Auteur/autrice : christine pomart

  • Manifestations au mois d’avril

    Manifestations au mois d’avril

    Drame_24_kb Prenez date pour les rendez-vous du week-end prochain:

    en Alsace: à Kutzenhausen(67) le 1 mai, bourse des plantes.

    en Aquitaine: à Fouleix(24) le 30 avril et 1 mai, exposition de plantes au jardin de la Brande. A Momas(64) fête des fleurs au jardin du château. A Sadirac(33) vente de graines et de légumes oubliés.

    en Bourgogne: à Barbirey(21) le 30 avril et 1 mai, fête des plantes. A La Chaux(71) portes ouvertes au jardin des sources.

    en Champagne-Ardenne: à Joinville, du 29 avril au 1 mai, fête des plantes.

    en Ile-de-France: à Montmorency(95), du 27 avril au 1 mai, fête des plantes vivaces chez Espace jardins.

    en Limousin: à Concèze(19), les 30 avril et 1 mai, floralies sur le thème des roses.

    en Pays de Loire: à La Bernerie en Retz(44), le 30 avril, fête des plantes "rêve de jardin.

    en P-A-C-A: à Monaco, du 29 avril au 2 mai, "rêveries sur les jardins autour des plantes exotiques", et concours de bouquets.

  • Le rois des balcons…

    Le rois des balcons…

    Geraniums_and_agapanthus Irremplaçables pour égayer les bordures de fenêtre, les pélargoniums, qu’ils soient lierres ou zonales, en cascade ou dréssés, nous offrent une floraison estivale haute en couleurs.
    La profusion spectaculaire de fleurs, le feuillage décoratif, la longévité (de mi-mai aux gelées), ainsi que la facilité de bouturage, de culture et d’entretien, expliquent un tel succès.
    Pour obtenir un effet encore plus raffiné, associez-les aux plantes de saison à petites fleurs qui retombent en cascade: bacopas, lobélias, ou encore verveine mauve ou blanche, streptocarpus; pensez aussi aux associations avec les feuillages gris des cinéraires et des armoises, qui se marient si bien avec le rose, ou aux feuillages panachés comme le lierre, pour adoucir les potées de zonales.
    Chaque année, de nouveaux coloris, des fleurs plus raffinées et de nouveaux feuillages plus odorants font une percée sur le marché.

    Préparez vos jardinières dès maintenant, même si, à cause des risques de gelée, vous devez les garder au chaud jusqu’à la mi-mai.

    Assurez-vous que le fond est bien percé, et recouvrez les trous de tessons de pot; versez ensuite une couche de billes d’argile dans le fond pour assurer un bon drainage.

    Choisissez des sujets bien ramifiés, et plantez-les dans un mélange de terre de jardin, tourbe et sable, ou dans un mélange tout prêt "spécial géraniums". Pour que la plante se ramifie et soit plus fournie, pincez l’extrémité des tiges au moment de la plantation; arrosez abondamment; si à la plantation, un engrais de fond permet de démarrer la végétation, par la suite, et durant tout l’été, ajoutez toutes les semaines à l’eau d’arrosage un engrais pour plantes fleuries.

    Retirez régulièrement les fleurs fanées, et en cas d’attaques de pucerons ou de mouches blanches, pulvérisez un insecticide.

  • L’ortie, un engrais naturel

    L’ortie, un engrais naturel

    C L’ortie, plante précieuse aux multiples usages, sert aussi bien d’engrais pour le jardin, qu’à la préparation de délicieux potages en cuisine.

    Pour le jardin:

    Riche en azote et en oligo-éléments, toute la plante est utilisée. La méthode consiste à faire macérer des orties, fraîchement coupées, dans de l’eau pour obtenir un liquide, le purin d’ortie; ce liquide sera utilisé comme fertilisant, mais aussi comme insecticide, et en traitement de certaines maladies cryptogamiques (rouille, oïdium, mildiou).

    Pour le préparer, prévoyez un récipient en plastique, pouvant contenir largement 10 litres d’eau de pluie.

    Equipés d’une paire de gants de cuir, ramassez et coupez grossièrement aux ciseaux 1kg d’orties que vous mettrez à macérer dans ces 10l d’eau. Remuez de temps en temps, et au bout de 15 jours lorsque le mélange ne mousse plus, filtrez dans un tamis ou un linge et gardez ce purin dans un récipient opaque et fermé.

    Utilisez-le, tel quel, en arrosage au pied des plantes (engrais), ou dilué dans un pulvérisateur (insecticide) à la dose de 1l de purin pour 10l d’eau. Notez que l’odeur repoussante qui s’en dégage peut inciter à l’acheter en formule toute prête, maintenant vendue dans le commerce. 

  • A propos de bulbes..

    A propos de bulbes..

    011114bulbe On a tendance à appeler "bulbe" toutes les espèces possédant une réserve nutritionnelle. C’est un peu compliqué de s’y retrouver quand pour les uns on devrait parler de tubercules, pour les autres de rhizomes ou encore de racines tubéreuse et de cormes…

    Le bulbe, enfermé dans un écrin de feuilles épaisses (écailles) est une réplique de la plante. C’est l’organe de réserve des matières nutritives qu’il constitue au cours de son cycle végétatif.

    Le corme ( du grec, souche ou tronc) est un bulbe solide qui présente une sphère aplatie avec une tige centrale dans laquelle il accumule ses réserves (freesia, glaïeul, crocus).

    Le tubercule possède une tige souterraine épaissie pourvue de bourgeons dans laquelle il stocke ses réserves (anémone, bégonia).

    Le rhizome possède une tige qui se développe horizontalement en émettant sur ses parties supérieures et latérales des tiges aériennes (canna, arum).

    La racine tubéreuse est une racine charnue enfermant les éléments nutritifs de la future plante; les bourgeons végétatifs se forment au niveau du collet (dahlia, renoncule).

  • Amenager un petit jardin

    Amenager un petit jardin

    Garden5_jpg La plupart des jardins de ville sont petits et ombragés, cernés d’habitations et donc plus difficiles à aménager que des parcs; la sélection des végétaux doit, de ce fait, être rigoureuse et un plan bien structuré, établi à l’avance.

    Évitez par exemple de planter une haie qui avec les années réduira l’espace, préférez-lui les plantes grimpantes telles que le lierre qui sur les murs de clôture créeront un véritable rideau végétal en guise de toile de fond. Privilégiez ensuite les arbres et végétaux à croissance verticale, pour leur élégance et leur peu d’encombrement; plantez à leur pied des rosiers-lianes qui y grimperont allègrement ("bobbie james" ou "wedding day") ainsi que des clématites aux couleurs vives.

    Choisissez ensuite des plantes à massif au feuillage persistant pour que votre jardin soit beau toute l’année; mêlez les feuillages unis et panachés, jouez sur les camaïeux de verts et ajoutez quelques touches de blanc dans les coins sombres: buis, hostas, pieris, lamiers, fatsia japonica, eleagnus, fusains etc.

    Près de la maison installez des treillages pour les rosiers grimpants, multipliez les potées fleuries et les condimentaires…et puis ayez toujours à portée de main un sécateur pour tailler, que ce soit les topiaires ou simplement pour maintenir les végétaux dans de bonnes proportions et éviter des zones d’ombre supplémentaires.

    Quant à la pelouse, il est plus raisonnable d’y renoncer, car les passages répétés et l’installation d’un salon de jardin finiront par la jaunir et déprécier l’ensemble du jardin. Malgré le coût, un revêtement en dur, qu’il soit en bois ou en pierre facilitera l’entretien, et apportera de la netteté à votre petit jardin.

  • Le Dicentra, un coeur à prendre!

    Le Dicentra, un coeur à prendre!

    Dicentra_spectabilis Le "coeur de Marie" puisque c’est le nom sous lequel on connaît le mieux le Dicentra, est une plante aux délicates petites fleurs en forme de coeur; elle poussait librement dans les jardins de curé, en compagnie des pivoines herbacées et des roses anciennes; Son nom vient probablement du fait qu’elle décorait les autels des églises au mois de mai, mois de la Vierge Marie. Plante d’une extrême longévité, elle a connu des périodes de gloire puis d’oubli au gré des modes.

    Il existe plusieurs espèces de Dicentra, dont la plus populaire, (D. spectabilis), est celle à fleurs roses, et la plus délicate, celle de la photo, à fleurs blanches (plus fragile aussi, elle demande une exposition à mi-ombre). On en trouve aussi à fleurs jaunes, dont une variété grimpante (D. scandens).

    Le Dicentra est une plante rustique et de culture facile. Mettez-le  à cette époque dans une terre légère et fraîche, enrichie de compost; paillez le sol pour conserver l’humidité tout l’été, et réservez-lui une exposition entre soleil et mi-ombre; plus le pied sera humide, et plus vous pourrez l’exposer au soleil.

    Choisissez aussi des variétés tapissantes: D. Langtrees, couleur crème, (plante d’ombre et de sous-bois) pour son parfum rappelant le muguet, ou bien encore Stuart Boothman, couleur fushia, pour ses tons très lumineux.

  • Les phormiums

    Les phormiums

    Air_du_sud_2 A planter ce mois-ci, les phormiums (lin de Nouvelle Zelande) dont le graphisme d’une particulière élégance rehausse les massifs et assure le décor du jardin en toutes saisons;

    Ils arborent une palette si diversifiée de teintes, qu’il est possible de satisfaire tous les goûts pour bâtir le décor autour de cette pièce maîtresse: les feuilles rubanées vertes bordées de crème de p. tenax "variegatum" sont certainement les plus décoratives ainsi que celles de p. tenax "purpureum" rose bronze pourpré, "Dazzler", rose et vert, "yellow wave", jaune et vert; mais le choix est vaste et la gamme de coloris toute en nuances.

    Il existe également des variétés naines qui peuvent être cultivées en bac: "Tom Thumb", vert et roux, "Thumbélina", en rouge.

    Dans de bonnes conditions de culture, vous obtiendrez une touffe de 2m en tous sens. Plantez cette vivace au feuillage persistant dans un sol riche et très meuble, en plein soleil ou à mi-ombre; elle demande des arrosages fréquents en été, et craint le vent qui abîme ses feuilles; coupez régulièrement à la base celles qui sont sèches et recroquevillées, car il y va de l’élégance de cette plante qui ne souffre aucune imperfection. Au printemps et à l’automne, il est possible de diviser la touffe pour la multiplier; aidez vous d’un grand couteau de cuisine pour découper des tronçons racinés sur la périphérie, et replantez- les dans une terre légère enrichie en compost.

    Le phormium supporte bien les climats humides, mais risque de geler au-dessous de -8°C si le pied est jeune et peu abrité; la culture en pot est alors possible si vous habitez une région à risques.

    Les sujets âgés, produisent des fleurs, sous climat doux, mais elles n’ont rien d’exceptionnel!

  • Reveillez les geraniums

    Reveillez les geraniums

    Geraniumsee Hivernés au mois d’octobre dans une pièce claire et fraîche de la maison, les géraniums, pardon… les pélargoniums zonales, donnent quelques signes de reprise; rien de bien spectaculaire ni de très esthétique pour le moment, mais après un bon nettoyage suivi de quelques soins, ils seront prêts à redémarrer pour fleurir toute la saison.

    Dans un premier temps, sortez les potées à l’extérieur, et procédez au nettoyage en supprimant toutes les tiges et les feuilles mortes à l’aide d’une paire de ciseaux.

    Retirez ensuite chaque pied de son pot et rempotez-le dans un plus grand avec un terreau spécial géraniums; à défaut retaillez les racines et remettez-le dans le même pot après en avoir changé la terre.   

    Pensez à pincer les tiges et à supprimer les boutons floraux afin que la plante se fortifie et devienne plus trapue; si vous n’habitez pas une région très chaude, il est plus prudent de rentrer vos potées ainsi préparées et de les laisser à température ambiante jusqu’à mi-mai; vous les sortirez lorsque tout danger de gelées sera écarté, une fois les saints-de-glace passés. Pour une bonne remise en végétation, arrosez bien, et commencez les apports d’engrais à faible dose, tous les 15 jours au début, puis toutes les semaines.

  • Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Le Phoenix, le plus connu des palmiers

    Palmier Sous les climats non méditerranéens, mais néanmoins tempérés, la culture de certains palmiers rustiques est possible moyennant quelques précautions; c’est le cas du  plus populaire d’entre eux, le phoenix canariensis ou dattier des Canaries;

    Il fait partie des Arécacées, et doit son nom non pas à l’oiseau légendaire, mais aux phéniciens qui l’ont largement implanté tout autour de la méditerranée.

    Palmier très décoratif au stipe massif, coiffé de gigantesques pennes d’un vert sombre, il cache derrière cette belle apparence de redoutables épines situées à la base de ses pétioles; ces piqûres étant très douloureuses, évitez de l’installer dans un lieu de passage. Dans des conditions idéales de culture, le stipe de ce palmier peut atteindre 12m de haut, et ses feuilles, 6m de long.

    Plantez-le, comme tous les palmiers en terre réchauffée (et non pas l’hiver), dans un sol très riche; une terre silico-argileuse est idéale, il n’aime pas beaucoup le calcaire. Durant l’été, arrosez-le et apportez-lui un maximum d’azote, jusqu’à 1kg de sang séché par mois pour un beau sujet. Lorsque les feuilles sont fanées, taillez les pétioles au ras du tronc à l’aide d’une scie égoïne; votre palmier sera plus beau, et abritera moins de parasites.

    Le phoenix canariensis supporte des hivers à -8°C, et peut survivre même à -12°C, mais il est conseillé de le protéger, y compris au niveau des feuilles qui peuvent être brûlées par les gelées; personnellement, je l’entoure de brande jusqu’au  niveau supérieur du stipe, je réunis ensuite toutes les feuilles, les maintiens avec une ficelle, et les couvre d’un double voile de protection. Seules les régions du pourtour méditerranéen peuvent se passer de ces précautions, et c’est également valable pour quelques sujets bien abrités sur la côte atlantique.

    Soyez prudents lorsque vous achetez un phoenix, la plupart ont de longues palmes très décoratives, mais ce sont des sujets forcés qui ont grandi à l’ombre, et ne supporteront pas bien l’installation plein soleil de votre jardin; les feuilles brûleront assurément le premier été; rassurez-vous, il en émettra de nouvelles l’année suivante, cette fois bien en rapport avec le stipe, donc plus petites; préférez donc toujours un palmier massif, à un palmier bien fourni en feuilles.

    Le phoenix se prête mal à la culture en pot, du fait de son important système radiculaire; si c’est le cas, donnez lui beaucoup d’eau et d’engrais, et rempotez le régulièrement en supprimant le "chignon".

  • En avril, on bouture les hortensias

    En avril, on bouture les hortensias

    Hydrangea_azul1Le mois d’avril est idéal pour bouturer les hortensias puisqu’on va profiter de la taille faite à cette période, notamment dans les régions froides ou elle est faite plus tardivement à cause des gelées. Les plantes auront ainsi tout le temps de s’enraciner avant l’automne, et devenues assez fortes, elles passeront l’hiver sans problème, protégées seulement d’une couverture de feuilles sèches ou d’un paillis.

    Ce mode de bouturage est simpliste, il ne réclame aucune compétence particulière et est assuré d’une réussite quasi totale. Vous bouturerez de la même manière, et avec autant de réussite les différentes variétés d’hydrangea (paniculata, quercifolia); les variétés à feuilles velues, (strigosa, et villosa) sont un peu moins faciles, donc les résultats seront moins bons.

    Quant à la technique, elle est on ne peut plus simple, puisque chaque bout de branche mis en terre va former des racines au niveau des noeuds. Coupez des boutures de 4 bourgeons (2 en haut et 2 en bas), voire plus si la tige est courte; préparez un mélange de terre de jardin, sable et tourbe, dans un pot bien drainé dans le fond; enfoncez les boutures (5 à 6 par pot) jusqu’aux bourgeons supérieurs; arrosez bien, laissez égoutter, et couvrez d’un sac plastique percé de quelques trous, et maintenu au dessus de la plante par des tuteurs. Laissez le pot contre un mur, au nord pendant 6 semaines, puis aérez progressivement les boutures pendant 2 semaines; elles seront alors racinées et prêtes à être repiquées dans une terre bien meuble, toujours au nord; il faudra veiller tout l’été à ce qu’elles ne manquent jamais d’eau, et les protéger du froid pour l’hiver.