Forte croissance du revenu agricole cette année. Un clou chasse l’autre, aprés des années de surproduction généralisée, la flambée des cours de l’energie entraine un détournement de la finalité de la production.
Les cannes à sucre brésiliennes servent aux bio-carburants, comme c’est possible pour beaucoup d’huiles végétales. Pour les céréales, c’est encore mieux, il vaut mieux directement bruler comme combustible le blé. Des chaudières à biomasse se vendent très bien en France. La raréfaction de l’offre entraine une montée des prix. L’énergie des riches se gave de la nourriture des pauvres.
Un désordre qui rappelle les années 30 : les brésiliens faisaient rouler leur train avec du café, et les soviétiques, s’ils manquaient de pain ne manquaient pas d’alcool de grain, ni d’alcool de pomme de terre. Une seule catégorie d’agriculteur reste dans l’orniére en France : les viticulteurs. Vous savez donc ce qu’il reste à faire pour soutenir cette production nationale.


















