Depuis 1992, le Domaine de Chaumont-sur-Loire vit au rythme de son festival international, une référence pour tous les passionnés de jardins qui peuvent y trouver de nombreuses idées…à transposer chez eux. Le but de cette manifestation est de montrer des jardins créatifs, imaginatifs, voire poétiques ou contemporains.
Pour cette 17 ieme édition, 26 jardins ont été sélectionnés par un jury qui s’est réuni en novembre, vous pouvez les découvrir en vous rendant dans ce domaine qui ouvre ses portes aux amateurs de jardins jusqu’au 19 octobre.
Le thème de cette année : « des jardins en partage’.
« Des jardins en partage
Le festival des jardins 2008 emprunte son thème aux jardins « partagés » très en vogue à New-York, Paris ou Berlin. Tout nouveau parc parisien ne saurait se passer de ces parcelles partagées sans courir le risque d’avoir sur le dos les « Marie-Antoinette » du XXIème siècle ! 26 jardins sont présentés, comme toujours il y a plein d’idées à « piquer » selon l’expression de J.P. Pigeat, certains jardins sont plein de poésie, d’autres révèlent une habileté technique tant dans la connaissance des végétaux que dans des constructions éphémères, et enfin, d’autres sont un peu ratés mais à vous de juger. Cette année, le festival a donné carte blanche à quelques grandes figures du paysage. Michel Péna, et Florence Mercier relèvent le défi de la parcelle imposée et s’amusent bien, en particulier M. Péna avec son « jardin poubelle » qui réutilise les déchets issus du démontage du précédent festival. Enfin, Jacques Simon, Alexandre Chemetoff et Michel Corajoud (oui, oui !) sortent des parcelles pour intervenir dans le parc du château, en relation avec le paysage. Michel Corajoud a installé quelques grands fauteuils en des points bien choisis près du pont-levis pour inviter à s’asseoir et à regarder trois grands cèdres, le chemin creux des douves, le fleuve entre les arbres… Côté Loire, Alexandre Chemetoff a transporté sur un belvédère revisité du sable extrait du lit majeur de la Loire et a inscrit : « Mont Gerbier-de-Jonc et Saint-Nazaire », Chaumont est une belle étape sur le parcours du dernier fleuve sauvage d’Europe. Il est heureux qu’après bien des années de débats, la question du paysage s’invite à Chaumont sans perdre son âme, c’est-à-dire en s’exprimant à part entière sans renier le jardin. »

Laisser un commentaire