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  • Des pluies acides au réchauffement

    Des pluies acides au réchauffement

    Tout cela ne semble être une forte question de mode. Il y a quelques décennies de cela que la Forêt Noire allait soi-disant disparaître sous l’impact des pluies acides allemandes. Alors les grands acteurs de la pétrochimie  ont été contraints de réduire les teneurs en soufre de leurs produits raffinés…pour sauver la planète.

    Mais voilà, certains attribuent à cette réduction des émissions anthropiques de SO2 une des causes, sinon la cause, du réchauffement observé.

    Cette hypothèse, toute aussi farfelue que celle du rôle du seul CO2 sur le climat présente cependant un mérite: elle introduit de la complexité dans les équations simplistes du moment qui sont censées expliquer les variations des anomalies moyennes de températures (FIG.) publiées par les diverses institutions officielles (Met Office, NOAA, NASA Goddard) et qui, de toute évidence, ne suivent plus la croissance de la teneur de CO2 dans l’atmosphère.

    LIRE le papier de Henry Buel sur le rôle présumé des émissions anthropiques de SO2 sur le climat.

     

     

  • Quelques ordres de grandeurs élémentaires à propos du CO2

    Quelques ordres de grandeurs élémentaires à propos du CO2

    L’écologie moderne, supportée en grande partie par des idéologues dont notre pays à le secret, sinon la primauté  d’hébergement et de culture, se débat dans les ppm de CO2 et de leur impact sur le climat à venir à Ouagadougou ou à Pézenas. Vaste programme! Bien sûr tout cela n’est que foutaise et serait bien négligeable si les Politiques, hommes ou femmes de tous poils n’avaient embrayé sur la rengaine,  jeune et de son temps,  soupçonnée  d’être électoralement payante.

    Alors par souci de meilleure compréhension, je voudrais rappeler quelques ordres de grandeur  et faire quelques remarques sur la teneur en CO2 de notre atmosphère et sur les générations annuelles de ce produit qui serait, dit-on, nocif, bien qu’à la base de la croissance des plantes et des diatomées  de notre planète auxquelles on doit le gaz, le pétrole et le charbon qui sont toujours et encore à la base de notre consommation énergétique.

    Question I : quel est l’ordre de grandeur de la quantité de CO2 présente dans l’air qui nous entoure?

    Partant des 400 ppm en volumes de CO2 mesurés récemment sur le volcan  Mauna-Loa en Polynésie et d’une estimation de 2,13 Gigatonnes de carbone par ppm, soient 7,8 milliards de tonnes de CO2 par ppm, il est possible d’estimer la quantité de CO2 dans l’atmosphère (« le stock ») autour des 3100 milliards de tonnes. Ce n’est qu’un ordre de grandeur qui suppose que la mesure à Mauna Loa représente une valeur moyenne pertinente après dilution des émissions et des absorption de CO2 dans le monde. Mais retenons cette valeur qu’il va falloir comparer aux  40 milliards de tonnes de CO2 émis chaque année par les activités industrielles et agricoles de l’humanité.

    Question II: quels sont les accroissements annuels de CO2 et comment expliquer leurs variations erratiques

    Une part de ces 3100 milliards de tonnes de CO2 va être absorbée chaque année par les plantes et les océans (effet de surface) à laquelle il va falloir rajouter les émissions anthropiques ou naturelles de gaz carbonique pour établir un bilan annuel.

    Remarque importante: ce ne sont pas les émissions annuelles (qui est un flux) qui sont absorbées, c’est une part du stock de CO2 présent dans l’atmosphère. Simple problème de baignoires du certificat d’études qui n’est pas toujours très bien compris par de prestigieux auteurs. C’est la raison pour laquelle le flux des absorptions varie peu d’une année à l’autre, mais il croît régulièrement et s’équilibrera, aux rétroactions près, lentement, un jour lointain, du siècle prochain, avec le flux des émissions anthropiques.

    A partir des mesures réalisées en Polynésie (FIG.I) ces variations annuelles de flux semblent s’accroitre au cours des années mais avec une très forte dispersion d’une année sur l’autre. Citons par exemple une variation en 1998  (année très chaude) de 3 ppm (+23  milliards de tonnes de CO2) suivie l’année suivante d’une variation de moins d’un ppm (+7 milliards de tonnes de CO2).

    La grande variabilité des accroissements des flux annuels de CO2, moyennes de mesures effectuées en Polynésie, laisse à penser que les émissions anthropiques ne sont pas les seules responsables des variations annuelles constatées. En effet les émissions annuelles anthropiques sont prévisibles et en constante croissance, en relation avec la croissance économique du monde.  Si ces dernières étaient seules responsables des variations annuelles de CO2, celles-ci seraient bien plus monotones et en croissance régulière d’une année sur l’autre. Compte tenu du profil d’accroissement de ces variations annuelles, il ne me semble pas irrationnel d’imaginer, comme le fait l’Australien Salby  que dans ces variations (FIG.), une part serait due aux absorptions ou émissions de CO2 non anthropiques. Sans toutefois le rejoindre sur le caractère systématique d’un bilan positif d’émissions non anthropiques mais au contraire en supposant leur caractère aléatoire.

    Entre 1959 et 2014 la teneur moyenne annuelle en CO2 de l’atmosphère mesurée en Polynésie serait passée selon le NOAA  de 316 ppm à 399 ppm soit un accroissement dans l’azur de 645 milliards de tonnes de CO2 en 55 ans. Ceci conduit à un accroissement moyen de 11,7 milliards de tonnes par an (ou 1,5 ppm), ce qui semble compatible avec les rejets anthropiques de CO2 durant la période et l’absorption globale de CO2 par effet de surface. Aujourd’hui cet accroissement annuel moyen serait de l’ordre de 2,2 ppm (FIG.) ce qui correspond à un accroissement  de 17 milliards de tonnes de CO2 dans l’azur pour des rejets annuels  industriels et agricoles supérieurs à 40 milliards de tonnes.

    Nous pouvons en déduire que le monde, s’il voulait maintenir stable la quantité de CO2 dans l’azur,  devrait limiter,aujourd’hui, ses émissions anthropiques aux environs des 23 à 24 milliards de tonnes de CO2, ordre de grandeur des quantités de CO2 qui  disparaissent chaque année par effet de surface. Il n’en prend pas pour l’instant le chemin, en particulier sous les coups des rejets industriels asiatiques.

    Cela veut dire que la teneur en CO2 de l’atmosphère est appelée à poursuivre sa croissance jusqu’à ce que les flux croissants de disparition par effets de surface équilibrent, peu à peu, les flux d’apparition anthropiques.

    Le 22 Avril 2015

    Remarque: on passe du vieux système cgs, des pédants et savants pétagrammes de carbone, aux compréhensibles et vulgaires milliards de tonnes de CO2 en multipliant la valeur annoncée par 44/12 = 11/3 = 3.67

    Remarque: à partir des 608 ppm en masse de CO2, plus lourd que l’air, et de la masse de l’atmosphère (hors vapeur d’eau) estimée à 5 135 200 milliards de tonnes il est possible d’évaluer la masse totale de CO2 dans l’atmosphère à 3121 milliards de tonnes. Cette masse est bien inférieure à celle de l’Argon, son prédécesseur, qui arrive en troisième place avec plus de 66 mille milliards de tonnes.

     

     

  • Les productions de condensats du Dakota du Nord enfin à la baisse en Février

    Les productions de condensats du Dakota du Nord enfin à la baisse en Février

    Pour des productions de gaz inchangées, les productions de condensats de gaz de schistes du Dakota du Nord, principale ressource des États-Unis dans le genre ont légèrement régressé, de 14000 barils par jour, au mois de Février 2015. Ce résultat illustre  l’impact des prix à la baisse qui figent les investissements, mais aussi, de la baisse continue de la teneur moyenne en condensats des gaz extraits dans le gisement de Bakken (FIG.).

    LIRE le communiqué du mois d’Avril publié par les autorités locales compétentes.

    Le 15 Avril 2015

     

  • En 2015, la Chine devrait assurer 54% des productions mondiales d’Aluminium

    En 2015, la Chine devrait assurer 54% des productions mondiales d’Aluminium

    La croissance des productions chinoises d’Aluminium de première fusion est, pour moi,  exemplaire du dynamisme économique  de cette nation industrielle et de sa volonté délibérée  d’assurer sa croissance, marginalement sur la base d’une main d’œuvre abondante, et surtout  à partir d’une énergie électrique élaborée à moindre coût, à partir de charbon local ou importé.

    Selon ALCOA, la Chine devrait produire en 2015 près de 31 millions de tonnes d’Aluminium de première fusion (FIG., Total Supply) et pouvoir assurer après ses consommations internes des exportations de ce métal autour des 1,8 millions de tonnes.

    Rappelons qu’en 2014 la Chine atteignait, selon la même source, une capacité de production de 25,5 millions de tonnes qui assurait la totalité de sa demande intérieure.

    Il y a là un exemple de progression importante, illustrant les ambitions économiques de la Chine qui veut devenir un exportateur  d’Aluminium et un fournisseur mondial incontournable de ce métal à partir de ressources d’Alumine locales et importées mais aussi de puissance électrique « low cost ».

    ACCEDER à la publication d’ALCOA 2015  sur ce sujet.

    Le 9 Avril 2015

     

  • Accélération de la baisse du solde exportateur de la facture énergétique de la France

    Accélération de la baisse du solde exportateur de la facture énergétique de la France

    Comme prévu, en raison de la baisse des prix des ressources énergétiques tirée par celle des cours du pétrole et de la baisse en volume des consommations des produits pétroliers sur le territoire français, les douanes nous informent que la facture énergétique de notre pays s’est réduite de 3 milliards d’euros au mois de Janvier 2015 (TAB.). Le solde exportateur  négatif d’un montant de 57 milliards d’euros sur les douze derniers mois est à comparer au solde négatif de 60 milliards d’euros de l’année 2014 qui était lui même en contraction de 11 milliards d’euros par rapport à celui de 2013. Cette valeur du mois de Janvier correspond à une accélération du phénomène qui pourrait conduire le solde sur 12 mois de la facture énergétique au dessous des 50 milliards d’euros durant le premier semestre 2015.

    C’est une bonne nouvelle pour la santé de l’économie de notre pays qui consomme toujours plus de biens qu’il n’en produit.

    Le 6 Mars 2015

     

     

  • Un exemple de très lente progression de l’efficacité énergétique : la consommation des nouvelles voitures américaines

    Un exemple de très lente progression de l’efficacité énergétique : la consommation des nouvelles voitures américaines

    L’Université du Michigan publie tous les mois la consommation moyenne pondérée des véhicules routiers (VL) neufs commercialisés durant le mois. Cet indicateur traduit les progrès moyens réalisés par les constructeurs, présents aux États-Unis, dans la réduction des consommations en carburants de ces véhicules routiers, mais aussi la pondération dans les choix des consommateurs entre gros 4X4 ou autres SUV’s et les véhicules plus modestes ou plus sobres tels les véhicules hybrides. C’est donc un paramètre qui dépend des progrès techniques et technologiques mais aussi des disponibilités financières  des conducteurs américains, spontanément friands de gros véhicules rassurants et influencés plus ou moins par les prix à la pompe du moment. Alors qu’en Décembre 2007 cet indicateur annonçait une consommation moyenne des véhicules neufs américains de 11,7 litres aux cent kilomètres, il indique plus de 7 ans après une consommation moyenne de 9,3 litres aux cent ce qui doit être 50% au-dessus des consommations des véhicules neufs commercialisés en Suisse, contrée ou le pouvoir d’achat des citoyens se compare à celui de leurs homologues américains.

    Mois par mois, il est possible de suivre la décroissance annuelle des consommations (FIG., courbe en pointillés, ordonnée de droite). Il est alors possible de constater que depuis Décembre 2012 cette décroissance s’amoindrit et tend vers zéro. Effet de la reprise économique et plus récemment de la baisse des prix à la pompe?  Probablement.

    Sur le long terme, une économie dynamique américaine couplée à des prix à la pompe faibles, tend à annihiler les enjeux de la progression de l’efficacité énergétique des véhicules dans les transports terrestres. Un accroissement des kilomètres parcourus sous l’impulsion de meilleures conditions de l’économie couplé à une faible progression du parc devrait même se traduire par un accroissement des consommations de carburants aux États-Unis. Ceci est en accord avec les progressions de consommations d’essence observées en 2013 et 2014 et avec la bonne tenue des consommations de produits pétroliers qui restent, pour ce grand pays, au-dessus des 19 millions de barils par jour en ce début 2015.

    ACCEDER aux données de l’UMTRI

  • Croissance des consommations d’énergie vue par Exxon-Mobil

    Croissance des consommations d’énergie vue par Exxon-Mobil

    Lors de la présentation par son PDG aux analystes, début Mars 2015, de l’activité du Groupe Exxon-Mobil, première Société pétrolière privée mondiale, Rex Tillerson a rappelé les projections actualisées de cette pétrolière sur les consommations mondiales d’énergie.

    Elles tiennent compte d’une croissance d’ici à 2040 de la Classe Moyenne mondiale, celle qui consomme,  de 3 milliards d’individus et intègrent les progrès à venir dans l’efficacité énergétique des processus qui, selon Exxon, divisent par trois à quatre les chiffres de progression. Enfin, elles intègrent les possibles durcissement règlementaires et financiers sur les rejets de CO2 dans l’atmosphère.

    Ceci étant pris en compte, ces projections confirment une progression moyenne des consommations d’énergie dans le monde de 1% par an, tirée par les demandes des pays NON-OCDE qui devraient progresser de 1,7% par an, alors que celles des pays OCDE devraient globalement stagner ou  légèrement décroitre d’ici à 2040.

    Ressource par ressource, il apparaît toujours que c’est le gaz naturel et le pétrole qui devraient assurer l’essentiel de la croissance des consommations d’énergie (FIG.).

    La croissance prudente des consommations de produits pétroliers publiées, tirée par les transports et la pétrochimie, de 0,8% par an est compatible avec les accroissements de ce paramètre observés à ce jour et proches d’un million de barils par jour.

    La croissance raisonnable des consommations de gaz naturel prévue par EXXON est légèrement inférieure à celle projetée par Cedigaz qui entre 2013 et 2035 voit une croissance de 1,8% par an, largement tirée par l’Asie (TAB.I)

    Alors que les consommations de charbon devraient stagner, la croissance soutenue de 7,7% par an et largement subventionnée des énergies éoliennes et solaires conduit encore en 2040 à une contribution marginale  de ces formes d’énergie au  bilan énergétique global. Leur couverture médiatique est disproportionnée par rapport à leur réel apport énergétique.

    ACCEDER à cette intéressante  présentation.

     

  • La montée des stocks américains de pétrole doit être rapportée aux formidables consommations des raffineries locales

    La montée des stocks américains de pétrole doit être rapportée aux formidables consommations des raffineries locales

    Les médias bien souvent plus sensibles aux émotions qu’aux données rationnelles brandissent la menace de la récente montée des stocks américains de pétrole brut sur l’évolution prévisible des cours.

    Depuis le début de cette année, les stocks commerciaux de pétrole brut (hors réserve stratégique) sont passés, selon l’EIA, de 382 millions de barils à 434 millions de barils au 20 Février soit un accroissement en sept semaines de 52 millions de barils. Ce phénomène est la conséquence de la mise en contango des marchés à terme qui permet d’acheter cash du pétrole brut, de le stocker, et de le revendre à terme en réalisant illico une marge de quelques dollars par baril et qui va largement couvrir les divers frais de stockage et d’assurance. Ces stocks, provisoirement gelés et qui quantifient les phénomènes spéculatifs, ne reviendront disponibles sur le marché qu’au terme du contrat de vente, dans plusieurs mois.

    C’est un mécanisme qui, provisoirement, neutralise des volumes de pétrole, aujourd’hui disponibles,  volumes qui  retrouveront un jour leur disponibilité et agiront, alors,à la baisse sur les cours.

    Ces millions de barils de stocks américains doivent être cependant ramenés au flux des consommations de pétrole brut des très rentables raffineries américaines qui non seulement alimentent la distribution locale mais exportent aussi leurs productions, très compétitives sur les marchés mondiaux, en raison des cours déprimés du brut américain produit localement ou importé. Un baril sur cinq de pétrole extrait dans le monde est traité dans les raffineries américaines.

    Au début de cette année les stocks commerciaux de pétrole brut représentaient 23 jours d’une consommation des raffineries autour des 16 millions de barils par jour, au 20 Février ils représentaient 28 jours de consommation des raffineries (FIG.). Cette façon de dire relativise plus justement l’accroissement constaté et son impact potentiel sur les cours à venir.

    Le 26 Février 2015

  • Consommations de carburants pour poids lourds: les Etats-Unis étaient provisoirement leaders en 2013

    Consommations de carburants pour poids lourds: les Etats-Unis étaient provisoirement leaders en 2013

    Les consommations mondiales en carburants routiers des poids lourds de plus de 3,5 tonnes, étroitement liées aux conditions économiques des grandes zones mondiales,  peuvent être évaluées autour des 11 à 12 millions de barils par jour. Un baril sur huit de produits raffinés du pétrole est consommé par les poids lourds dans le monde.

    Une récente étude portant sur les consommations de poids lourds en Chine, aux États-Unis et en Europe, réalisée par l’ICCT montre l’importance des consommations de carburants de ce secteur du transport routier mondial encore dominé par les États-Unis et ses semi-remorques, majoritaires dans la classe des véhicules de plus de 14 tonnes (FIG.I).

    Cette position historique de leader des États-Unis est largement menacée par la croissance économique chinoise. Chine dont les achats de camions de plus de 15 tonnes dépassaient en 2012 de 4 ou 5 longueurs ceux des États-Unis (FIG.II)

    FIG.II – Ventes de poids lourds de divers tonnages en Chine, en Europe et aux États-Unis en 2012

    CONSULTER cette intéressante étude de l’ICCT

     

  • Les marchés du pétrole jouent le baril à la hausse

    Les marchés du pétrole jouent le baril à la hausse

    C’est l’EIA américaine qui signale la montée des stocks de pétrole brut aux États-Unis. Ces stocks atteignaient les 407 millions de barils au 23 Janvier, niveau nettement au-dessus des valeurs habituelles (FIG.II)

    Dans ce marché américain du pétrole brut, ouvert sur le monde par le biais des importations nécessaires à l’alimentation des raffineries et qui s’élèvent autour des 7,5 millions de barils par jour, s’il y a montée des stocks, c’est qu’il y a des opérateurs qui volontairement achètent à bon compte du pétrole, le revendent à terme et le stockent en attendant. Le hasard n’a que bien peu à faire dans ce domaine.

    Cette affirmation est confortée par la configuration actuelle en contango du marché à  terme  du pétrole (FIG.I). Les prix à terme du baril de pétrole augmentent avec l’horizon de transaction de la ressource.

    Cette configuration du marché qui se concrétise par un gel partiel et provisoire  des ces volumes de pétrole stockés devrait se traduire par une montée, à venir,  des cours du brut qui sera d’autant plus marquée que les opérateurs en achetant du pétrole papier désireront se prémunir d’une baisse des cours du dollar, devenu subitement une devise trop forte pour une large part de l’économie américaine.

    Bien des paramètres de marché plaident pour une revalorisation des cours du brut. Seule l’amplitude de ce mouvement me semble difficile à pronostiquer.

    LIRE l’excellent papier de l’EIA sur le sujet. Il intègre également la mise en contango du marché à terme du Brent, ce qui montre le caractère général du mouvement observé.

    Le 29 Janvier 2015