Dans mon enfance, au fond du jardin il y avait un beau sureau à fruits noirs et nous n’avions pas le droit d’y toucher sous pretexte que c’était du poison. La confusion se fait encore entre le sureau noir, arbuste de plus de 2 m qui a beaucoup de vertus, et la plante nommée « sureau hielbe » dont les fruits sont toxiques. Attention, ne ramassez pas les fruits de ce dernier.
Le sureau noir est de bonne taille et ses grapppes de fruits pendent alors que l’hielbe ne dépasse pas 1 m et que ses fruits sont dressés sur les branches .
Le sureau noir est connu depuis l’antiquité et utilisé pour ses qualités thérapeutiques, pour l’usage culinaire qu’on peut en faire et pour son efficacité en tant que teinture.
Cet arbre vit vieux, les sujets deviennent souvent centenaires. Il a de grosses fleurs blanches en ombelles avec lesquelles on peut faire des beignets, un excellent vin de sureau ou de la liqueur. Les baies qui leur succèdent deviennent noires en août, elles attirent de nombreux oiseaux qui s’en nourrissent, ils permettent ainsi à cet arbuste de se ressemer facilement. Seul petit inconvenient, les feuilles froissées ont une odeur désagréable.
Tous les terrains lui conviennent, mais il a besoin de soleil pour fleurir et fructifier. Trés rustique, il pousse et fait de nombreux rejets qu’il vaut mieux contrôler.
Surnommé « arbre aux fées » à cause d’une ancienne légende qui prétend qu’une fée habite chacun de ces arbres, le sureau a toujours été considéré comme un don de la nature pour tout ce qu’il apporte.
Maintenant on ne le trouve guère qu’à la lisière des bois, le long des berges des cours d’eau ou dans les terrains abandonnés, il a pourtant sa place au jardin et c’est pour lui rendre justice que cette note a été écrite

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