Catégorie : Réchauffement Climatique

  • La pompe à chaleur : la pac verticale article III

    La pompe à chaleur : la pac verticale article III

    Pac_iv_1Toutefois, dans la pac verticale, il arrive parfois un problème, c’est qu’on ne trouve pas d’eau.
    On utilise alors le principe de la pac horizontale, on fait circuler un fluide (eau glycolée) jusqu’au fond du forage, le fluide se recharge en calorie et alimente la pac.
    C’est un système un peu moins efficace car la cop (coefficient de performance) tombe à 4.
    C’est à dire qu’on ne produit plus que 4 calories, avec une calorie consommée. C’est une punition légère et qui n’enlève rien à l’intérêt du système.

    le seul problème de cette technologie est d’être bridée par … le manque de foreur…
    La aussi une autorisation administrative est nécessaire.
    les problèmes avec les pac verticales sont beaucoup moins nombreux qu’avec les pac horizontales. En effet les mouvements de terrain sont beaucoup moins à craindre, souvent pour plus de sureté, les foreurs cimente le puit. Sans être inexistants, les problèmes sont rares.

  • la pompe à chaleur : le captage vertical article II

    la pompe à chaleur : le captage vertical article II

    Pac_vv_4Il existe deux sortes de pac à captage vertical.
    Etudions ici le plus efficace (cop de 5), c’est à dire chaque calorie consommée en fournie 5.
    La possibilité d’installer cette pac est liée à l’existence ou non d’une riviére souterraine sur le terrain ou d’une ressource en eau suffisante.
    Le forage en lui même n’est pas un problème, il peut descendre à 80 métres ou plus.
    Une variante consiste à avoir deux puits, un de captage, un de relâche des eaux (en cas d’insuffisance de la ressource, les eaux, en cheminant d’un puit vers l’eau se rechargent en calories).
    Ce genre de technologie est surtout possible  et même très aisés à proximité d’une rivière.
    En effet, au lit visible de la rivière se conjugue un lit souterrain.
    Le lit visible recharge constamment le lit souterrain.
    Et dans ce cas de figure, le recours à un foreur n’est même pas obligatoire.

    En effet, la ressource est souvent proche, et il suffit de prévoir une base de puisage assez large.
    Cette technologie risque d’être limité par la loi sur l’eau.

  • la pompe à chaleur : le captage vertical

    la pompe à chaleur : le captage vertical

    Pac_ivLe captage vertical pour une pac est le plus efficace.
    Il n’est pas aimé du tout par les chauffagistes, pour la bonne raison que la plupart ne le connaissent pas, qu’il nécessite souvent l’intervention d’un foreur, que le forage est coûteux et le foreur est une espèce rare.
    De plus une autorisation administrative est nécessaire.
    Alors que les chauffagistes peuvent à l’inverse faire appel aisément à l’entrepreneur de travaux publics du coin, pour une pac horizontal.
    Le cop pour un captage vertical s’établit à 4 ou 5 suivant le système possible.

    Dans une construction neuve, il est possible de faire le forage, non à l’extérieur, mais dans la maison, chose impossible après.
    Mais il est possible de doter tous les logements existants de ce sytème.

  • la pompe à chaleur à prise d’air : une bonne solution.

    la pompe à chaleur à prise d’air : une bonne solution.

    Pac_vv_3Il existe aussi une pac à prise d’air, elles sont désormais de bonne configuration et atteigne le cop (coefficient de performances) correct de 3.
    Les pompes à chaleur perche, avaient notablement discrédités ce genre de technologie, et un certain nombre de gens ont encore cela en mémoire, il faut alors recadrer les choses.
    La perche gelait à 0 ° et était donc à ce niveau là un chauffage électrique classique. Les pompes actuelles ne souffrent de ce défauts qu’à – 15° (les pac sont désormais dotées d’un inverseur) chose beaucoup plus inhabituelle sous le climat actuel de la France, tout le monde en conviendra.
    Néanmoins pour ces périodes là, un chauffage d’appoint peut être nécessaire.
    Il peut être monté en air/air ou en air/eau.
    C’est néanmoins, la moins bonne des pacs.
    Elle peut être toutefois une très bonne affaire, à savoir :
    – pour remplacer un chauffage électrique pur,
    – pour la ville.

    Elle peut être toutefois une très bonne affaire, à savoir :
    – pour remplacer un chauffage électrique pur,
    – pour la ville.
    Neanmoins, il faut se méfier des conditions d’installations.
    A savoir, mettre la sortie sur la façade la plus ensoleillée et la plus chaude. Plus l’air extérieur est chaud, plus le cop sera efficace (certains mettent la prise d’air sous une veranda).
    Comme dans bien des cas l’avis de plusieurs professionnels peut être nécessaire.

  • Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électro-nucléaire article IV

    Tout le monde n’a pas la chance d’habiter un émirat électro-nucléaire article IV

    Pac_v_1La pompe à chaleur et son principe n’est pas neuf.
    Il existait, il y a bien des années. La Finlande par exemple est bien doté en cet équipement, et la Finlande est sous le cercle polaire.
    Ce risque n’avait guère échappé à notre compagnie d’électricité nationale et préférée. Elle qui se dotait de moults centrales nucléaires et qu’adviendrait il d’elle si elle se retrouvait avec ce genre de fantaisies ?

    Alors elle réagie énergiquement et habilement et promue la pompe à chaleur P E R C H E.
    Contrairement aux modèles nordiques qui fonctionnaient (déjà) sur captage au sol, elle, elle fonctionnait sur captage d’air.
    C’est là que se situait l’astuce.
    En effet, à zéro et en dessous, la P E R C H E se transformait en chauffage électrique classique.
    Pourquoi ? Simplement parce que l’entrée d’air gelait !
    La perfection pour Edf, quand il faisait froid, la P E R C H E n’était d’aucune utilité.
    Bien entendu, son "succés" dura ce que dure les roses..;

  • la pompe à chaleur : la pac horizontale article II

    la pompe à chaleur : la pac horizontale article II

    Pac_vv_1Une erreur souvent commise et largement répété par les chauffagistes est que l’installation d’une pac, dont la production de chaleur est à basse température est qu’elle ne peut se marier avec un système classique de chauffage par radiateur.
    C’est entièrement faux.
    On peut très bien avoir une pac sur chauffage central classique à radiateurs.
    Les industriels fabricants de chaudières, ont trés bien vu le parti qu’ils pouvaient prendre du parc déjà existant. Ils ne pouvaient faire l’impasse dessus.
    Effectivement, il faut une sortie d’eau, au départ élevé, mais  c’est parfaitement possible.
    L’aspect extérieur de l’engin n’est pas anodin non plus.
    Cela ressemble a un refrigerateur.
    Blanc, propre et de moins en moins bruyant.
    Toutes les qualités.
    Un point a été soulevé pourtant sur certains modéles.

    La durée de vie de la pac est plus élevé sur 380 v que sur 230 v.
    Un autre aspect est à signaler, la possibilité en été d’inverser la pac pour rafraichir.  Mais là, l’économie d’électricité est en partie annulée par une utilisation plus longue de la pac. ( c’est souvent en option seulement).

  • la pompe à chaleur : la pac horizontale

    la pompe à chaleur : la pac horizontale

    Pac_vvLes pompes à chaleur sont sans aucun doute le chauffage de l’avenir. Il en existe differents types. La plus couramment installé sur une maison neuve est la pac dite sol/sol. Le principe est simple, c’est la récupération des  calories dans la terre par l’intermédiaire d’un fluide qui chauffe la maison (par un plancher chauffant) et produit l’eau chaude sanitaire.
    Le cop (coefficient de performance) atteint 4, c’est à dire que pour chaque calorie consommé (electricité) il en produit 4.
    C’est un chauffage électrique très amélioré, et compatible avec une production individuelle d’électricité.
    C’est loin d’être la meilleure solution, même si c’est la plus usitée.
    pourquoi est elle la plus utilisée ?
    C’est simple, les chauffagistes savent le faire et dispose aisément d’engins de chantiers pour le réaliser.
    On enterre des capteurs à 1.5 métres (le gel est à 80 cm) sur une surface égale au minimum à 1.5 fois la surface chauffée.

    Cette solution souffre de certaines tares.
    En effet, le pelletage coûte cher et peut être à recommencer rapidement.
    EXplications : le sol bouge, ondule et même si les tremblements de terre sont rares en France, ils ne sont pas inexistants, et très rapidement le captage peut être hors service, alors la pac se transforme en chauffage électrique classique, gouffre énergétique.
    Sur longue durée, il y a toutes les chances que ce captage souffre de ce genre de problème.
    Autre problème constaté fréquemment, la formation de permafrost. En effet, il arrive souvent que le terrain utilisé soit trop petit. L’utilisation du sol est alors impossible pour n’importe quel usage.
    Le sol peut aussi se dessécher, le captage l’épuisant, et en calories et au niveau hydrique. Là, la solution est cependant assez simple, il faut bonifier le terrain par ajout de sable.
    mais le coût n’est pas nul…

  • « Torchage » des gaz, un gâchis monstre

    « Torchage » des gaz, un gâchis monstre

    Torchere PARIS (AFP) – Le brûlage des gaz à la sortie des torchères des puits de pétrole contribue, autant que le transport aérien, au réchauffement climatique, a mis en garde la Banque mondiale, qui a invité les pays producteurs et les compagnies pétrolières à agir.

    Chaque année, plus de 150 milliards de mètres cubes de gaz naturel sont brûlés à la torche et rejetés dans l’atmosphère, une pratique considérée comme efficace pour se débarrasser des gaz associés à la production pétrolière.

    Mais elle a un impact sur le changement climatique, car elle induit l’émission d’environ 390 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an, principal gaz à effet de serre (GES), a indiqué mercredi Rashad Kaldany, directeur du département Hydrocarbures du groupe de la Banque mondiale.

    Ce chiffre est "supérieur" au total des efforts annuels de réduction d’émission des pays riches dans le cadre du protocole de Kyoto, a-t-il souligné.

    Il est également proche des émissions de CO2 dues au transport aérien international, 400 millions de tonnes de CO2 par an, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

    Le protocole de Kyoto impose à 35 pays industriels et l’Union européenne de ramener leurs émissions de GES de la période 2008-2012 au niveau de l’année de référence 1990.

    Au niveau mondial, 26,9 milliards de tonnes de CO2 ont été émises en 2004, selon l’AIE.

    En outre, le "torchage" des gaz représente un véritable gâchis énergétique, a fait remarquer M. Kaldany, qui s’exprimait devant la presse à l’occasion d’un forum de la Banque mondiale sur ce sujet à Paris.

    L’extraction du pétrole fait généralement remonter à la surface des gaz associés et dans les pays dépourvus d’infrastructures ou éloignés d’un marché gazier, ces gaz sont rejetés et brûlés.

    Or, plus de 85% des gaz torchés sont produits dans des pays en développement.

    Les 150 milliards de m3 ainsi brûlés chaque année représentent l’équivalent de 25% de la consommation de gaz des Etats-Unis et de 30% de celle de l’Union européenne. En Afrique, le volume des gaz torchés est estimé à 40 milliards de m3 par an, soit la moitié de la consommation d’énergie du continent.

    Le groupe de la Banque mondiale a lancé en 2002 un "Partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés" (Ggfr) afin d’encourager les efforts menés dans les pays producteurs pour réduire le torchage des gaz en développant leur réutilisation et leur commercialisation.

    Parmi les 20 principaux pays producteurs de gaz torchés dans le monde, le Nigéria arrive en tête avec 24,1 milliards de m3 en 2004, devant la Russie avec 14,7 mds m3.

    Pour la Russie, il s’agit des "chiffres officiels", a souligné Bent Svensson, directeur du Ggfr. "C’est peut-être plus", a-t-il indiqué, précisant que les évaluations sont effectuées à l’aide d’images satellites qui nécessitent d’être affinées.

    "Au cours des dernières années, de petits progrès ont été réalisés pour réduire le torchage des gaz mais il faut faire plus", a déclaré M. Kaldany.

    Il a cité le projet "Kwale" mené au Nigeria en coopération avec le groupe italien Eni pour la cogénération d’électricité avec les gaz rejetés, permettant d’éliminer 1,5 million de tonnes de CO2 par an.

    Certains projets pourraient ainsi être réalisés dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP) du protocole de Kyoto, qui accorde aux industriels des pays riches des crédits d’émission pour leurs investissements "propres" dans les pays en développement.

    /fin de citation AFP/

    Crude_oil_distillationfr Il faut aussi noter que brûler ces gaz en torchère est un moindre mal: relachés dans l’atmosphère, les gaz non brûlés ont un effet largement plus néfaste que le CO2: Le méthane (CH4, ou "gaz de ville") a un effet de serre 21 fois plus important que le CO2 !

    Ces gaz doivent aussi être évacués des installations, sous peine de surpression et explosions des raffineries ou des puits de forrage.

    Reste à valoriser ces gaz (par récupération et mise en conduite, ou par bûlage en vue de produire de l’électricité, etc …), mais cela est souvent difficile car les raffineries ou les puits de forrage sont souvent éloignés de toute civilisation.

    à voir aussi:
    Raffinage du pétrole sur wikipedia

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article II.

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article II.

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    Le milieu naturel,original, quel est il ? Certains parlent d’une forêt couvrant 90 % de la superficie à l’époque préhistorique. C’est méconnaître totalement l’histoire.

    La forêt n’a sans doute jamais dépassé les 40 % du territoire, le reste étant couvert de marais.

    Les marais ont été les milieux les plus attaqués par l’homme.

    En effet raser une forêt demande un effort colossal, drainer un marais est beaucoup plus rapide : Une simple tranchée suffit.

    A l’inverse, une forêt sans être humain est un dédale, un pôle de répulsion, où les arbres tombés pourrissent sur place. Les maladies aussi y pullulent. La reforestation nous a entre autre apporté la maladie de lyme.
    Les celtes avaient une adoration pour l’aulne (verna) : bois des marais, il est réputé imputrescible, sans grande valeur, il est pourtant un élément d’investissement durable : on dit que Venise est bâti sur des pieux d’aulnes.
    D’ailleurs forêt ne veut pas dire espace sauvage et abandonné. A l’heure actuelle on apprend aux paysans du tiers monde à utiliser les sous-bois ; à les cultiver pour éviter la déforestation.

    Les paysans gaulois savaient d’ailleurs fort bien utiliser ces sous-bois, ils en tiraient entre autres de savoureux cochons élevés à la glandée. (très appréciés en Armorique parait-il).
    A tel point que certains lotissement anciens, bâti au début des années 1970, prennent aujourd’hui une forme particulière, particuliérement verte, à tel point qu’on peut pratiquement parler de forêt-lotissement.
    Dans les charges habituelles contre ce genre d’habitat, il est bon de rappeler certains élèments qui ne sont pas forcément négatifs.
    De plus la végétalisation peut entrainer de notables économies d’énergies : on conseille toujours de couper le vent avec des murailles végétales.

  • Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article I

    Le bois énergie ou la longue histoire de la forêt en France. Article I

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    Les 17 000 000 d’hectares de forêts viennent d’être officiellement dépassé en France, soit 30 % du territoire national.

    Officiellement elle progresse de 60 000 hectares à l’année, elle est composée à 64 % de feuillus de 36 % de résineux.

    On peut classer les feuillus comme une forêt ancienne. Et les résineux comme une forêt plus récente.

    Contrairement à ce que l’on croit la forêt n’est pas un espace naturel (la forêt primaire qui a pu se reconstituer en France couvre moins d’un pour cent de la superficie), mais un espace cultivé.

    La culture se fait simplement sur 25 à 200 ans suivant l’espèce. Les espèces qui se développent le plus lentement comme le chêne sont évidemments de grande valeure, les espèces plus rapides servent surtout à la fabrication de la pâte à papier, n’ont ni les mêmes qualités de résistance mécaniques, ni les mêmes qualités énergétiques.