Imaginez un jasmin d’hiver en train d’embaumer votre air, sous vos fenêtres. Et non, il ne sent pas, celui qui pousse en hiver, est i-n-o-d-o-r-e. Mais vous pouvez toujours l’admirer en sirotant une tasse de thé au jasmin. Je vous recmmande la nouveauté de l’année 2006, le thé vert au jasmin. Cet arbuste a le don de raviver le jardin de ses belles couleurs dorées quand le reste de la nature se plonge dans le sommeil hivernal. On ne peut pas tout avoir !
Le jasmin appartient à la famille des Oléacées. Il en existe près de 200 espèces. Celle dont nous parlons aujourd’hui, porte le nom latin de jasminum nudiflorum.
Le jasmin fleurit de fin janvier (parfois même la floraison peut commencer en décembre, comme cette année, très avare en neige et témpératures basses). Il habille avec bonheur fenêtres, façades, murs ou pergolas.
Le jasmin n’a pas d’ennemis connus, ni maladies, ni parasites, rien ne s’y attaque. Il aime le même engrais que les rosiers, et il aime de grandes quantités, en mai et en septembre, en liquide et sans compter. Il pousse partout, n’ pas d’exigences particulières au niveau du sol, supporte le soleil comme l’ombre du mur ou de la façade, mais il faut disposer ses rameaux en éventail à la base du support qui va les porter.
Il faut tailler régulièrement le jasmin pour le rafraîchir, éliminer les branches mortes ou âgées, ces dernières donnant nettement moins de fleurs. Les rameaux ayant fini sa floraison, doivent être coupés à 15-20 cm du sol, afin de repartir de plus belle dans un cycle de floraison l’année suivante.
Pour finir, mariez-le à une clématite, elle le remplacera avantagement à a belle saison.
Les jasmins, polyanthum et officinal

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