Blog

  • Du concept abscons de « transition énergétique »

    Du concept abscons de « transition énergétique »

      XOM-electricité 2030La notion de transition suppose qu'un ensemble dépendant d'un ou plusieurs paramètres passe d'un état stable A vers un nouvel état stable B au travers d'un processus excité, plus ou moins bien maîtrisé, avec apport global ou émission d'énergie. Par exemple on utilise le concept de transition démographique pour décrire les transformations au sein d'une société dues à l’allongement d'espérance de vie des individus et à l'accroissement de leur niveau de vie avec réduction de la taille moyenne des familles. En physique, l'effet laser est le résultat d'une transition énergétique violente à la suite d'une excitation d'un groupe d'atomes par pompage optique, de même une révolution populaire est une transition politique violente, conséquence de frustrations cumulées et imperceptibles de nombreux individus isolés. C'est la raison pour laquelle il est très difficile pour un observateur d'annoncer l'imminence d'un processus révolutionnaire qui va conduire le plus souvent vers un état politiquement plus stable.

     Le concept écolo de "transition énergétique" repris (naïvement ou électoralement?) par certains de nos leaders politiques les plus intelligents, parmi lesquels figurent d'éminents Énarques° et même des Polytechniciens, c'est vous dire…, ce concept donc suppose qu'il existerait un mix énergétique stable et vertueux vers lequel les nations devraient se diriger à marche forcée pour éviter la catastrophe climatique ou nucléaire (on ne sait plus trop) qui nous menace.

     Mais l'histoire des ressources énergétiques utilisées par l'homme nous apprend que leur utilisation au cours du temps a procédé par accumulation, substitution partielle et perfectionnement technologique. Cette évolution n'a jamais été un processus de transition brutal mais une évolution continue du mix énergétique dépendant de la demande, de la disponibilité des ressources et des progrès technologiques.

     Le bois et les taillis des siècles anciens sont toujours une ressource actuelle au travers des "pellets", des liqueurs noires et de la biomasse conduisant aux biocarburants. Leur avenir ne peut que s'intensifier au travers de la mise au point de nouveaux plants génétiquement optimisés pour qu'ils produisent plus de sucres ou d'amidon conduisant au bioéthanol.

     Le charbon et le lignite sont toujours largement mis à contribution. Les procédés de gazéification intégrée (IGCC) vont permettre d'activer des turbines à haute température et limiteront partiellement leur caractère polluant. La capture du CO2 permettra de valoriser la ressource et d'accroître de façon rentable le taux de récupération de pétrole (EOR).

     Les moulins-à vent et autres moulins-à eau de nos ancêtres ont fait place aux éoliennes et aux centrales au fil de l'eau.

      Le pétrole et le gaz seront les ressources énergétiques majeures du XXIème siécle au travers de nouveaux gisements découverts en offshore profond et de l'exploitation d'immenses réserves de gaz non conventionnels.

     La fission de l'atome restera une ressource précieuse d'énergie. Les futures générations de centrales permettront d'utiliser à fond la ressource. Prêcher la fin de l'énergie nucléaire alors que peu à peu les ressources fossiles s'enchérissent est un contresens économique et historique majeur…l'exemple français vient de nous montrer le caractère bassement politicien des arguments de certains hommes et femmes réputés "Verts" qui désirent eux aussi "aller à la soupe".

     La transformation directe de la lumière en électricité avec des rendements d'au moins 20% grâce aux modules photovoltaïques, deviendra un jour rentable dans les zones ensoleillées à faible prix de main-d’œuvre et peu éloignées des réseaux électriques locaux. Une ligne HVDC Tamanrasset-Berlin n'est pas pour demain.

    Le mix énergétique n'est pas une fonction qui connaît un optimum stable. L'équation qui le régit dépend de nombreux paramètres en constante évolution. Citons la disponibilité de chacune des ressources, la maîtrise des technologies d'exploitation et de mise en œuvre, les prix du moment, les contraintes règlementaires, la volonté politique de favoriser ou de pénaliser telle ou telle ressource.

    Le mix énergétique "optimal" varie donc dans le temps et selon les régions. Celui de la Suède à base  d'atome et d'hydraulique n'est pas celui de l'Arabie Saoudite. L'arrivée des gaz de schistes peu onéreux américains est en train de bouleverser l'équation énergétique de ce grand pays.

    Parler de "transition énergétique" est une escroquerie!

    Alors sur fond de croissance de la consommation d'électricité, comment va évoluer le mix énergétique de la France dans les années à venir:

    Conso-liquides-France-tirée vers le bas par les prix dans les applications domestiques et par les nouvelles génération de voitures, de poids lourds, d'avions et de navires la consommation de pétrole va poursuivre sa décroissance. En baisse de 10% sur les dix dernières années (de 2,05 à 1,85 million de barils/jour) ce rythme de décroissance en volume devra se poursuivre pour tenter de limiter la croissance de notre facture pétrolière qui s'élève annuellement à 46 milliards d'euros. Les biocarburants participeront à cette décroissance, c'est là leur principale utilité.

    – la consommation de gaz naturel, largement disponible, devrait croître, en particulier sous forme de GNL importé sur le marché spot, pour alimenter les centrales au gaz à cycle combiné (TGV) dont la puissance installée devrait atteindre les 6 GW en 2015 ou 6,5 GW si l'on en croit la décision possible d'EDF d'investir dans une centrale GE sur le site de Bouchain qui abrite pour l'instant une centrale au charbon. La France importe à ce jour pour 13 milliards d'euros de gaz naturel par an.

    -la consommation de charbon (2 milliards d'euros par an) devrait décroître en raison de l'arrêt programmé de 13 groupes électriques avant le 31 Décembre 2015, soit une réduction de puissance de 3,6 GW. Ne resteront alors en France que 5 groupes d'une puissance de 2,9 GW en activité.

    -la part des énergies renouvelables est appelée à croître avec un éolien qui progresse d'un GW par an et un photovoltaïque limité à 0,5 GW. Une plus forte croissance se répercuterait directement sur les prix de l'électricité et sur la nécessité d'investir massivement dans l'adaptation du réseau électrique national ainsi que dans les interconnexions avec les pays limitrophes.

    -remplacer de la ressource électrique de base nucléaire par de l'énergie intermittente solaire ou éolienne est une fable pour endormir les gogos écolos. La seule option est de consommer plus de charbon ou de gaz ou d'énergie importée de pays limitrophes. C'est ce que fait l'Allemagne qui dispose de moyens financiers importants.

    Une lecture édifiante sur le sujet: Le projet de développement décennal du réseau par RTE.

    Le 29 Novembre 2011

    °Remarque: que penser de la compétence des équipes de François Hollande dans le domaine de l'énergie qui le laissent parler "d'obligation écologique de réduire nos consommations de CO2" comprenez "nos émissions de CO2"? Accroître nos consommations de CO2 serait sûrement une bonne voie à explorer par l'industrie chimique. Elle pourrait déjà produire de l'urée que nous importons massivement d'Egypte et de Russie.

    Ou encore que penser de la proposition suivante: "Par ailleurs, j’engagerai une politique cohérente de montée du renouvelable : solaire, éolien terrestre et maritime, biomasse…Des incitations fiscales pour la consommation comme pour la production contribueront au développement d’une industrie innovante et créatrice d’emplois, dont le CEA et AREVA seront les fers de lance". Qui peut croire que de telles propositions puissent constituer l'ossature d'une prochaine politique énergétique?

    "Réussir la transition énergétique"

    Ecoutez Pierre Gadonneix dans une interview sur BFM le 30 Novembre qui explique l'inertie des choix énergétiques.

     

  • Substituabilité des sources d’énergie: un exemple de motorisation mixte GNL-gasoil

    Substituabilité des sources d’énergie: un exemple de motorisation mixte GNL-gasoil

    On connait les premiers poids lourds alimentés au GNL et au gasoil, voici maintenant un navire.

    Moteur: Wärtsilä

    Réserves de Gaz Naturel Liquéfié : deux fois 430 m3

    Autonomie sur GNL: 12 jours avec 80% de charge puis si nécessaire relai au gasoil.

    Wartsila-GNL

    LIRE le papier de Wärtsilä sur ce thème.

    Le 28 Novembre 2011

     

  • Le nucléaire français fait l’objet de promesses d’ivrognes

    Sans vouloir en rajouter aux débats de bas étage du Café du Commerce actuels sur l'avenir de la filière nucléaire française, il me semble important de rappeler quelques évidences économiques, techniques et politiques sur ce sujet:

    -l'Allemagne en décidant tout de go de fermer 8 centrales nucléaires en 2011 a mis, sans aucune vergogne, le réseau électrique européen en pénurie de puissance électrique de réserve. Il est donc illusoire à court terme aux pays limitrophes (Belgique, France, Suisse) de vouloir l'imiter sous peine de plonger dans un black-out quasi immédiat une part de l'ouest de l'Europe,

    les énergies renouvelables intermittentes sont physiquement  INCAPABLES de remplacer la ressource de base nucléaire, n'en déplaise à tous les projets de bassines d'eau de mer sur les falaises d'Etretat ou autres électrolyseurs allemands injectant de l'hydrogène dans le gaz russe,

    les seules alternatives au nucléaire en Europe sont les centrales à flamme qui brûlent du lignite (Allemagne), du charbon ou du gaz naturel, avec en option "green" un zeste de biogaz ou de biomasse (pellets).

    – la France mal en point devrait alors importer massivement du charbon ou du gaz. Pour remplacer un tiers de l'énergie électrique nucléaire annuelle il lui faudrait produire 140 TWh à partir de centrales au gaz à construire (20 GW ou 20 milliards d'euros) qui consommeraient sur la base d'un prix d'achat de 10$ à 15$/MMBTU dans les 7 à 10 milliards d'euros de plus de gaz importé qui se rajouteraient aux 13 milliards actuels?

    – la consommation d'électricité dans une Europe de plus en plus urbaine et complexe va poursuivre sa croissance. La mise en place onéreuse, lente et complexe de compteurs intelligents servira essentiellement à faire payer plus cher l'électricité aux heures de pointes pour rentabiliser ces équipements, en attendant un hypothétique effet sur l'ampleur des pointes de puissances appelées.

     Il ressort de toutes ces contraintes que notre pays qui dans la décennie à venir sera en phase de cure d'amaigrissement intensif de son budget afin de stabiliser puis commencer à rembourser sa dette, n'aura pas le moindre premier euro pour fermer une seule centrale électronucléaire. Tous ces débats socialo-écolos assez minables ne sont donc que promesses d'ivrognes pour amuser les gogos électeurs. Ils ne participent pas en période de crise au soutien des entreprises importantes concernées.

    Remarque 1: en s'alliant aux Communistes, François de Jarnac avait fini d'étouffer la Bête fatiguée. En s'alliant aux Écologistes il n'est pas impensable que François de Tulle ait caressé la même intention modernisée. Mais je vois là un objectif beaucoup plus complexe qui nécessiterait auparavant que les Socialistes développent leur propres certitudes dans le domaine. Au vu des minables tractations entre Martine et son interlocutrice écolo… ce n'est pas demain la veille.

    Remarque 2: NKM a repris à son compte le riche concept d'échange par les Verts d'une centrale nucléaire par circonscription électorale attribuée. Nous en revendiquons sans acrimonie ni jalousie ici le droit d'antériorité.

    Le 17 Novembre 2011

     

  • Le PIB de la France atteint les 500 milliards d’euros au troisième trimestre

    Le PIB de la France atteint les 500 milliards d’euros au troisième trimestre

     Nos sombres économistes ont pris de toute évidence un peu d'avance sur les prévisions de retournement de l'économie. Ne vous en faites pas, ils trouveront aisément les pirouettes qui leur permettront de retomber sur leurs pattes. Les Français consomment toujours et les industries ont même exporté un "chouilla" plus au T3 (des céréales, du vin, de l'électricité). Le PIB du troisième trimestre de la France en EUROS COURANTS ressort selon l'INSEE à 500 milliards d'euros en croissance de 15 milliards d'euros par rapport à celui du même trimestre de l'année précédente. Depuis deux ans la croissance du PIB de la France en euros courants (CVS) suit une pente de 3% par an (FIG.). Bien sûr l'inflation participe à cette augmentation. Hors inflation, en valeurs chaînées aux prix de l'année précédente, la croissance en volume du PIB suit une pente de 1,6% par an, soit un partage sensiblement 50/50 avec l'inflation.

    PIB-France-Allemagne

     L'Allemagne aligne elle aussi une croissance du PIB (CVS) au troisième trimestre en ligne avec celle des deux années précédentes. Mais on sait que les entrées de commandes à l'industrie ayant fléchi en Août et en Septembre il est fort probable que les résultats du quatrième trimestre seront moins allants pour elle.

     Ces courbes permettent d'éviter de se plonger inutilement dans les pinaillages de croissance d'un trimestre à l'autre, tant appréciés de nos Gazettes et qui s'avèrent être largement erronés après correction des valeurs publiées au trimestre suivant. En Euros courants ces données sur plusieurs trimestres peuvent être directement comparées aux évolutions des dépenses, des recettes ou des dettes des États. Par exemple la dette de la France à 1693 milliards d'euros à mi-année 2011 avait pris 101 milliards de plus en un an, soit 6,3% …ceci est tout simplement incompatible avec la croissance de 3% du PIB. Elle aurait dû être au moins contenue à la moitié, ce qui aurait supposé une diminution des dépenses annuelles de l’État Providence d'au moins 50 milliards. Les montants annoncés pour l'instant par nos timorés dirigeants ne sont pas à la hauteur de l'enjeu. Attendons-nous donc à une prochaine phase de Socialisme gestionnaire impitoyable, seul capable de vraiment réformer notre trop complexe pays!

    Le 15 Novembre 2011

  • L’instabilité de génération de puissance par les éoliennes pose certains problèmes

     Pour sortir de la propagande verte et de ses "vérités" approximatives sur l'énergie éolienne je vous recommande de lire le papier professionnel de Jean-Pierre SCHAEKEN WILLEMAERS paru sur le site de l'Institut Thomas More.

    On peut y lire par exemple:

     "The fact is that wind energy is not at present as clean and CO2 emission free as their supporters suggest. Indeed the introduction of wind power in the conventional energy systems requires, inter alia, reserve capacity and back up thermal power stations where hydropower or other “green” energy is not or not sufficiently available, to secure the electricity supply in case of low wind or lack of it. Those power stations have to operate at lower load capacity and thus at lower efficiency to make room for wind generation and are ramped up and down according to wind conditions. All that increases the heat rate and hence GHG emission.  So far, the claim that onshore large wind farms strongly contribute to CO2 emission reduction, has not been substantiated by analysis based on measured data in spite of the fact that such
    survey is of the essence to justify costly financial support schemes for not always mature renewable electrical generation."

    ou encore:

    "A problem with massive subsidization of renewable energy is that a number of developers/investors focus on maximizing the return on investment and not on long term operation with, as a consequence, minimizing the O&M (operation and maintenance) costs. On the equipment supply side, the policy of too many manufacturers is to enhance sales at all costs without taking sufficiently into account the after sales services. This leads, among others, to long delivery times of spare parts which makes O&M very difficult. Sales top, Service flop! In such conditions, what is the lifetime of wind turbines: 10 years or less?

    LIRE ce très instructif papier rédigé par un professionnel.

    Le 14 Novembre 2011

  • Avec constance et application, les Français creusent le trou du commerce extérieur de leur pays

    Avec constance et application, les Français creusent le trou du commerce extérieur de leur pays

     Moins quatre vingt trois (-83) milliards d'euros: c'est le montant record du solde négatif (hors matériel militaire) du commerce extérieur de la France sur les douze derniers mois publié par les Services des Douanes. Cette facture se décompose en 60 milliards solde des échanges de ressources énergétiques (pétrole: 33 mrds, produits pétroliers: 13 milliards et gaz naturel: 13 milliards) et 23 milliards solde des échanges non énergétiques (TAB.).

    Solde commerce exterieur-2011-09

    Remarque: assez paradoxalement ce piteux résultat est obtenu avec une moindre dégradation que prévue du solde des échanges du troisième trimestre qui affiche un solde négatif de 17 milliards d'euros à comparer aux 18,7 milliards du deuxième trimestre. Cette relative "amélioration" (FIG.) devrait se traduire par une contribution positive du commerce extérieur au PIB de la France du troisième trimestre.

    Solde commerce exterieur-trim

    Quelques remèdes possibles pour interrompre le flux de cette saignée financière de notre pays?

    -produire localement plus d'électricité, même nucléaire, pour les besoins internes et l'exportation,

    -réduire les importations de houille en fermant les centrales au charbon,

    -moderniser les raffineries encore opérationnelles pour qu'elles produisent plus de carburants par baril de pétrole importé,

    -favoriser la production de biocarburants locaux à forte valeur ajoutée (kérosène, gasoil),

    -investir pour pouvoir importer plus de GNL aux prix non indexés sur le prix du baril,

    -rechercher activement puis exploiter les gaz de schistes,

    -taxer les carburants, les autres énergies primaires (TIC) et la consommation (TVA à 25%) pour financer les dépenses sociales aujourd'hui imputées sur les salaires,

    -imaginer les mesures (informations, tests) tendant à favoriser la durée de vie des équipements électroniques grand public et lutter contre l'obsolescence programmée des équipements.

     Il est fort probable que le mouvement déflationniste qui va affecter la France en limite d'endettement, par une contraction nécessaire des salaires et des revenus, va se traduire par une baisse des consommations et donc des importations, en attendant que les prix s'alignent à la baisse sur le nouveau standing de vie dégradé des habitants de notre pays.

    Le 13 Novembre 2011

  • Exxon Mobil: pour un marché du gaz naturel libéralisé en Europe

    Exxon Mobil: pour un marché du gaz naturel libéralisé en Europe

     L’Europe du gaz naturel, avec des consommations croissantes, des productions locales décroissantes et en retard dans l'exploitation de ses réserves en gaz non conventionnel, va dépendre de plus en plus des importations en provenance de Russie, de Norvège, d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d'Afrique. La mise en service au travers de la Mer Baltique, du gazoduc North-Stream qui relie directement les immenses ressources russes au gros client allemand, en phase de dé-nucléarisation de ses centrales, illustre parfaitement cette dépendance croissante. Pour éviter que l'Europe ne perde trop de plumes dans ce balancement des échanges, dans un monde largement approvisionné en gaz naturel, il serait préférable que les diverses sources d'approvisionnements potentielles (gazoduc ou GNL) puissent être mises en concurrence au moyen de contrats flexibles et regroupés à divers acteurs européens. Pour cela il est nécessaire que les infrastructures soient adaptées à cette flexibilisation des approvisionnements.

    Europe-marché du gaz naturel

    La présentation d'Axel Scheuer d'Exxon Mobil, à un congrès Polonais sur les gaz non conventionnels en Europe, illustre cette évolution lente du marché du gaz européen.

    CONSULTER cette présentation.

    Le 9 Novembre 2011

     

  • Le piétinement des commandes à l’industrie manufacturière allemande illustre les difficultés du moment

    Le piétinement des commandes à l’industrie manufacturière allemande illustre les difficultés du moment

    Allem-industrie manufacturière

     Données actualisées à fin Septembre 2011 qui permettent d'anticiper une poursuite de la baisse des facturations CVS aux mois d'Octobre et Novembre.

    Voir les données sur Destatis.

    Le 8 Novembre 2011

  • Une lecture tonifiante et adaptée aux nouvelles contraintes: « Europe’s green energy chaos »

     Dans un climat de gestion plus rigoureuse des comptes publics européens, quelques remarques bien assénées qui divertissent des bigoteries "vertes" traditionnelles. Citons par exemple:

    – "The basic objective of cutting CO2 emissions in Europe was in reality more easily obtained by outplacement, delocalisation and deindustrialisation, economic recession and rising unemployment".

    – "In reality, so-called “carbon trading” is an effective energy tax which the EU will most certainly not be able to impose on goods or services exported to Europe from outside the Union through trade sanctions and tariff barriers".

    ou encore;

    -"The idea that the "greentech" sector can create and sustain large numbers of new jobs is totally disproved by reality".

    – "As green energy is highly capital-intensive, the target for generating electricity from renewable energy will involve a capital cost that is 9-10 times the amount required to meet the same demand by relying on conventional power plants, according to Hughes. In other words, job “creation” will be LOW OR negative".

    – "In many countries and in the EU itself climate and energy policies and programmes are already being adjusted or abandoned".

    LIRE la page de Andrew MacKillop sur European Energy Review.

    Le 6 Novembre 2011

     

  • Les créations d’emplois aux Etats-Unis ne permettent pas de réduire le chômage

    Les créations d’emplois aux Etats-Unis ne permettent pas de réduire le chômage

    "The change in total nonfarm payroll employment for August was revised from +57,000 to +104,000, and the change for September was revised from +103,000 to +158,000" affirme sans complexe le BLS américain dans sa publication du 4 Novembre. Le nombre de créations annoncées de 80 mille nouveaux emplois américains non agricoles au mois d'Octobre qui va être repris par toutes les gazettes, doit donc être accueilli avec beaucoup de philosophie.

    Emplois US

     En utilisant les données corrigées supposées plus exactes du mois de Septembre il apparaît que les États-Unis ont créé 382 mille emplois en un trimestre et pas loin de 1,6 million d'emplois en un an.

     De telles valeurs ramenées aux proportions de la population de notre pays feraient rougir d'orgueil n'importe quel ministre français de l'emploi qui s'arrogerait bien sûr la performance, mais elles sont considérées comme très médiocres aux US. Médiocres parce qu'elles sont grossièrement en ligne avec la croissance de la population (+1% par an) et donc incapables de résorber les 13,9 millions de chômeurs officiellement recensés (9%) ce qui est deux fois le niveau normal de plein emploi.

     La perte des 8 à 9 millions d'emplois enregistrée en 2008 et 2009 (FIG.) aux États-Unis semble à ce jour irrattrapable, au grand dam du Président Obama qui pense à sa réélection en péril.

    LIRE le communiqué du BLS sur ce sujet. Accéder aux tables de données mensuelles en cliquant sur le dinosaure.

    Le 4 Novembre 2011