Savez-vous que les fibres de cet arbre ont, avec celles du bambou, du chanvre et du lin, constitué la matière première à la fabrication du papier il y a plus de 2300 ans en Chine, pays à l’origine de cette invention?
Ce mûrier est encore utilisé en Polynésie où on transforme son écorce en fibre textile appelée « tapa »(tissu d’écorce) et en Asie on en fait du papier de luxe adapté à la calligraphie.
C’est un bel arbre qui ne dépasse pas 15m, il appartient à la famille des moracées comme le figuier. Son nom scientifique est broussonetia papyrifera, difficile à retenir!
Le mûrier de chine a un port étalé, il est très présent dans le sud de la France et il fait une bonne ombre. Il aime la chaleur et la lumière, ne craint pas le calcaire mais ne résiste pas à des températures inférieures à -5 degrés, ce qui explique sa localisation dans les zones à hiver plutôt doux.
Il a la particularité de présenter un dimorphisme foliaire, les jeunes arbres ont des feuilles très découpées alors que les adultes ont des feuilles pleines, c’est un original! Son feuillage est caduque, son écorce brune est un peu velue sur les jeunes sujets, ne vous fiez pas à ses branches, le bois de cet arbre est très cassant et peu résistant.
Il ne demande aucun soin particulier, évitez même de le tailler car les rameaux contiennent du latex qui s’écoule quand on les coupe.
Cet arbre émet de nombreux rejets qui poussent très rapidement, il vaut mieux maitriser la situation pour ne pas être envahi .

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