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  • Le Tartuffe : l’énergie verte…

    Le Tartuffe : l’énergie verte…

    TartuffeL’ouverture des marchés entraine une nouveauté : on peut s’encquérir de l’origine verte, ou non de l’électricité consommée, en s’abonnant à un fournisseur ad hoc.
    La tartufferie n’a d’égale que la suffisance d’Al Gore, qui lui même se gave de 220 000 kwh/an.
    En effet, avant de parler "d’électricité verte", il est beaucoup plus important, facile et rapide de parler de négawatt.
    Le potentiel d’économie d’énergie est phénoménal, et c’est en faisant appel à se potentiel qu’on a brisé la tendance à la hausse pendant la décennie 1975-1985, en se hâtant de l’abandonner aprés, sous pression des lobbys énergétiques.
    C’est dans ce sens que va le CLER :
    "les énergies renouvelables n’ont pas de sens si c’est pour gaspiller l’énergie."

    En attendant, CLER et le WWF vont mettre en place le label EVE, chargé de labelliser les offres réellement vertes.
    Il faut bien le reconnaitre, celle-ci n’existent pas à l’heure actuelle en France.
    Toujours est il que faire appel à ces offres est sortir du marché réglementé, et que des hausses violentes de tarifs sont à craindre…
    De plus, la ligne ne fait pas le tri entre le courant non électronucléaire et le nucléaire…
    Bonne tartufferie, donc. La solution ? Réduire les consommations, passer à la maison passive, bioclimatique ou de n’importe quel nom qu’on l’appelle… C’est la seule solution vraisemblable, mais infiniment douloureuse aux lobbys, qui rigole bien quand on parle "d’électricité verte" (elle leur va tout à fait, le bal continue).

  • Jaurès Alferov : l’avenir est solaire.

    Jaurès Alferov : l’avenir est solaire.

    Jaures_alferovLe prix Nobel de physique, Jaurès Alferov, en visite à New Delhi, est on ne peut plus clair : pour l’humanité, le futur sera solaire, à savoir "la transformation de l’énergie du soleil à partir de batteries solaires et d’hétérostructures siliciques et semiconductrices". Pour lui, cette énergie évincera à terme l’électronucléaire, qu’il voit comme une énergie transitoire.

    Pour lui aussi, il est clair que l’effort et les fruits de la recherche se trouveront en Asie, par l’importance des budgets, et le nombre de chercheurs, ainsi que par leur compétence. Mais, on peut noter quand même des différences d’approches significatives : les recherches chinoises sont menées à grande échelle, pour l’Inde, le pays a le vent en poupe dans les domaines des technologies semiconductrices, de physique des semiconducteurs, la microélectronique et l’optoélectronique.
    Si l’on voit les panneaux solaires, atteindre en cette fin de décennie, une viabilité économique, le processus n’en est visiblement qu’à ses débuts. On voit aussi des différences fondamentales dans l’organisation des enseignements. L’université technique de Madras est constitué de 270 campus et de 500 000 étudiants. On voit qu’en matière scientifique, l’occident a du souci à se faire.

    Source : Ria Novosti.

  • L’Alberta : déplétion et remise en question

    L’Alberta : déplétion et remise en question

    Alberta_canadaL’Alberta a été longtemps "le" pôle du libéralisme au Canada. Celui est gavé de ressources par la nature est peu enclin à partager. Cela s’est vu avec la Grande-Bretagne Tatchérienne, avec les provinces sécessionistes boliviennes, avec le secteur pétrolier Vénézuelien… Et puis la roue tourne. Soit le retour de bâton est politique, soit il est géologique. Si l’Alberta est bien pourvu en pétrole non conventionnel, l’exploitation est délicate. Délicate parce que si les réserves sont immenses, elles ne sont pas aisément exploitable.
    En effet, pour 10 tonnes de sable, il y a une tonne de pétrole. Jusqu’à maintenant, on injecte de l’eau chaude dans le sable pour liquéfier le pétrole. Le Gaz canadien y passe en grandes quantités (et s’y épuise).

    Directement on consomme 1 baril de Tep pour en produire 3, et avec les consommations connexes, on arrive à 2 pour 3. Les mines, sont, à l’heure actuelle, trés gourmandes en énergies fossiles… Main d’oeuvre qui se déplace, engins de chantiers, etc… On est loin du rapport initial de récupération du pétrole : 1 baril de tep dépensé pour 100 produites. Aujourd’hui, avec l’Alberta, on est dans un autre ordre de grandeur, discutable, il est vrai, mais en tout état de cause, trés défavorable 2 pour 3, dans le pire des cas. 1 pour 3 dans le meilleur… Pour les pétroles de l’Alberta, le grand voisin du sud aimerait bien voir une substitution des champs de l’Alberta, aux champs saoudiens. Mais les mentalités changent à une vitesse phénoménale, aucun pays producteur n’a envie de suivre le contre-exemple britannique, le divorce Canada/Usa dans l’appréciation de l’exploitation est désormais visible à l’oeil nu.
    Voila pour les données du problèmes.

    source : reuters

  • La queue du requin

    La queue du requin

    RequinLa queue du requin est le fruit de plusieurs millions d’années d’expérimentation, et donc, s’avére trés efficace. Sinon le requin ne serait plus.
    Aujourd’hui, on veut utiliser une queue de requin bionique pour produire de l’électricité en mer.
    Une firme australienne (biopower) a étudié la question et se propose de la construire.
    Articulé sur un axe rotatif, la queue suit le mouvement de la mer, et absorbe l’énergie de flux er reflux, il n’y a pas de structures rigides, et en cas de courants trop violent, s’allonge sur le sol.

    Peu de résistance à la force du courant, une emprise réduite au fond des mers, premiers prototypes en 2008, commercialisation possible 2009.
    Les points d’ancrage seront réduits (le socle ne nécessite qu’un série de boulons), réduisants d’autant les frais de génie civil. La production peut théoriquement atteindre de 200 à 500 KW, contre 300 à la plus grande centrale (Hammerfest) existante.
    Il n’y a pas de problème d’énergie, seulement des hommes politiques trop influencés par des lobbys.
    En ce qui concerne les usines marémotrices, celle de la Rance est en France l’usine électrique la plus rentable, et elle est dix fois mois puissante qu’Hammerfest…

  • Allemagne : excédent toujours

    Allemagne : excédent toujours

    Drapeau_allemandAlors que le capitalisme anglo-saxon s’enfonce dans les déficits extérieurs, dans l’effondrement de l’investissement productif, qui atteint, là aussi des niveaux de ridicule jamais encore vus, même à la période pré-révolution industrielle, l’Allemagne et le capitalisme rhénan affichent des records, pratiquement chaques mois.
    Il est curieux d’abord que nos Jt préférés nous présentent d’ailleurs les pays ultra-excédentaires comme "attardés"et ceux ultra-déficitaires comme "dynamiques".

    Le dynamisme de production est allemand. Sa spécialisation ancienne (la machine outil et l’équipement industriel) fait que ses productions sont sans égales dans le monde, donc, indépendantes du prix, mais sa spécialisation nouvelle (les énergies renouvelables) marche aussi trés fort. A tel point que les firmes germaniques n’essaient pas de développer des nouveaux produits, car elles n’arrivent pas à faire face aux commandes de leurs produits précédemments développés. C’est le cas d’Enercon, fabricant d’éoliennes, qui a décidé de mettre "sous le coude", la recherche et la fabrication d’éoliennes off-shore. Le manque de main d’oeuvre, à tous niveaux, dans la construction, et à la production, explique cette carence. (Qui a dit qu’il fallait flexibilité et précarité ?)
    Les exports se chiffrent à 84 milliards d’euros, les imports à 65.5, l’excédent est de 18.5 milliards.

    Autre différence KOLOZZALE : l’investissement industriel. Alors qu’il s’effondre dans les pays anglosaxon, il flambe au Japon et en Allemagne.

  • Forêt : améliorer la valorisation

    Forêt : améliorer la valorisation

    Photos_204_2Que ce soit l‘IVALSA (institut de la valorisation du bois) en Italie, ou des études, des essais parues en France, toutes disent la même chose. La biomasse de la forêt, en pleine reconstitution et expansion est mal exploitée en Europe. En effet, la plupart de la biomasse est abandonnée sur place ( branches, feuilles, écorces) et pourraient donner lieu à valorisation soit en carburant, soit en combustible.
    Ceci, sans que cette exploitation remette en cause la forêt. En effet, l’usure des sols est peu à craindre, si on ne fait pas

    de coupes à blanc, et il est à noter, que ce genres de forêts, s’est justement reconstituées sur des terres ruinées, ravinées, à partir du début du 20°siécle.
    Mais les études les plus pensées et les plus poussées, incitent à dire que la finalité de la forêt doit être le carburant et non le chauffage. En effet, le chauffage peut être réduit à la portion congrue, tandis qu’il n’existe que peu ou pas d’alternative au carburant pour le transport (du moins à l’heure actuelle). La rentabilité de ce secteur, doit désormais se penser dans une économie locale. Seront rentables les entreprises locales, dés qu’il y a éloignement, celle-ci devient vite inexistante. Mais c’est un problème que l’on connait bien en économie agricole.

    Les carburants seront donc locaux…ou point…

  • Coercition automobile

    Coercition automobile

    Photos_120Les émissions de Co2 des voitures neuves devaient passer en 2012 à moins de 120 g au kilométre, selon l’accord volontaire passé avec les constructeurs, d’abord européens, ensuite asiatiques japonais et coréens). Comme cet accord n’a strictement aucune chance d’être respecté, on va donc légiférer.
    Ces objectifs correspondait à des véhicules diesels consommant 4.5 litres au cent, et des véhicules essence en consommant 5.
    Le problème est que les voitures les plus puissantes, sont les plus gourmandes, et les plus émettrices de co2. Pour ne pas les citer : Mercedes, Audi, Porsche, BMW, Jaguar et Land Rover. Seuls Fiat, Renault et Peugeot-Citroën sont en mesure de respecter ces normes, avec  une  moyenne de 140 en 2008, contre 172.5 en 2006, pour les autres constructeurs, et les progrés sont infinitésimales (-0.5 %).

    Donc, on fera un étiquetage, des incitations fiscales, des efforts de recherche (publiques ou subventionnés) destiné à ramener ce chiffre à 95 en 2020.
    Là, le clivage est net entre constructeurs : "Une source italienne a confié : "Nous ne voulons pas financer les voitures allemandes, voraces en carburant"."
    quand au président de Toyota, : ""Des questions globales telles que la réduction des émissions de CO2 et la préservation de l’énergie exige davantage qu’une technologie améliorée".", il est plus explicite encore.
    Sont incriminés ces salauds de consommateurs, accusés de vouloir des véhicules de plus en plus puissants et dotés de plus en plus de tout, mais l’objection essentielle, est que l’on se garde bien de lui proposer un "minimum automobile", à l’instar de citroën et de sa deux chevaux, et ce, sous le prétexte "qu’il n’en veut pas". Et quand on le fait, comme c’est le cas pour la Logan Renault, c’est à son corps défendant…
    Là aussi, est utilisé le sempiternel argument, il ne sert à rien que les européens fassent des efforts, alors que les autres… Moralité : on en vient à espérer que le pic oil soit bientôt là, ou déjà passé pour mettre tout le monde d’accord, et accélérer le changement technologique.
    Ce qui est remis en cause, c’est la démocratisation de l’automobile, par la montée des gammes.

  • Sénat Français : on gamberge aussi

    Sénat Français : on gamberge aussi

    Senat_iSi les problèmes énergétiques ont été quasiment absent, ou traité cavaliérement durant la campagne présidentielle, la veille de ce premier tour, un rapport du sénat prouve que l’ampleur de la crise à venir est clairement mais encore partiellement perçue.
    – tout d’abord le pic-oil, à l’image du sénat américain, le sénat français en accepte l’idée… pour 2030, ce qui avec 143 milliards de tonnes à extraire (2003), pour 130 déjà extraites, donne un espoir forcené dans les nouvelles découvertes, estimées à 140 milliards… Ce qui est totalement éloigné des découvertes effectuées depuis 1980, fort modestes. La simple lecture de ces chiffres donne 2005, plus peut-être 2 ou 3 ans.

    là aussi, l’évidence à du mal à se faire jour. Une assemblée aussi vieille espére forcément que le changement ne la concernera pas…
    – Ensuite, pour une génération qui avait totalement sous estimé les énergies nouvelles, elles sont acceptées comme une évidence. Même plus d’objections techniques, la seule inconnue est la date de maturité des énergies renouvelables, variable selon les secteurs.
    – les seuls freins sont des freins de mentalités, l’éolien particulièrement, qui choque les gens sa la présence, mais aussi de main d’oeuvre, mais aucune n’est à négliger. Le point est seulement mis sur leur faible poids actuel. Est négligé complétement que c’est ce faible développement qui rend certaines énergies irréguliéres, ce qui permet d’instrumentaliser cette irrégularité. L’éolien est irrégulier à l’échelle d’un petit pays, mais stable sur un grand, où l’éolien serait correctement developpé, ce qui n’est pas le cas, même de l’Allemagne actuelle. Par contre, une bonne appréciation des potentiels est fait. 50 % de rendement espéré pour le photovoltaïque, par exemple.
    La mise en place est désormais une simple affaire de volonté politique.
    "Quel que soit l’intérêt pour l’économie mondiale de la croissance du commerce international, il n’est plus possible d’en asseoir les règles de fonctionnement sur le seul système de diminution des barrières tarifaires et contingentaires." Voila pour l’OMC…

  • Rapport du Sénat II

    Rapport du Sénat II

    Senat_iiiLe rapport du sénat, prévoie aussi de sécuriser les approvisionnements : politique du gros bâton, par le contrôle du détroit d’Ormuz. Là, on se demande si nos sénateurs voient clairs : la présence massive occidentale en générale et américaine en particulier dans le golfe, nuie autant, qu’elle assure l’approvisionnement…Assister aussi la Russie dans la modernisation de ses raffineries.
    le point suivant seul apporte un peu de fraicheur :
    ACTION SUR LA DEMANDE… Enfin…
    Et notamment RELANCE des économies d’énergies, façon

    polie de dire qu’on les avait complétement abandonné depuis 20 ans… Données révolutionnaires :
    – modernisation de l’industrie,
    – économies d’énergies du bâtiment (construction et réhabilitation),
    – optimisation des normes et de l’utilisation des appareils électroménagers,
    – réduction des consommations des véhicules à 3 L/100 km pour une puissance réduite…(Exit le 4X4 urbain).
    On note aussi :
    – diversification des sources d’énergies fossiles,
    – subventions et recherches,
    comme on le voit une approche trés classique… Et trés peu dévoilée… peut-être parce qu’elle marque la fin du libéralisme économique ?

  • Rapport du Sénat

    Rapport du Sénat

    Senat_iiRapport d’information n°105, déposé le 24 novembre 2005 : "La hausse des prix du pétrole : une fatalité ou le retour du politique".
    Ce rapport est éloquent, public, il est une mise au point qui met à plat tous les risques. Pourtant, il n’a guère été relayé par les médias.
    Liste, non exhaustive, des risques :
    – risques de conflits,
    – risques pour la croissance mondiale, les tensions ne peuvent être réduites qu’en limitant la consommation.

    Il est noté que la consommation du pétrole contribue au réchauffement climatique (on peut voir, dans cette allégation aussi, la volonté d’instrumentaliser ce changement climatique, ce qui est reproché à Al Gore).
    – L’offre de pétrole ne pourra satisfaire une demande (2030) comprise entre 115 Mbj et 138 Mbj. De plus, tous les producteurs n’ont strictement aucun intérêt à augmenter significativement leur offre. (Pourquoi vendre bon marché, ce que l’on peut vendre cher ?).
    – Concurrence (forcément déloyale) des nouveaux pays consommateurs.
    – Selon le sénat, le marché pétrolier est incapable de s’autoréguler.
    En conséquence, l’intervention de la puissance publique est nécessaire et vitale. Elle consiste :
    A) améliorer l’information des marchés (là, je me demande à quoi cela va servir ? et de plus, il apparait difficile d’avoir une vraie information : tout le monde ment),
    B) renforcer la transparence des marchés papier (là, on est dans l’idéologie pure, les marchés étant internationaux, on s’aligne sur le plus opaque et le plus menteur),
    C) meilleure utilisation des stocks stratégiques : c’est bien, mais ils ne sont pas éternels, non plus,
    D) aprés le verbiage des points A, B, et C, on atteint le point crucial : investir pour augmenter l’offre. Seulement, comme les pays producteurs ne semblent pas vouloir réellement l’augmenter et que les compagnies pétroliéres ont des bénéfices dont ils ne savent que faire, ce point atteindra vite ses limites. Mais le rapport du sénat ne s’arrête pas là…