En voyant ces beaux fruits j’ai pensé que je pourrais en attrapper quelques-un sans me faire mal si j’évitais de toucher les raquettes de cette plante hérissée de piquants.
Eh bien mal m’en a pris, j’ai vite abandonné l’idée de les cueillir car à peine avais-je touché une figue que j’ai ressenti des piqûres au bout des doigts : j’ai agi sans réfléchir, c’est sûr, il m’aurait fallu des gants bien épais!
Le figuier de Barbarie pousse facilement dans le sud, il sert même de plantation défensive quand il est installé en haut d’un muret ou qu’il borde un terrain, il constitue alors une barrière infranchissable car il atteint de belles proportions.
Plante d’une facilité de culture extraordinaire, elle ne demande rien si ce n’est du soleil et des hivers doux : le figuier de barbarie redoute le gel et a une prédilection pour les régions à climat aride ou semi-aride.
Ici, il aime les sols secs et drainants mais n’atteint pas la taille qui est la sienne dans des pays comme le Mexique, le Chili, le Perou ou la Tunisie. Ce sont ces pays qui commercialisent les figues de barbarie devenues à la mode et que l’on trouve maintenant sur les marchés.
La floraison de ces plantes nommées « Opuntias » est remarquable et débute en juin-juillet, les fruits qui à maturité ont une jolie couleur rouge-orangé se cueillent en automne.
C’est le moment de les déguster!

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