Nous vous avons conté les mésaventures d’une souris, Plante carnivore, « mammiférovore » (1/3), et présenté le site web karnivores, Jardin : les plantes karnivores (2/3). Avec l’accord de cette « pépinière bien particulière » nous nous permettons de reprendre l’histoire bien passionnante de ces plantes qui y est contée.
« L’histoire de la carnivorité des plantes remonte à bien longtemps. Au XVème siècle, des botanistes avaient déjà répertorié certaines plantes types Drosera et Pinguicula, mais sans supposer quoi que ce soit de leur étrangeté.
Ce n’est qu’au XVIIIème siècle que le débat va vraiment être lancé : en 1875, Charles Darwin, après certaines expériences et travaux de recherche sur la famille des Drosera, mettra en évidence la faculté de ces plantes à capturer et à assimiler une proie. On parle alors de nutrition carnivore dans le règne végétal !!!
S’en suit une guerre scientifique, politique, voire religieuse autour de cette théorie et de son inventeur. Bien que la plupart des scientifiques aient reconnu qu’il existait une interaction nutritive entre certaines plantes et les insectes, ce n’est que pendant les années 1970 que des équipes de chercheurs purent prouver par des tests chimiques que certaines plantes digèrent leurs proies.
La carnivorité n’est pas seulement le fait d’attraper une proie, elle inclut sa digestion, grâce à des enzymes secrétées par la plante elle-même ou grâce à des bactéries présentes dans le liquide digestif, et l’assimilation des nutriments issus de ce processus de digestion.
Aujourd’hui, on reconnaît officiellement plus de 600 plantes carnivores, appartenant à 17 ou 18 genres, eux-mêmes classés en 10 familles. »
N’hésitez pas à commander une karnivore, vos enfants vont les adorer et ils feront sensation à l’école pendant leurs cours de science. Que de spectacles et de récits en perspective !
Source et photo (c’est un sarracenia minor) : karnivores
Plante carnivore, « mammiférovore » (1/3)
Jardin : les plantes karnivores (2/3)
Jardin : 600 plantes carnivores, choissisez la vôtre ! (3/3)

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