
Les fêtes de Pâques se sont achevées, mais les vacances, elles, continuent et l’Arbre de Judée – ou Gainier – couvert de ses fleurs roses, n’échappe à personne au cours des promenades, attirant notre regard au bord des chemins ou dans les jardins “domestiques”. Une telle magnificence, explosion de couleurs, rythmées par ses innombrables fleurs apparues avant les feuilles, présentes également sur le tronc et le long de ses branches.
Cercis Siliquastrum ou Arbre de Judée porte aussi le nom d’Arbre de Juda. Du moins ce sont nos voisins les Anglais qui ont gardé ce nom qui évoque, évidemment, le fameux apôtre qui, à ce qu’on raconte, se serait pendu à l’une de ses branches ! Depuis longtemps, les Français l’ont rebaptisé, lui préférant le nom de sa province d’origine et qui fut amené, ce n’est pas certain, sur nos terres à cette époque d’intenses et fructueux échanges avec le Proche-Orient, le temps des croisades !
L’Arbre de Judée est un petit arbre d’ornement pouvant atteindre 10 à 15 m. de hauteur, que l’on rencontre dans le bassin méditerranéen, appréciant la lumière, dont la floraison abondante, commence en avril. Ses fruits sont des gousses aplaties qui lui valent le nom grec de sa famille, cercis.
La photo ci-dessus, nous montre le bel Arbre de Judée qui accueille le visiteur du Fort de Saint-André et des superbes jardins que l’on peut admirer à l’intérieur de l’enceinte de l’Abbaye de Saint-André, dont je parlerai un peu plus tard, à Villeneuve-lez-Avignon dans le Gard. Photo prise le 19 avril 2006.
Crédit photo : X. Demeersman

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