Auteur/autrice : christine pomart

  • Psychose…

    Psychose…

    Pigeon_1 Histoire vraie

    A la vue de trois beaux pigeons, inertes, agonisant à quelques dizaines de mètres d’intervalle dans leur avenue, des riverains à l’imagination fertile, (dont je suis), l’esprit encore troublé par le matraquage médiatique sur l’épidémie de grippe aviaire, ne tardèrent pas à se retrouver impliqués dans un mauvais remake de "psychose"(d’ Alfred Hitchcock).

    Tout le voisinage alerté par l’étrange affaire, la rumeur se propageait…chacun donnait son "avis" et y allait de son opinion et de son diagnostic; mais la conclusion était pessimiste, voire inquiétante, pour ne pas dire alarmante; les pigeons voyagent,…loin, très loin; les pigeons véhiculent et transmettent les virus…

    Surtout ne pas les toucher, prévenir les services vétérinaires régionaux, la grippe aviaire est là, la preuve est sous nos yeux, et comme tant d’autres informations tenues secrètes pour ne pas alarmer l’opinion, on nous a caché sa présence sur le territoire!

    L’inquiétude étant à son paroxysme, le cas est signalé "in extenso" aux services sanitaires qui se déplacent dans les plus brefs délais; cette rapidité, elle aussi, est de nature à renforcer notre inquiétude et nos soupçons! les pauvres oiseaux que l’on avait un instant, par charité, pensé achever, furent emmenés pantelants mais toujours vivants pour être placés en observation.

    Je vous rassure, ils vont bien…après 48h de jeûne, ils reprenaient doucement leurs esprits; renseignements pris auprès des services vétérinaires, ces pigeons étaient en état de comas éthylique profond pour avoir abusé de baies et de raisins sans doute! bref, en termes courants, une belle cuite;

    En conclusion, une histoire assez banale, un peu "alambiquée" peut-être… alors, à l’avenir, évitons de prendre ces pauvres volatiles en grippe!!

  • Rentrez les dahlias

    Rentrez les dahlias

    Dahlia16 Mis à part, peut-être, dans les régions privilégiées, où les gelées ne sont pas au programme, partout ailleurs, il va falloir penser à rentrer les pieds de dahlias; le signal vous sera donné par la première petite gelée nocturne.

    Il faut alors, à l’aide d’une fourche-bêche, déterrer les tubercules sans les blesser, en soulevant délicatement la motte tout autour.

    Raccourcissez les tiges à quelques centimètres de la base, brûlez les feuilles et étiquetez chaque plante afin de vous souvenir au printemps prochain, de sa couleur, de sa taille et de sa forme.

    Lassez sécher les tubercules à l’ombre, ou dans un endroit aéré, sur du papier journal afin que la terre sèche et se décolle des racines.

    Inspectez et nettoyez chaque pied qui doit être exempt de pourriture ou de blessure au niveau des racines; retaillez-les, si necessaire.

    Stockez ensuite les tubercules, après les avoir saupoudrés de soufre, dans des cagettes de sable ou de tourbe que vous conserverez tout l’hiver dans un local frais.

  • La Nérine, un lis d’automne

    La Nérine, un lis d’automne

    NerinebowdeniiOriginaire d’Afrique du sud et proche cousine des amaryllis, ce nom de nérine lui vient des "Néréides", divinités marines grecques; elle nous arrive en fait de guernesey où l’on trouve les fameux lis rouges (nerine sarniensis), échoués à l’origine, d’une cargaison de navire hollandais au 17ème siècle.

    Appelée aussi "lis araignée", la nérine bowdenii (photo) est rustique sous tous les climats contrairement à d’autres nérines plus fragiles. Sa floraison rose vif dure environ trois semaines et s’étale de septembre à novembre. Des fleurs "de lis" à pétales étroits et ondulés apparaissent avant les feuilles sur des hampes de 40 à 60 cm.

    Les bulbes rappelant ceux des narcisses se plantent en groupe pour un effet de masse, entre le printemps et la fin de l’été; enterrez-les à peine, dans un sol léger, voire pauvre mais bien drainé, au pied d’un mur plein sud.

    Les feuilles apparaîtront en fin d’hiver ou au début du printemps à la faveur de l’humidité, pour disparaître au milieu de l’été, période de repos nécessaire ou l’on supprime les arrosages, pour voir la plante refleurir.

     

  • Boules de graines pour les oiseaux

    Boules de graines pour les oiseaux

    MesangebleueLes oiseaux du jardin ont des difficulté à trouver leur nourriture en hiver surtout en période de gel; ces petites boules de graisse mêlées de graines que vous suspendrez aux branches des arbres les aideront à passer l’hiver et à résister au froid.

    Voici une recette toute simple et facile à réaliser qui occupera les enfants pendant les vacances. Il vous faut:

    un sachet de mélange de graines pour les oiseaux

    une plaque de graisse (saindoux, margarine)

    un filet ( vendu avec l’ ail, c’est le mieux comme taille, ou à défaut d’oignons, de citrons, d’ avocats par exemple)

    un crochet pour le suspendre.

    Mettez dans un saladier la margarine coupée en morceaux et laissez la ramollir à température ambiante; ajoutez le sachet de graines, mélangez et formez des boules de la taille d’une petite balle, avec le creux de la main; faites-en plusieurs et passez-les au réfrigérateur quelques heures. Lorsqu’elles seront bien fermes vous les glisserez dans les filets individuels et les suspendrez à une branche bien en vue pour profiter du spectacle.

  • Préparez des abris pour auxiliaires

    Préparez des abris pour auxiliaires

    Nichoir On leur doit bien ça, en retour des services si précieux qu’ils nous rendent au jardin; ces petits amis auxiliaires, prédateurs naturels de nos plantes, doivent rester au plus près de nos cultures; il y va de l’équilibre de notre jardin et du respect de la nature et de l’environnement.

    Alors, pensez aux hérissons qui aiment passer l’hiver cachés dans les branchages; ne brûlez pas trop vite le tas amassé dans un coin de jardin; au contraire, ajoutez-y les feuilles d’automne et confectionnez quelques passages pour leur faciliter l’entrée; ils y trouveront bien vite refuge et n’y seront sûrement pas seuls…

    Un petit mur ou un tas de pierres sèches rendra le même service et abritera une multitude d’insectes, ainsi que des lézards, des orvets

    Enfin, offrez aux oiseaux une végétation intéressante, des haies, des buissons et installez solidement des nichoirs, en prenant soin de les mettre assez haut, à plus de 2m pour éviter tout danger; exposez l’ouverture à l’est pour éviter la pluie et le plein soleil; prévoyez des mangeoires à installer en hauteur, à plus de 1,50 du sol dans un endroit bien dégagé et approvisionnez-les régulièrement en graines durant l’hiver; préparez également des boules de graisse à suspendre; les enfants pourront les fabriquer eux-mêmes durant les vacances, je vous en donnerai la recette dès demain. 

  • Manifestations du mois d’octobre

    Manifestations du mois d’octobre

    Pot_of_daisysm Prenez date des manifestations jardin, marchés, portes ouvertes, foires aux plantes, du week-end prochain 29 et 30 octobre, partout en France:

    en Aquitaine, à Sadirac (33), le 30, fête des fruits oubliés avec les amis d’Arcimboldo et le conservatoire végétal régional.

    en Bourgogne, à La Chaux (71), le 30, foire aux plantes d’automne autour des espèces alimentaires et médicinales. A Varenne-l’Arconce (71), les 19 et 30, bourse aux plantes aux jardins romans.

    en Centre-Val-de-Loire, à Neuvy-st-Sépulchre (36), les 29 et 30, journées de la pomme et des fruits du pays. Vente d’arbres, identification de vos fruits par la Société pomologique du Berry. A Sandillon (45), les 31 et 1er nov, 27e foire aux arbres.

    en Languedoc-Roussillon, à Vézénobres (30), les 29 et 30, journées méditerranéennes de la figue; grand marché, conférences et visites du jardin conservatoire.

    en Normandie, à Monceaux-au-Perche (61), les 29 et 30, visites-conseils des jardins du Pontgirard.

    en Rhône-Alpes, à Poliat (01) les 29 et 30, expo-vente à la pépinière Bessard avec le rosiériste Sarraud et les vivaces du jardin d’Adoué.

  • Le zamia, un cousin des cycas

    Le zamia, un cousin des cycas

    Zamia1 Pour les amateurs de plantes exotiques, le zimia furfuracea, ou z.pumila, originaire du Mexique, rappelle en de nombreux points le cycas; même culture, même port élégant à l’allure à la fois de petit palmier et de fougère; seule différence, ses feuilles coriaces et sombres sont plus grandes et plus larges que celles du cycas.

    Le zimia peut être planté au jardin dans les régions méditerranéennes, à condition de lui trouver une bonne exposition sans trop de soleil, dans un sol riche, frais et bien drainé.

    Dans toutes les autres régions, il est prudent de le cultiver en pot afin de le rentrer dès les premiers froids; installez-le dans une pièce peu chauffée, autour de 15°C, mais avec beaucoup de lumière. Il poursuivra ainsi sa croissance lentement, pour atteindre au final une hauteur maximale de 1m environ.

  • Un pluviomètre au jardin

    Un pluviomètre au jardin

    8station2 Pourquoi ne pas profiter de cette période de vacances pour initier les enfants à la météorologie et leur apprendre par la même occasion à ne pas gaspiller l’eau devenue si précieuse; il suffit pour cela, entre autre, de les associer à l’achat d’un pluviomètre, que vous installerez avec eux dans un coin de jardin bien dégagé, ou, à défaut, sur un balcon, piqué dans une jardinière.

    Ensemble, vous relèverez le niveau de précipitations de façon régulière et noterez les résultats en mm/m2 sur du papier millimétré; il ne faudra pas oublier de vider l’eau après avoir noté le résultat.

    Rapidement vous établirez avec les enfants, des rapports enrichissants et complices, avec le jardin et la nature comme centres d’intérêt; Ils ne tarderont pas à apercevoir quelques oiseaux venir s’y abreuver furtivement et vous serez presque obligés, pour compléter la scène, d’installer une mangeoire à proximité et de suspendre quelques boules de graisse toutes prêtes aux branches des arbres. Vous expliquerez aux enfants que cette nourriture d’appoint est là uniquement pour les aider à passer la période hivernale, les oiseaux se débrouillant très bien tout seuls le reste du temps.

  • Le clivia miniata

    Le clivia miniata

    Clivia_miniata Vous trouvez que la fleur du clivia ressemble étrangement à celle de l’amaryllis et vous avez raison, car toutes deux, originaires d’Afrique du sud, font partie de la famille des amaryllidacées.

    Cette plante doit sa popularité à son élégance, qu’elle soit en fleur ou non; de ses longues feuilles rubannées d’un beau vert sombre jaillit en fin d’hiver une hampe florale ornée d’un bouquet de fleurs de couleur jaune pâle (citrina), ou orange flamboyant selon l’espèce.

    Le clivia est une plante facile à vivre, peu exigeante et qui ne demande que peu d’entretien; un nettoyage régulier des feuilles avec un linge humide sans aucun produit, un arrosage 2 fois par semaine durant la période de végétation et des apports d’engrais réguliers.

    Seul impératif, le placer de septembre à janvier, dans une pièce fraîche dont la température se situe entre 10 et   15°C, près d’une fenêtre exposée au nord ou à l’est; réduire en conséquence les arrosages à 2 fois, au grand maximum par mois; ce repos végétatif est indispensable pour la floraison à venir.

    Après la floraison, supprimez la hampe fanée; à partir du mois de mai il est possible d’installer le clivia au jardin, dans un endroit abrité des courants d’air et du soleil.

    Rempotez un sujet adulte tous les 2 ou 3 ans et profitez-en pour prélever des "rejets" de 2 ou 3 feuilles de 20cm environ en les séparant de la plante mère à l’aide d’un couteau tranchant. Vous les repiquerez dans des godets de terreau, en enterrant la base des feuilles; arrosez dès que la terre s’assèche et conservez ces boutures à mi-ombre dans un endroit frais, autour de 15°C. Lorsque les racines apparaîtront en surface, vos boutures pourront suivre le même parcours que leurs aînées; rempotées au printemps, elles fleuriront en principe l’année d’aprés.

  • Passage de grues…et de cigogne

    Passage de grues…et de cigogne

    CigogneDepuis quelques jours, formation en "V" et "krou" sonore impressionnant, les grues ont commencé leur migration vers des contrées plus clémentes, probablement l’Espagne; par centaines, elles sillonnent le ciel du sud-ouest, tournent, virevoltent, se perdent, se regroupent, défont et refont leur formation, passent au-dessus de nos têtes, ballet magnifique fuyant vers le sud un hiver qui s’annonce…

    C’est ce moment là qu’a choisi la cigogne pour apporter ce bébé; bébé prématuré, c’est sûr, elle s’est dépêché, les grands froids elle voulait éviter; bébé bien dodu, mais d’un plus lourd elle n’aurait pas voulu; bébé le dernier…dommage si c’est terminé le moule etait parfait!

    Quand passent les cigognes…

    aujourd’hui Arthur et Victoire ont fait une petite place à Eliott…