Une culture délicate: celle du bonsaï

Bonsa Il y a les passionnés de bonsaîs, ceux qui maitrisent parfaitement ce mode de culture, et puis il y a ceux qui ont craqué pour ces vieux arbres nanifiés ou qui en ont reçu un en cadeau. Les voilà bien perplexes devant ce pot peu profond contenant un arbre à l’allure étudiée. Le problème qui se pose aux heureux détenteurs de ces végétaux est d’arriver à les conserver en bonne forme et de leur garder un joli port .
Ce n’est pas une culture facile, en fait, on parle plutôt d’art et c’est vrai que s’occuper d’un bonsaï relève du domaine artistique plutôt que du jardinage.
Il faut savoir évaluer les besoins de ces petits arbres mais aussi avoir le sens de l’esthétique pour les tailler de façon à ce qu’ils forment un ensemble équilibré et harmonieux.

Quelques règles essentielles à cette culture un peu particulière doivent être respectées si vous voulez garder longtemps votre bonsaï.
Point crucial: l’arrosage. Ces arbres sont plantés dans des contenants qui n’ont que trés peu de terre, il faut veiller à ce que la plante reçoive suffisamment d’eau et que le trop-plein de celle-ci s’évacue bien par le trou de drainage. Pas d’engrais pour le moment étant donné que nous sommes en hiver mais au printemps faites quelques apport d’engrais spécifique toutes les 3 à 4 semaines.
Si votre bonsaï à des conditions de vie qui lui conviennent, il va faire des pousses et il vous faudra le tailler pour qu’il conserve une ramure structurée, c’est une opération minutieuse, vous trouverez des conseils sur ce site.
Tous les 2 ou 3ans il faudra penser à rempoter votre arbre miniaturisé et en profiter pour tailler sévèrement les racines, c’est un travail délicat que l’amateur qui manque d’expérience n’aime pas faire, mais cela permet à l’arbre de reprendre des forces.

Commentaires

2 réponses à “Une culture délicate: celle du bonsaï”

  1. Avatar de Xavier

    Pas évident, comme culture j’ai déjà essuyé plusieurs échecs … c’est une école de patience.

  2. Avatar de rougevertrose

    J’ai reçu en cadeau deux de ces végétaux mutilés.
    Aussitôt reçus, aussitôt remis en liberté, en pleine terre, sans taille sévère, et les voilà redevenus arbustes à part entière.
    Bon… on faisait bien pareil avec les pieds des enfants chinoises il y a quelques dizaines d’années…C’est un travers humain, sans doute.

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