Avant de tailler vos plantes, il est important de vous assurer que vos outils de coupe sont en bon état. Premièrement, ils doivent être très propres sans rouille, ni sève séchée. Il est donc conseillé de les désinfecter avant chaque séance de coupe avec de l’alcool, une solution d’eau de javel ou tout autre désinfectant.
Il est à noter que pour les sécateurs de bonne qualité, il existe toute une panoplie de pièces détachées que l’on trouve assez facilement dans les magasins spécialisés. Il faut donc être exigeant à ce niveau; si une pièce manque ou est endommagée, il faut la remplacer.
La qualité de votre ouvrage est en jeu et souvent même votre sécurité. Là encore, prenez votre temps, vérifiez vos outils, équipez vous des équipements de sécurité adéquats (gants, vêtements de protection, étui pour ranger le sécateur,…) et seulement après entreprenez la taille.
Des outils mal affûtés écrasent les tissus des rameaux: cela nuit à la cicatrisation des plaies et favorise l’introduction de maladies ou d’insectes. Pour bien aiguiser la lame, vous pouvez vous servir d’une pierre à aiguiser: vous affutez un seul côté de la lame en respectant l’angle existant et si besoin, vous passez au côté suivant.
Jadis, l’outil de coupe de base était le couteau; on l’appelle serpette en jardinage (indispensable pour le greffage) et en ce qui me concerne, c’est un compagnon qui ne me quitte pas.
Dès que je mets le pied dans le jardin, même pour une promenade, je l’emporte avec moi car il y a toujours une fleur fânée à couper, un rameau cassé à sectionner ou un gourmand dont il faut se séparer.
Avant de ranger les outils, un petit nettoyage… et en final, un coup de chiffon trempé dans une « vieille huile moteur »..

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