Le monde est confronté à une crise de subsistance qui touche désormais 37 pays, mais aussi les fractions pauvres des pays développés.
Les causes sont simples, catastrophes climatiques, ou simplement variations climatique un peu inhabituelles, conflits, spéculations, politiques agricoles maintenues, bien que devenues inadéquates.
En bref, là aussi, plutôt que d’accuser la nature, ou le changement climatique, accusons plutôt les politiques humaines, à savoir :
– le manque de prévisibilité des récoltes, qui était une donnée éternelle du problème, mais qui réapparait suite à la réduction des stocks,
– défaut d’entretien des équipements, on peut citer l’Ukraine, où rien n’a été fait depuis Staline concernant l’irrigation, depuis, les installations ont un peu vieillies,
– politique européenne farfelue et ancienne (destinée à lutter contre… la surproduction), à travers jachères imposées, et quotas,
– spéculation qui désolvabilise les ménages les plus fragiles, que ce soit dans le tiers monde ou le spays développés,
– et bien entendu, l’inévitable manipulation de la faim dans les conflits.
Comme on voit, pas de cause réellement naturelle, mais l’incurie d’un système.
En effet, quoi de plus aléatoire qu’une récolte ?
