Le noisetier que l’on appelle aussi coudrier est un arbuste de 2 à 4 m que l’on rencontre fréquemment dans la nature où il se plait en bordure des chemins, en lisière des bois, le long des prairies ou des champs.
Il appartient à la famille des betulacées et pousse trés facilement, pourtant la production française de ces fruits est infime, nous importons pratiquement tout ce que nous consommons. Le noisetier donne des fruits vers 8 à 12 ans mais peut vivre une bonne soixantaine d’années, il a largement le temps de vous offrir ses noisettes.
Pour que cet arbuste fructifie bien il lui faut un sol léger, profond et riche en humus, il supporte bien le calcaire mais ne se développera pas dans une terre trop lourde ou un terrain trop sec.
A la plantation, prévoyez un espacement d’au moins 3 m entre les sujets pour qu’ils bénéficient de suffisament d’ensoleillement et qu’ils aient de l’espace.
Chaque noisetier porte des fleurs mâles (les chatons) et des fleurs femelles semblables à de petits bourgeons, le problème c’est que ces dernières apparaissent bien avant les chatons et doivent donc être fécondées par un autre noisetier. C’est pour cela que l’on recommande toujours de planter au moins deux variétés différentes.
La taille de ces arbustes consiste seulement à enlever les branches agées ou gênantes, la multiplication se fait par marcottage ou séparation des drageons.
Surveillez cependant les attaques d’oïdium et surtout soyez vigilants pour éviter les dégats occasionnés par le balanin. Cet insecte creuse un trou dans la coque du fruit et la larve qui se développe ensuite mange le fruit qui finit par tomber. Une fois à terre, le ver sort de la noisette et s’enterre. Comment lutter ? Griffez le sol de l’automne à la fin de l’hiver pour que le ver qui se retrouve à découvert soit dévoré par les oiseaux.
C’est un arbuste qui a un bois trés souple, les sourciers s’en servent pour détecter la présence d’eau dans le sol. On lui prête de nombreuses vertus magiques…

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