Auteur/autrice : christine pomart

La bouteille en plastique… à usages multiples
Les bouteilles d’eau vides peuvent encore vous rendre de grands services au jardin, alors ne les jetez pas, voilà quelques idées simples de recyclage;
Faites une cloche pour protéger les jeunes plantules du froid; utilisez la partie supérieure d’une bouteille coupée en 2; dans la journée, retirez le bouchon pour que les plantes prennent l’air, remettez-le pour la nuit.
Un tunnel pour l’anti-limaces; coupez les 2 extrémités d’une bouteille, placez les granulés anti- limaces à l’intérieur, ils seront protégés de la pluie.
Un godet pour les semis; un fond de bouteille d’une dizaine de cms, quelques trous dans le fond avec une vrille pour l’écoulement de l’eau, et après avoir mis vos graines dans un peu de terre, remettez au-dessus le haut de la bouteille avec son bouchon, pour garder la chaleur et l’humidité.
Un entonnoir, pour remplir les pulvérisateurs, avec le goulot de la bouteille.
Utilisez aussi cet entonnoir en l’adaptant sur la buse du pulvérisateur pour traiter une plante sans toucher ses voisines.
Transportez des boutures; coupez la bouteille au niveau du tiers supérieur, mais pas sur sa totalité; gardez un morceau attaché qui servira de charnière; garnissez le fond de coton, enroulez les boutures dans du papier absorbant, humidifiez le tout, et rabattez le haut de la bouteille que vous pourrez scotcher pour le maintenir en place.
Réserve d’eau; lorsque vous devez vous absenter quelques jours, remplissez une bouteille d’eau, faites 2 ou 3 trous dans le bouchon, et enfoncez le goulot dans la terre; l’eau s’écoulera lentement pendant votre absence.
avril 19, 2005
Les maladies des rosiers
Quelques jours de soleil suivis de quelques jours de pluie, une végétation qui s’emballe, et voilà , il n’en faut pas plus pour que nos rosiers préférés subissent leurs premières attaques;
Tout d’abord, celles des maladies cryptogamiques (comprenez champignon), en tête desquelles l’oïdium, maladie du blanc, dûe à une trop grande sécheresse au niveau des racines ou une trop forte humidité du feuillage; ça se manifeste par l’apparition d’un feutrage blanc sur les feuilles, les tiges et les boutons floraux; Pulvérisez la plante avec un fongicide à base de souffre ou de triforine, et brûlez toutes les feuilles malades tombées au sol.
La maladie des taches noires provoquée par un champignon, le marssonina rosae; les feuilles se couvrent de taches d’ "encre" violacées; coupez et brûlez toutes les parties atteintes et pulvérisez un fongicide.
La maladie de la rouille qui laisse apparaître sur le dessus des feuilles des taches et des pustules rouges orangées. Ramassez et brûlez les feuilles et traitez comme précédemment.
Les rosiers subissent également les premières attaques d’insectes; en ce moment c’est surtout l’attaque d’une petite chenille, la tenthrède, qui dévore les feuilles des rosiers; traitez avec un insecticide à base de pyréthrine ou roténone.
Attaques de pucerons, peu dangereux, mais qui finissent par affaiblir le rosier; le miellat qu’ils déposent attire les fourmis qui envahissent la plante. Un champignon noir appelé "fumagine" se développe alors sur le rosier attaqué; traitez en amont en éliminant les pucerons.
Dès le mois de mai, un petit insecte appelé capside, perfore, entre autres, les feuilles des rosiers d’une multitude de petits trous; traitez rapidement avec un insecticide à base de cyperméthrine.
avril 18, 2005
Manifestations au mois d’avril
Prenez date pour les rendez-vous du week-end prochain:
en Alsace: à Colmar(68) le 23-24 avril, journée européenne des plantes rares.
en Aquitaine: à Cambo les bains(64) le23-25 avril, Arnaga, Côté jardin, salon de l’art et de la décoration du jardin. A Pessac(33) le 23-24 avril, fête du jardin et de la nature.
en Bretagne: à Dinard(35) le 24 avril, marché aux plantes.
en région Centre: à Orleans(45), le23-24 avril, les plantes vivaces et de rocaille. A Villemandeur(45) le 23-24 avril, festival des parcs et jardins du château.
en Midi-Pyrénées: à Fources(32) le 23-24 avril, marché aux fleurs. A st Elix le château(31) le 23-24 avril, exposition vente de végétaux.
en région PACA: à Lambesc(13) le24 avril, foire aux plantes au domaine de Garachon.
avril 18, 2005
Divisez les vivaces
Le grand intérêt des plantes vivaces, c’est de recouvrir en quelques étés une surface importante des massifs. Si on veut conserver la floribondité et la jeunesse des plantes, il est nécessaire après 3 ou 4 ans de les diviser. Cette opération permet de les multiplier et de ce fait de garnir les coins oubliés du jardin; c’est aussi l’occasion de faire des échanges ou d’en offrir autour de vous.
Pour commencez, opérez sur un sol bien humide, ça facilite le travail; utilisez une fourche -bêche pour ne pas blesser les racines, et conservez un maximum de terre autour de la plante.
La plante s’étant développée sur sa périphérie, ce sont ces parties plus récentes que vous allez récupérer, alors que la partie centrale sera jetée.
Divisez la motte en parts égales à l’aide d’un couteau bien tranchant, en prenant soin de ne pas émietter la terre.
Replantez ces nouvelles touffes dans des trous profonds bien ameublis en respectant des distances de plus de 20cm de plantation pour permettre aux nouveaux plants de se développer aisément.
avril 17, 2005
Le Kentia, palmier d’interieur
Le kentia est le plus répandu des palmiers d’intérieur; il y apporte une jolie touche d’exotisme avec ses grandes feuilles légères et brillantes gracieusement arquées.
Ce palmier est capable de prendre un beau développement, 3 à 4m, ce qui le destine plutôt a de grands locaux.
Trouvez-lui un emplacement lumineux, à proximité d’une fenêtre, mais sans soleil direct. Même si l’idéal serait un local peu chauffé (10 à 15°) et bien clair , le kentia n’est pas très exigeant et s’adapte bien à des situations moins idéales.
En hiver, arrosez-le tous les 10, 15 jours, mais vaporisez le feuillage tous les jours; en été, il appréciera d’être mis dehors, pot enterré, à mi-ombre;
Le rempotage s’effectue au printemps, dans un mélange composé de terreau, de sable grossier et de terre de jardin, dans des pots très profonds. Lorsque la plante est trop importante, procédez seulement à un surfaçage sur quelques centimètres.
avril 16, 2005
L’estragon
L’estragon, appelé aussi herbe à dragon ou serpentaire, car il avait autrefois la réputation de guérir des piqûres de serpent.
C’est une plante aromatique au parfum très puissant, utilisée pour assaisonner les préparations au vinaigre (cornichons, pikkles…) dont il neutralise l’acidité. On l’associe bien souvent aux poissons, aux viandes blanches, et il donne du parfum aux plats les plus insipides.
N’achetez pas de graines pour les planter, l’estragon n’en produisant pas, le seul mode de multiplication, c’est la division des touffes.
Plantez-le dans une bonne terre fraîche, bien drainée, assez humifère, enrichie de terreau à la plantation et de sable si le sol est trop lourd.
Une exposition ensoleillée sans être brûlante lui convient très bien, à condition d’être abritée du vent.
avril 15, 2005
La pivoine arbustive
Comment ne pas succomber à la tentation de s’offrir une pivoine en arbre? c’est, dit-on, la fleur préférée des empereurs de Chine, pays dont elle est en fait originaire.
Sa floraison est un enchantement, mais de courte durée, pas plus de 15 jours, entre mi-avril et fin mai. C’est une fleur qui vous apprend la patience; déjà, pas de floraison avant les 2 premières années, puis régulièrement, année après année, quelques boutons et quelques fleurs supplémentaires que vous guetterez avec gourmandise…Il est vrai que durant ces premières années, elle mettra toute son énergie à développer son système racinaire et à s’installer; puis viendra la période de croissance avec la floraison en prime, jusqu’à constituer un petit arbuste de 1mètre de haut en 10ans. Les apports de compost, les arrosages et les binages fréquents, auront un effet bénéfique sur son développement.
La pivoine préfère les expositions ensoleillées et aérées, un sol acide ou légèrement calcaire, et les apports d’engrais organiques; elle supporte des hivers très rigoureux, jusqu’à-25°C.
Plantez-la avant juin dans un trou bien large et bien profond dans lequel vous mettrez un mélange de compost, tourbe et terre de jardin; en sol argileux, ajoutez aussi du sable de rivière; confectionnez un petit monticule dans le fond, et posez la plante dessus; rebouchez le trou en enterrant le point de greffe sous quelques centimètres (5 à 10) de terre, pour qu’elle développe ses propres racines à ce niveau là. Enfin, arrosez copieusement.
Choisissez : "kikubotan", la pivoine rose des vieux jardins , comtesse de tuder,"bowl of beauty" ou encore rubra plena" pour ses fleurs rouges.
avril 15, 2005
Mobilier de jardin
Le choix du mobilier de jardin dépend avant tout du style de la maison, mais c’est aussi une question de budget. Ça va du plastique peu coûteux, pratique et empilable, au teck, en passant par le rotin , le métal ou le bois exotique.
Le plastique, un peu en perte de vitesse, malgré ses coloris variés, son entretien facile et son coût raisonnable; dans cette gamme, les résines de synthèse ont encore de beaux jours devant elles et conservent un certain succès auprès des irréductibles amateurs de "blanc" dans le jardin.
Le bois exotique, plus chaleureux et à un prix raisonnable depuis que les grandes surfaces s’y sont intéressées, fait une entrée en force dans le jardin. Pour conserver sa belle couleur acajou, passez chaque année 2 couches d’huile de lin, ou un vernis mat pour être tranquille plus longtemps.
Le teck, le plus dense et le plus résistant; il peut passer tout l’hiver à l’extérieur puisqu’il ne craint ni l’humidité, ni les écarts de température; il embellit même en prenant une jolie patine grise qui se marie si bien avec les vieilles pierres et les jardins paysagers; Il suffit chaque année de le lessiver à l’aide d’une brosse douce et de le laisser sécher tel quel; si vous désirez par contre lui redonner sa teinte d’origine, une couche d’huile "spécial teck" sera nécessaire; vous l’appliquerez à l’aide d’un pinceau, dans le sens des veines du bois. Sur des bois de moins belle qualité, un léger ponçage sera nécessaire avant l’application de l’huile.
Les rotins et bambous seront réservés aux terrasses abritées, et rentrés pour l’hiver.
Le métal devra être entretenu régulièrement, décapé au chalumeau, s’il est trop rouillé, et repeint avec une laque intégrant un antirouille.
avril 14, 2005
Vase végétal pour table de jardin
Pour réaliser ces 2 vases, qui donneront un petit air champêtre à votre table de jardin, il vous faut:
1 paillon que vous trouverez chez votre fromager -2 pots de confiture, vides -2 branches de lierre panaché à petites feuilles de 40cm environ -1 paire de grands ciseaux -2 élastiques -facultatif: des branches de genêt.
Étalez votre paillon, et coupez sur toute la longueur 2 bandes de 15cm de haut, en gardant bien dans chaque bande la ficelle qui maintient la paille. D’une main, enroulez la bande autour du pot , pendant qu’avec l’autre vous enfilez l’élastique par le bas pour le maintenir. Ne faîtes pas chevaucher les extrémités, mais répartissez bien les pailles tout autour du pot. Faîtes, avec les genets, des petits fagots que vous glisserez sous l’élastique entre les pailles en 3 endroits. Liez le tout, au niveau de l’élastique, avec la tige de lierre que vous nouerez sur le devant. Après avoir réalisé de la même façon le second vase, retaillez le haut des paillons aux ciseaux, afin qu’ils soient bien droits, et de même hauteur.
Vous pourrez y mettre, comme sur la photo, des aromatiques, romarin (en fleur en ce moment) ciboulette, persil, menthe…ou encore des mini bambous, du fusain et tous les feuillages que vous aimez.
avril 14, 2005
Un rosier sans épines
Le rosier de Banks (rosa banksiae) d’origine chinoise a pour originalité d’être dépourvu d’épines et d’avoir un feuillage coriace, persistant toute l’année; sans souci, et sans entretien, c’est un rosier sarmenteux très vigoureux, qui grimpe à l’assaut des plus grands arbres, dans un fouillis inextricable de lianes ployant sous une avalanche de petites roses.
Se souciant peu de la nature du sol, lourd, sableux, acide ou calcaire, il redoute par contre l’humidité, et ne se cultive pas au-dessus de la Loire, sauf, peut-être en situation très ensoleillée et très abritée. Il est possible alors de le cultiver en pot, où, dans de bonnes conditions, il peut recouvrir en trois étés, 15m² de pergolas. Il prospère sans problème sur les côtes atlantiques, alors que, curieusement, son seul ennemi est l’oïdium en climat trop humide.
Rosier non remontant, il ne fleurit qu’une fois, début mai; taillez-le après la floraison en supprimant 10cm des pousses, puis autant de fois que necessaire au cours de l’été, afin de domestiquer une végétation exubérante inutile; en effet les bouquets n’apparaissent que sur les très courts rameaux axillaires.
Choisissez de préférence, ces 2 variétés à fleurs doubles: "Lutea" (photo) jaune d’or, "Alba Plena" blanc pur.
avril 13, 2005