Étiquette : justification des dictatures on cherche le coupable

  • Le coupable…

    Le coupable…

    Quand ça foire, on cherche le coupable.
    Images_2 On peut déjà éliminer une personne. C. Lagaffe, Lagarde par exemple, personne ne croira qu’elle ait eût l’intelligence de le faire.
    Il faut un coupable à la montée des prix.
    Résumons les points de vue :
    – pour l’Opep, ce sont les pays industrialisés qui taxent trop,
    – Pour les pays industrialisés, les chinois, hindous mangent trop, subventionnent trop leur consommation,
    – Pour les pays industrialisés, c’est la faute aux méchants exportateurs qui veulent pas exporter plus,
    – Pour les exportateurs…
    Pour Tremonti, ce sont les spéculateurs…

    Dans l’infâme piège à con qu’est devenu la mondialisation, le coupable idéal, c’est l’autre.
    Tout le monde sera d’accord sur ce point là.
    N’empêche que risque de se poser la question infernale, après celle, célèbre de F. Blanche (On le tue tout de suite, ou on boit café d’abord ?) : qui c’est qu’on passe à la trappe ?
    En réalité, le "marché" qui fonctionne avec la transparence, n’en montre en fait aucune.
    La seule chose qu’on puisse dire objectivement pour les réserves énergétiques, c’est que personne ne sait où l’on en est, faute de fiabilité de tous les acteurs.
    Quand éclate le système, il n’y a plus que la lutte de tous contre tous, qui sera mitigée d’un peu de troc.
    Pour les importants, le but, visible dans le traité de Lisbonne, c’est "la dictature bienveillante" (mais d’une manière générale, cela à toujours été la justification des dictatures, la bienveillance).