, pas dans une terre de plus de 6 milliards. Il faut changer les modes d’exploitations, et le pire, c’est que souvent, on sait le faire, et on a su le faire. La forêt, souvent produit, non pas des produits de grande masse, mais des produits à haute valeur ajoutée.
    Les essais d’utilisation des sous bois, sont le plus avancées en Inde, là, il était vital d’agir. La surface forestière était tombé à 8 % de la surface du pays, et se limitait aux parcs nationaux. Protéger réellement, implique la coopération des populations locales, et donc souvent d’exploiter autrement les forêts, plutôt que de les détruire.

  • Bientôt la famine.

    Bientôt la famine.

    Nogodzone" il est possible, qu’hors temps de guerre, les approvisionnements mondiaux en céréales n’aient jamais été aussi bas, depuis 100 ans, peut-être plus longtemps !"
    La survie de la vie dans les océans se pose avant 2050, et "les systéme alimentaires terrestres se trouvent dans un stress important",
    "nous essayons de nourrir ces personnes en plus, de nourrir un cheptel de bestiaux toujours plus important, et maintenant de nourrir nos voitures, tout cela avec une base statique de terres arables. Personne ne devrait s’étonner  que la production alimentaire ne suffise plus".
    Voila, pour le constat. Depuis 1999, les stocks de céréales sont passés de 115 jours à 53.  Il ne s’agit pas d’un accident, il s’agit d’une tendance lourde. Les crises du 20° siécles et plus largement du 19° étaient des crises plus politiques qu’alimentaires, la crise alimentaire pure (le manque pur et simple) va réapparaitre.

    "les agrocarburants cristallisent bien toute la problèmatique de notre civilisation". Suivre le mouvement améne à la famine, doublée d’une dictature.
    Toutes les nouvelles, partout sont catastrophiques : mauvaises récoltes au Kansas, en Australie, en Ukraine, en Russie. Les autres greniers à grains n’arrivent pas à compenser, et de toute façon, sont eux mêmes victimes de mauvaises conditions climatiques. Sécheresse, asséchement des zones tampons que constituaient les marais, ou au contraire, inondations. Pour le moment, les stocks peuvent compenser. Pour le moment…

    Les crises énergétiques, monétaires, de subsitances, se rejoignent, se conjuguent et s’aggravent, sans équivalent, pour le monde occidental, depuis le début du 14°siécle. La crise énergétique annonce une crise de dépopulation…

  • Données internationales.

    Données internationales.

    MappemondeLes propos de G W Bush, le sommet du G8, la tension avec la Russie donne aujourd’hui de poser la question énergétique comme elle se présente dans le monde qui compte, c’est à dire celui des grands pays industriels.
    Certains pays, les plus fragiles, les pays africains notamment connaissent déjà les affres du pic-oil. Malgré des prix affreusement élevés, c’est la pénurie, à peine adouci par la contrebande et l’économie paralléle.
    On peut distinguer 3 blocs inégaux.

    – Le bloc en ascension incontestable est le bloc Russie, flanqué de ses alliés d’Asie centrale. Il préfigure un bloc soviétique appelé à se reconstituer, pour une simple et bonne raison : La Russie est gorgée d’énergie, structurellement excédentaire en toutes sortes d’énergies, de ressources miniéres. Plus la crise énergétique sera violente, plus les pays périphériques seront attirés vers l’orbite russe.
    – Un bloc en ascencion aussi, essentiellement parce que son centre de gravité est l’Allemagne, c’est l’Europe. Grâce à l’Allemagne, elle est bien placé sur les énergies renouvelables, et traditionnellement peu doté en ressources naturelles, avec le poids du passé et des crises, le continent Européen est structurellement économe en la matière. Une qualité quand s’annonce la pénurie.
    – Un bloc en crise, l’amérique du nord, écologiquement  grave au Canada (les pétroles lourds de l’Alberta sont terriblements polluants), la surconsommation, des modes de vie (climatisation, grandeur des maisons) et des véhicules risquent de rendre la crise extrémement violente. D’autant, qu’il faut le répéter, les raffineries US sont à bout de course : elles sont au maximum de leur capacités de production, vieilles et faites pour des pétroles légers, hors, les pétroles sont de plus en plus lourds, produisent des huiles lourdes et peu d’essence, accroissant le hiatus avec le parc automobile : trés peu de diesels.
    Mais ici comme là, un point commun : pour des raisons de politique intérieur, jamais les hommes politiques  n’ont enclenché de politiques d’économie d’énergie. Pire, à l’image de J Chirac en 1986, ils ont promu le gaspillage. Et puis le marché réglerait ça. C’est sûr, qu’il risque de le faire ! Et de façon violente. Les hommes politiques en général, n’ont abordé ce problème, pas sous l’angle du réchauffement climatique (ils s’en foutent), mais parce que les ressources fossiles s’amenuisent et qu’ils ont vu le bénéfice politique que certains en retiraient.

  • FAO : L’avenir est dans l’agriculture Bio

    FAO : L’avenir est dans l’agriculture Bio

    Olivier_de_serres L’agriculture biologique n’est pas un phénoméne de pays développé, ni même un phénomène récent.
    Henri IV se faisait lire le "LeThéâtre d’Agriculture et Mesnage des Champs"d’Olivier de Serres. Pour la première fois, une politique de développement à la fois systématique et méthodique était décrit.
    L’agriculture biologique est directement affilié à ces grands ancêtres. L’agriculture industrielle est un dévoiement dû à la "civilisation pétrole".
    En 2006, l’agriculture bio représentait 31 millions d’hectares de surface dans 120 pays et représente une production de prés de 40 milliards de dollars.
    Cette évolution est félicité par la FAO pour qui il est le mode de production de l’avenir (rapport : Agriculture biologique et sécurité alimentaire).
    Les deux forces de cette agriculture est le peu de recours aux carburants fossiles, et le recours à des productions locales (et pan sur le libre échange et la mondialisation).

    La biodiversité est géré dans le temps et l’espace : rotation des cultures (les plus petites surfaces empêchent les grandes invasions d’insectes ) et cultures associées. Utilisation de la main d’oeuvre locale, rupture de l’endettement agricole, réduction des intrants (pesticides et engrais), qui donnent autossuffisance alimentaire. L’agriculture bio a le potentiel de pourvoir à la demande mondiale, avec un impact mineur sur l’environnement, sans OGM et multinationales du grain.
    Un tel cercle de développement avait été décrit dans "Géographie historique de la France" de Xavier de planhol, qui note qu’au 19°siécle certains arrondissements avaient réussis à garder une population exclusivement rurale d’une densité de 80 Personnes/km2, densité assez extraordinaire, sur des micros exploitations montagnardes dans un contexte difficile.
    On peut dire que la Fao réhabilite la politique de Jules Méline : développement local, soutien à l’agriculture, stabilisation de la société, et mise au rencart du libéralisme économique. Notons aussi les difficultés d’appliquer les innovations d’Olivier de Serres : plus de trois siécles.

  • Hyacinthe d’eau : premiers essais (anciens).

    Hyacinthe d’eau : premiers essais (anciens).

    HyacintheLa hyacinthe d’eau est une plante des plus productrices de biomasse dans le monde. Un hectare produit 200 tonnes de matière séche. Considéré comme une nuisance, on a trouvé en Afrique aucun moyen de l’éradiquer et toutes les tentatives ont tournées au cauchemar écologique, sans que la hyacinthe soit troublée à terme plus que cela.
    Puis un certain nombre d’observation au zimbabwé et en Zambie ont mené à considérer qu’on se trompait de stratégie, et qu’au lieu de s’épuiser à la combattre, il serait plus efficace de l’utiliser, au plus grand profit des populations locales, touchée de nombreux maux. Les gardiens d’un parc national remarquérent que les champignons poussaient trés bien sur les hyacinthes qui avaient été retirées des lacs et qui attendaient leur évacuation.

    Les essais de culture de champignons furent couronnés de succés : 1.1 tonnes de champignon pour 1 tonne de substrat. Ce qui reste de la hyacinthe d’eau aprés la culture de champignon sert d’aliment pour le bétail, les restes servent à l’élevage des vers de terre qui produisent un humus riche, et un engrais apprécié, le purin produit par le bétail nourrit avec la hyacinthe produit du biogaz, utilisé pour épargner le bois de chauffe et limite ainsi la déforestation. En un mot, la hyacinthe d’eau, de problème est devenu solution, créateur de revenus et d’emplois à tous les niveau. La faisabilité technique et économique est trés bonne (amortissement en un an des investissements) et la Grameen Bank soutient les projets, par de la recherche et des prêts.
    Une tonne de substrat produit : 1.1 tonne de champignons, 100 kg de vers de terre, 46 kg de poulets, une tonne d’humus et de biogaz. La totale quoi. La plante du développement. Il faut, bien sûr persévérance.  Les  projets de fermes de champignon, soutenu par le PNUD, ont lieu en Namibie et au Zimbabwé. Le pays le plus riche en hyacinthe (le congo) est lui plongée dans une guerre médiévale et dévastatrice.

  • L’exploitation des bois

    L’exploitation des bois

    Coupe_de_boisOn classe le bois en énergie renouvelable. C’est partiellement vrai et partiellement faux. Le bois est renouvelable s’il n’est pas surexploité, ce qui est le cas dans les pays développés, en général, il est une ressource finie dans les pays sous développés, qui eux puisent allégrement dans le capital forestier.
    D’ailleurs, même dans nos pays, la coupe sélective (comme ci-contre) est loin d’être la rêgle et mérite d’être saluée. la coupe "à blanc" est par contre trés répandue. Comme son nom  l’indique, elle consiste à raser complétement une forêt, sans souci du préjudice visuel, sans souci d’un renouvellement quelconque.

    C’est d’ailleurs là, que le point achoppe. Devant la flambée du prix de l’énergie la filière bois exploite plus, et des signes, là aussi, dans certains pays européen, montre que l’on a rien appris du passé.
    Aprés le charbon inépuisable, aprés le pétrole inépuisable, aprés le gaz inépuisable, ainsi que l’uranium, certains tiennent désormais le discours "du bois inépuisable". Oubliant qu’on avait fort bien réussi, dans les pays occidentaux à épuiser le bois, dans les siécles passés. Et ce, avec des moyens, bien plus primitifs que maintenant : à la cognée et à la scie de long. Seules les forêts privilégiant d’une protection féroce, étatiques, ou villageoise avait réussi à sauvegarder au cours des siécles leur emprise et leur qualité. Là, sur la protection de la forêt, et sa gestion à long terme, il faut bien noter l’inexistence de quelque politique que ce soit.

  • Centrales électriques à paille

    Centrales électriques à paille

    Botte_pailleles centrales électriques chinoises se mettent à la paille. 34 centrales électriques à paille d’une capacité de 1.2 million de KW viennent d’être construites en Chine. Deux fois moins productives en énergie que le charbon, la paille a l’avantage de dégager moins de CO2, de dioxyde de souffre que le charbon. La Chine d’autre part produit 600 millions de tonnes de paille. Il faut aussi prendre en compte que la mise en place de ce système permet l’exploitation de ressources de biomasse délaissées. Souvent des terres ruinées en effet sont incapables de porter autre chose que des "récoltes" d’herbes sans valeur, mais énergétiquement intéressantes.
    On comprend en entendant ces chiffres, que ce qui est en cause est finalement différent de la civilisation pétrole. En effet, depuis le 18° siécle, ce qui a promu les énergies fossiles,

    c’est qu’elles nécessitent peu de main d’oeuvre. D’abord avec le charbon, même si celui-ci était plus vorace que le pétrole en facteur humain, marquait déjà une décroissance par rapport au systéme antérieur, et avec gaz et pétrole, on arrive à des cohortes trés réduites d’une main d’oeuvre trés qualifiée, démographiquement complétement ridicule : par exemple les 20 000 employés de PDVSA, la compagnie pétrolière vénézuelienne permettait de produire 40 % du Pib. Ce qui permet la venue de sociétés trés inégalitaires. Il n’est pas étonnant d’ailleurs que le néolibéralisme se soit développé dans une société pétroliére. Le cas le plus typique est la Grande-Bretagne, où le triomphe Tatchérien a été concomitant à la mise en place du complexe pétrole/gaz.
    D’ailleurs, il est visible aussi avec l’EPR : pour la même somme d’argent (3.3 milliards d’euros) prévu, on créerait dix fois plus d’emploi et autant d’énergie avec le renouvelable. Mais le renouvelable n’est pas une énergie facile à manipuler. Il est, là aussi, trop dépendant du bon vouloir de la main d’oeuvre.

  • Marécage : une forme d’utilisation du sol.

    Marécage : une forme d’utilisation du sol.

    MarcageUn internaute objectait vis-à-vis de la hyacinthe d’eau qu’elle était terriblement productrice de gaz à effet de serre : de méthane. Défaut ou qualité ? Le marécage est une forme d’utilisation du sol. En déclin en France depuis 2000 ans. Jusqu’à 40 % du sol était constitué de marécages. A l’heure actuelle, on s’aperçoit que malgré les "défauts", cette forme d’utilisation de la surface avait ses qualités. Celle d’un régulateur. Et si les maladies étaient apportées par l’eau stagnante et les moustiques, c’était aussi une ressource économique considérable et continue. Des générations y ont puisées leur vie. Non ce n’était pas une forme répulsive. Comme les marais du sud irakien étaient au contraire une forme économique d’aisance et de richesse, même au prix d’inconvénients.

    Les récentes sécheresses en France, ont souvent conduits les agriculteurs à créer des retenues collinaires. On refait ce qu’on avait défait. Partout dans la campagne, ces "nouvelles constructions" voient le jour. Bientôt donc, on exploitera de nouvelles plantes, enfin pas tellement nouvelles, mais oubliées, considérées comme nuisance. Grand-mêres, femmes, filles qui allaient chercher des joncs. Comme on peut le deviner, il faudra réinventer l’agriculture. 50 000 km2, c’est 5 000 000 d’hectares, cela peut donner 1 000 000 000 tonnes de biomasse (jussie ou hyacinthe d’eau)… Le défaut des marais, le méthane, peut être vu comme un avantage. Mais on a été déformé par le pétrole. 20 000 travailleurs suffisait au Vénézuela pour exploiter son pétrole. Cette exploitation sera trés gourmande en main d’oeuvre… Et on a vu avec l’Irak que le "peuple des marais" était loin d’être malheureux. Le marais peut et doit être géré, dans l’intérêt de la collectivité, comme une sylviculture.